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Comment DeMarcus Cousins est retombé amoureux du basket

La convalescence est toujours un moment délicat pour un joueur professionnel. Un obstacle à surmonter au cours duquel le mental est mis à rude épreuve. Et plus la rééducation est longue, plus on passe par des moments difficiles. Ce fut le cas de l’imprévisible DeMarcus Cousins, qui a bien failli lâcher prise à plusieurs occasions, entre sa rupture du tendon d’Achille il y a un peu moins d’un an et son retour sur le parquet la semaine passée au sein des flamboyants champions en titre.

Pour The Athletic, le pivot des Warriors est revenu sur ce triste épisode de sa carrière, qui l’a conduit à quitter New Orleans pour finalement mieux rebondir. Il a également expliqué comment ses proches, et notamment son coach personnel Joe Abunassar, l’ont aidé à retrouver la motivation, cette envie de revenir à son meilleur niveau pour oublier cette vilaine blessure.

Nostalgique de son duo avec Anthony Davis

Ainsi, lorsque DeMarcus Cousins peinait à se déplacer avec le pied dans le plâtre, à broyer du noir, à se demander s’il allait retrouver ses sensations, c’est avec des vidéos de lui concoctées par son entourage qu’il retrouvait le moral.

« Assis toi et regarde comment tu domines ce sport », entendait-il… Pour Joe Abunassar, ces vidéos ont été un déclic important, afin de montrer à DMC « qui il était ». « Il fallait qu’on l’aide à penser à nouveau au basket. Tu en es si loin quand tu es en rééducation à faire des exercices d’étirement. Il se disait alors « je veux juste jouer au basket ».

« Regarder ces vidéos de moi courir des deux côtés du parquet, dunker, prendre du plaisir, ça illuminait ma journée », se rappelle-t-il. « Ça m’aidait à réaliser que j’étais au plus bas à ce moment là, mais que je pouvais redevenir cette personne. Ça m’a aidé à retrouver l’envie, parce que lorsque tu es dans cette situation, quand tu es blessé et que tu sens que tu es à la fin… Ta première pensée, c’est : « Je suis fini mec, ça en est fini du basket ». C’est la nature humaine. Mais ça a remis le feu en moi, ça m’a aidé à continuer à me battre et ça m’a apporté de la joie. De me réveiller tous les jours à cette époque, en boitant du lit ou à chercher ma béquille et voir cet énorme plâtre, j’avais besoin de me voir et de voir de quoi j’étais capable ».

À la fin de la saison, il a aussi fallu encaisser le revirement de situation avec les Pelicans qui ne lui ont transmis aucune offre à l’issue de son contrat. En 2017, les Kings avaient également promis de lui donner un contrat maximum avant de l’envoyer à New Orleans. Et le même scénario semblait se répéter. Le front office de la franchise de Louisiane lui avait témoigné son envie de prolonger l’aventure avant de changer son fusil d’épaule, préférant associer Nikola Mirotic à Anthony Davis. 

« Je pense toujours à notre association. On en parle avec AD (Anthony Davis). C’est foutu… Ça aurait pu être super, quelque chose de spécial, mais d’autres gens avaient d’autres idées en tête. On ne pouvait pas le maîtriser. ».

« Les Warriors sont l’équipe la plus détestée »

Cette fois, DMC a donc pris les choses en main. Au soir du 1er juillet (date de l’ouverture de la free agency), il a ainsi indiqué à ses représentants son envie de rejoindre les Warriors.

Le lendemain, il discutait avec l’état major de la franchise d’Oakland. « Les personnes que j’ai contactées, les équipes auxquelles je parlais et la façon dont ils me raccrochaient au nez. Ils m’ont tous fermé la porte. J’aimerais pouvoir partager ces discussions. J’ai contacté des équipes avec la même offre que Golden State, juste pour voir ».

Qu’est-ce qu’il retient de cet épisode de négociations ?

« Les Warriors sont l’équipe la plus détestée, point final. Vous voyez leur équipe et vous ajoutez ensuite un autre gars All-Star ? Ils se basent sur ce qui dépasse et ils sont énervés. Ils sont en colère, ils deviennent fous. Et je le comprends, vraiment. Ils ont déjà eu KD, Steph, Klay, Dray. Mais ils ne connaissent pas les circonstances. J’ai le cuir épais. Ça ne me gêne pas. Ce qui me préoccupe, c’est ma santé, ma carrière à long terme, le bonheur ».

Le bonheur, il l’a retrouvé au sein de cette « Super Super Team ». En plus d’être enthousiaste au sujet de ces projets d’avenir en dehors du basket, sa blessure au tendon a finalement eu cet avantage, celui de lui redonner un amour inconditionnel pour le sport qui occupe sa vie depuis tant d’années.

« Mon amour pour le sport a tellement grandi. La réalité m’a rattrapé à ce moment-là et j’ai dû profiter de cette occasion. Chaque jour peut être ton dernier jour à jouer au basket ».

Sa blessure désormais rangée au rayon des mauvais souvenirs, c’est un nouveau challenge qui motive DMC chaque matin, la découverte des playoffs, à 28 ans. « J’ai hâte d’y être. Les playoffs ont toujours été quelque chose que j’ai voulu faire dans ma carrière. Malheureusement, je n’ai jamais eu la chance d’y accéder. Donc je prévois d’en profiter pleinement ».

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