Matchs
NBA hier
Matchs
hier
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.46NEW2.72Pariez
  • LOS1.93MIN1.88Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

[Throwback Thursday] Matt Bullard, le sniper des Rockets

Chaque jeudi, Basket USA vous propose son « Throwback Thursday », votre moment détente et nostalgie de la semaine. Après Darrell ArmstrongMichael Cage, ou encore Stacey Augmon, on poursuit aujourd’hui avec Matt Bullard, le sniper des Rockets champions en 1994. 

Désormais consultant pour les Rockets, au même titre que son ancien coéquipier Clyde Drexler, Matt Bullard était un « role player » dans l’effectif de Rudy Tomjanovich. Autour d’Hakeem Olajuwon, il permettait d’étirer le jeu dans un rôle de « stretch 4 » qui est désormais devenu monnaie courante en NBA… Mais à l’époque, c’était complètement nouveau, pour ne pas dire révolutionnaire.

Issu de l’Iowa, Matt Bullard a connu une riche carrière avec des médailles internationales pendant sa carrière universitaire, mais aussi une pige en Grèce au PAOK Salonique alors que les Rockets réalisaient le back-to-back. Revenu au bercail après une étape par Atlanta, il est devenu un joueur mythique à Clutch City.

« La NBA dans les années 90, ça ressemblait parfois à des matchs de lutte »

Matt, vous n’avez pas été drafté en 1990. Etait-ce un moment difficile à vivre ? 

« Oui, c’était très dur d’être à la soirée de la draft et de ne pas entendre son nom appelé. C’était clairement un sentiment déprimant. Mais les Rockets m’ont appelé quelques heures après la draft et ils m’ont demandé de venir pour faire un essai chez eux, pour la ligue d’été. Cette soirée a donc été un sacré grand huit émotionnel : j’étais complètement brisé à la fin de la draft et j’étais à nouveau surmotivé après ce coup de fil. C’était évidemment plus compliqué d’arriver à faire carrière en NBA sans être drafté. Mais il y a un chemin pour y arriver. »

À quel moment vous êtes-vous dit que vous pouviez y arriver ? Et que vous pourriez même avoir une longue carrière en NBA ?

« Durant la ligue d’été, j’ai très bien joué et les Rockets m’ont alors promis qu’ils me signeraient pour un contrat garanti pour ma saison rookie. Quand j’ai appris ça, j’ai su que j’avais mon pied dans l’embrasure de la porte. Une fois que j’ai fait partie du groupe, que je m’entraînais avec eux, j’ai compris que j’avais le niveau et que je pouvais y arriver. »

Comment s’est passée le passage entre la NCAA, et l’Université d’Iowa en l’occurrence, à la NBA chez les Rockets ? 

« L’avantage quand on n’est pas drafté, c’est qu’on atterrit dans une équipe qui a vraiment besoin de vous. Il y a souvent des gars qui sont draftés au second tour, voire en fin de second tour et leur équipe n’a pas forcément besoin d’eux. Ils ont du talent et de la valeur mais l’équipe où ils arrivent n’ont pas forcément de place dans l’effectif pour eux. Dans mon cas, j’avais une place dès mon arrivée. Car ils cherchaient un joueur de mon profil. »

Vous êtes connu comme un shooteur de grande taille… un profil qui est très recherché de nos jours. Vous êtes arrivé une génération trop tôt, non ?

« Rudy Tomjanovich a été un des premiers à rechercher ces stretch 4, avec Robert Horry ou moi-même. Il voulait utiliser notre capacité à tirer à trois points autour d’Hakeem [Olajuwon]. Rudy était en avance sur son temps à ce niveau-là. Et moi, c’était ma qualité première. Quand je vois la NBA d’aujourd’hui, je me dis souvent que j’aimerais avoir 25 ans de moins [rires] ! »

Qui était votre mentor à Houston ?

« Quand je suis arrivé, il y avait déjà un bon groupe de joueurs vétérans. J’ai beaucoup suivi Hakeem, il était l’un des gars. Avec Otis Thorpe et Larry Smith, qui étaient les deux autres joueurs que j’observais aussi beaucoup. Tout le groupe était déjà bien professionnel, ils bossaient dur chaque jour. Moi, je voyais ce qui se passait et j’apprenais. Chaque équipe a besoin d’avoir des vétérans en son sein, pour enseigner comment devenir un vrai pro aux plus jeunes. Je me considère vraiment chanceux d’avoir eu de tels mentors. »

Le jeu était-il vraiment plus dur, plus physique dans les années 90 ? 

« Oui, c’était très différent du jeu actuel. Parfois, ça pouvait ressembler à un match de lutte sous les panneaux. Les finales 94 ont été les sept matchs les plus physiques que j’ai joués dans toute ma carrière ! Aujourd’hui, les règles sont différentes. Le défenseur ne peut plus vraiment te toucher, te tenir avec les mains… Il y a beaucoup de choses que les défenses ne sont plus autorisées à faire. Du coup, le jeu est plus rapide, il y a plus de points. Je préfère ça car c’est plus plaisant à voir. J’aime la direction que ça prend. Et comme je l’ai dit, j’aurais bien aimé pouvoir jouer maintenant, car j’aurais été beaucoup plus efficace dans le jeu actuel que dans ces matchs de lutte à l’époque [rires]. »

« Hakeem est venu contrer mon tir au sommet de sa trajectoire ! »

Qu’est-ce qui vous a amené au basket ? 

