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[Previews] L’année ou jamais pour les Pelicans ?

Comme chaque année, Basket USA propose une présentation de la saison NBA et des 30 franchises sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion NBA. On continue de grimper dans la conférence Ouest, et les votes de la rédaction ont donné une égalité pour la 10e place : les Pelicans et le Jazz. Deux formations que nous ne voyons donc pas en playoffs cette saison, alors même qu’elles possèdent un bel effectif, et qu’elles nous semblent supérieures au 7e de la conférence Est. Mais voilà, la conférence Ouest est exceptionnellement relevée et le duo Davis-Cousins devra jouer à un niveau All-Star et se comporter en leader pour décrocher une place dans le Top 8.

Le « tall ball » sauvera-t-il les Pelicans ?

On ne peut pas reprocher aux Pelicans de ne pas prendre des risques. Il y a des stars, des All-Stars même, et les dirigeants dépensent des dizaines de millions pour les conserver, mais que faire pour survivre dans la conférence Ouest ? À New Orleans, on a aussi décidé de miser depuis quelques saisons sur un coach offensif (Alvin Gentry) et de prendre à contre-pied la tendance actuelle du « small ball » avec l’arrivée de DeMarcus Cousins. Aucune autre équipe ne mise sur deux jeunes All-Stars de 2m10 et plus dans sa raquette.

Tout cela manque néanmoins de cohérence sur le terrain, de défense, mais aussi d’un poil de chance puisque la franchise paie un lourd tribut aux blessures, aux maladies et plus généralement aux coups du sort. Résultat : sans être forcément hors du coup, l’équipe s’accroche, montre des choses intéressantes mais sur la durée d’une saison, ça ne suffit pas. C’est comme ça depuis l’arrivée d’Alvin Gentry, et cette saison semble être celle de la dernière chance. Pour le coach d’abord, contesté mais maintenu dans ses fonctions. Mais aussi pour ce groupe puisque DeMarcus Cousins est dans sa dernière année de contrat, tandis qu’Anthony Davis pourrait, comme un Paul George ou un Kevin Durant, avoir des envies d’ailleurs à force d’être en congés en avril. Voilà pourquoi une nouvelle saison sans playoffs pourrait marquer un vrai coup d’arrêt pour une franchise qui tarde à sortir de l’ombre, alors même qu’elle possède sans doute la paire d’intérieurs la plus douée du pays.

Un trou dans l’aile

Le plus gros coup de l’intersaison des Pelicans date de février avec la venue de DeMarcus Cousins, peut-être le pivot offensif le plus doué de la NBA. Champion du monde, l’ancien King n’est plus le centre de l’attaque, et il apprend à jouer avec une autre vedette à ses côtés : Anthony Davis. Vont-ils se marcher sur les pieds, c’est la grande question…

Pour le entourer, les dirigeants ont cassé leur tirelire sur Jrue Holiday : 126 millions sur cinq ans. C’est très cher payé pour un joueur qui ne fait pas partie du Top 10 à son poste, mais les dirigeants sont persuadés qu’il est le 3e élément de leur « Big Three ». Il ne restait plus qu’à compléter l’effectif, et la direction a surpris tout son monde en allant chercher Rajon Rondo. L’ancien champion NBA a bien du mal à trouver de la stabilité. Les Mavs, les Kings et les Bulls l’ont essayé, mais ils ne l’ont pas conservé. À New Orleans, on est prêt à lui laisser les clés du jeu, et on espère que sa complicité avec Cousins, entrevue à Sacramento, va tirer l’équipe vers le haut. Avec ce quatuor, les Pelicans sont bien armés. Si on ajoute un champion NBA comme Ian Clark, des habitués de la maison comme E’Twaun Moore et Dante Cunningham ou encore un expert défensif comme Tony Allen, il y a vraiment tout pour se mêler à la course aux playoffs.

Le problème, c’est que l’effectif est déséquilibré avec le duo Asik-Ajinça qui semble de trop, et surtout l’absence d’un vrai spécialiste du poste 3. Solomon Hill est blessé, Quincy Pondexter est parti, et Dante Cunningham n’est pas non plus un cador. Quant à Jordan Crawford, c’est un formidable joker mais il peut vite sortir d’un collectif… Sans oublier que Holiday va débuter au poste 2, une position qui n’est pas sa spécialité. Si l’on ajoute qu’Alvin Gentry est sur la sellette, ça multiplie les incertitudes dans une conférence où il faudra être régulier et costaud tous les soirs.

Mouvements de l’été

Arrivées : Tony Allen (Grizzlies), Ian Clark (Warriors), Perry Jones (G-League), Darius Miller (Brose Bamberg), Rajon Rondo (Bulls), Frank Jackson (draft)

Départs : Tim Frazier (Wizards), Quincy Pondexter (Bulls), Donatas Motiejunas (Chine), Axel Toupane (Kaunas)

Le joueur à suivre : DeMarcus Cousins

Qu’il le veuille ou non, Demarcus Cousins sera le joueur le plus observé en début de saison. Et pas uniquement par les arbitres. C’est une saison charnière pour lui puisqu’il est en fin de contrat, et qu’il doit démontrer qu’il fait partie du Gotha de la NBA, au même titre qu’un John Wall, un Paul George ou qu’un Kyrie Irving.

Pour cela, il doit dépasser le simple cadre des stats, et se comporter en leader. On attend de lui qu’il sache s’effacer au profit d’Anthony Davis selon les matches, mais aussi qu’il montre l’exemple en défense. Il est le dernier rempart et doit devenir un vrai protecteur du cercle, et un leader par la voix. Exactement comme un Marc Gasol. Son entente avec Rajon Rondo peut être un bonus, et DeMarcus Cousins a toutes les cartes en mains pour bien aborder la deuxième partie de sa carrière. Qu’il s’inspire d’ailleurs de Rasheed Wallace, une autre tête de mule, devenu essentiel et précieux aux Pistons avec l’âge.

 LE CINQ DE DEPART EN DEBUT DE SAISON

 LE BANC

Meneurs : Ian Clark, Frank Jackson
Arrières : Jordan Crawford, E’Twaun Moore, Charles Cook
Ailiers : Tony Allen, Solomon Hill, Darius Miller
Ailiers forts : Perry Jones III, Cheick Diallo
Pivots : Alexis Ajinca, Omer Asik

MOYENNE D’AGE : 27.6 ans
MASSE SALARIALE : 118.2 millions (10e sur 30)
SI TOUT VA BIEN

C’est comme les Bulls de l’an passé. Si tout va bien, les Pelicans ont l’étiquette du trouble-fête idéal capable de taper les plus gros, et de dominer physiquement les formations de leur calibre comme Memphis, Denver ou Utah. Avec deux meneurs de jeu, ça joue vite, ça déstabilise les défenses et ça trouve des ouvertures pour Anthony Davis et DeMarcus Cousins. Le premier s’écarte davantage et devient très dangereux de loin, tandis que le second demeure quasi inarrêtable près du cercle. Avec une rotation de 7-8 joueurs enfin à 100%, New Orleans se sort du ventre mou de l’Ouest et arrache enfin les playoffs.

SI TOUT VA MAL

Alvin Gentry s’entête à faire jouer les Pelicans comme les Warriors mais il lui manque l’essentiel : des shooteurs ! Décalé à l’arrière, Holiday n’est pas assez fiable et Cunningham n’est évidemment pas Kevin Durant.

Quant à Rajon Rondo, les défenses continuent de faire l’impasse sur lui, et ils ont raison… Résultat : Davis et Cousins sont contenus, et il y a clairement une star de trop dans la peinture. Gentry pourrait faire les frais d’un début de saison raté, et si l’équipe squatte la fin de classement, on ne serait pas étonné que Cousins fasse à nouveau ses valises. Il est en fin de contrat, et ce serait évidemment dangereux de le perdre contre rien en juillet prochain.

PREVIEWS : les équipes déjà présentées
30 – Chicago Bulls (15e Est)
29 – Phoenix Suns (15e Ouest)
28 – Atlanta Hawks (14e Est)
27 – Indiana Pacers (13e Est)
26 – Brooklyn Nets (12e Est)
25 – Sacramento Kings (14e Ouest)
24 – Orlando Magic (11e Est)
23 – New York Knicks (10e Est)
22 – LA Lakers (13e Ouest)
21 – Dallas Mavericks (12e Ouest)
20 – Philadelphie Sixers (9e Est)
19 – Detroit Pistons (8e Est)
18 – Charlotte Hornets (7e Est)
17 – Memphis Grizzlies (11e Ouest)
16 – New Orleans Pelicans (10e Ouest)

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