« Quand j’étais plus jeune, j’étais toujours le gamin le plus grand de mon équipe. Mais le jeu est venu naturellement pour moi. J’ai toujours eu un bon rythme et mon shoot est également venu assez naturellement. J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à jouer, et comme j’avais de bons gênes au niveau de la taille, ça s’est bien passé pour moi. Je suis également assez perfectionniste donc j’aimais bosser sur mon jeu pour devenir le plus fort possible. »

Vous avez grandi dans l’Iowa, est-ce une terre de basket ? 

« Oui, le basket est très pratiqué dans l’Iowa. On a sorti pas mal de bons basketteurs. Le truc là-bas, c’est qu’on regarde surtout l’Université d’Iowa, où j’ai joué. En tout cas, personnellement, je ne regardais pas beaucoup de matchs NBA à l’époque, mais par contre, je suivais chacun des matchs de l’Université. Grandir dans le Midwest, que ce soit dans l’Iowa, l’Indiana, le Michigan, ce sont des terres de basket. »

Aviez-vous une idole en grandissant ?

« Je ne dirai pas que c’était mon idole, mais Dr J. était le premier joueur que j’ai vu à la télé. Et je le voyais voler dans les airs, dunker, j’étais vraiment impressionné. Il n’était pas forcément mon idole mais c’était le premier joueur qui m’a donné envie de jouer comme lui. »

Pouvez-vous nous parler d’Hakeem Olajuwon ? Etait-il possible de prévoir sa carrière de Hall of Famer quand vous l’avez rencontré pour la première fois ?

« Je peux vous donner une stat intéressante pour commencer : de tous les coéquipiers qu’il a connus, je suis celui qui a joué le plus de matchs aux côtés d’Hakeem. J’ai joué 9 ans avec lui. L’histoire que je raconte souvent, c’est celle de mon premier entraînement NBA, lors du camp d’entraînement. J’avais un tir à 4 mètres grand ouvert. Je l’ai pris et Hakeem a surgi du côté faible pour le contrer. Je pensais que c’était carrément impossible de contrer un tir comme ça, au plus haut de sa trajectoire. C’était choquant ! C’est à ce moment-là que je me suis dit que j’étais arrivé à un tout autre niveau de compétition, de qualité athlétique. Et puis, par la suite, pendant 9 ans, j’ai eu l’honneur de jouer avec celui que je considère comme le meilleur joueur au poste bas de toute l’histoire, grâce à ses qualités athlétiques, son jeu de jambes. J’ai énormément apprécié de jouer avec lui car il m’a rendu la tâche facile. Et maintenant, a posteriori, ce sont effectivement d’immenses souvenirs car il a de fait une carrière de Hall of Famer. »

Peut-on dire qu’il était le joueur le plus fort que vous avez vu dans votre carrière ?

« Oui, enfin, j’ai tout de même joué face à Michael Jordan, quand il était à son meilleur niveau [rires]… Et maintenant, on a LeBron qui est extrêmement impressionnant. On a Russell Westbrook qui réalise une saison de folie. James Harden réalise des choses qu’on avait jamais vues auparavant. C’est très dur à dire avec tous ces joueurs incroyables. Mais je dirai, encore aujourd’hui, que Michael Jordan est le plus grand. »

Qui était votre coéquipier le plus proche à Houston ?

« Les Rockets des années 90, qui ont gagné ces deux titres, c’étaient des équipes très soudées. Je pourrais donc nommer pas mal de gars, voire toute l’équipe. Car il faut être aussi soudé que ça pour aller gagner le titre. Mais pour répondre à votre question, je dirai Scott Brooks et Otis Thorpe. Ce sont les deux gars avec qui je passais le plus de temps hors des terrains. Mais on était tous comme des frères, et encore aujourd’hui quand on se voit. »

« Une fête jusqu’au bout de la nuit après le titre »

Vous avez donc gagné le titre en 1994, pouvez-vous nous décrire la sensation que c’est de soulever ce trophée tant convoité ?

« Il y avait tellement d’émotions différentes. Une d’entre elles, c’est le soulagement car c’est tellement dur de gagner le titre, et on consent tellement d’efforts pour y arriver. Mais il y a aussi l’euphorie car on atteint alors le sommet du sport professionnel. Et puis, après le match, après les heures de célébration dans la salle à se congratuler et s’amuser, on est sorti du Summit, et la Richmond Avenue dehors était devenue un parking ! Tout le monde s’était garé là et faisait la fête. Et c’est une toute autre vague d’émotions quand on voit toute la ville de Houston qui fait la fête en votre honneur. Et ça s’est fait sans violence, sans pillage. Tout le monde rigolait et s’embrassait, c’était exceptionnel. En parler à nouveau, ça me file des frissons ! »

Quelle heure était-il quand vous avez vécu tout ça ? 

« Ce qui s’est passé, c’est qu’après tout ça, une fois sorti du Summit, on est tous allé au restaurant où ils avaient organisé une autre fiesta pour nous. Et le jour s’était déjà levé quand je suis rentré chez moi [rires] ! »

Quel est votre moment préféré de ce run jusqu’au titre ?

« On avait commencé la saison par une série de 15 victoires d’affilée, donc ça, c’était déjà très important pour nous. On a pris un très bon départ et ça nous a convaincu qu’on était bon. On a eu cette confiance en nous pendant toute la saison. Mais le moment le plus important, c’était dans la série face à Phoenix. On a perdu nos deux premiers matchs à domicile, et on avait vraiment le moral dans les chaussettes. On est allé à Phoenix et on a gagné les deux matchs là-bas. Je pense que c’est là qu’est née Clutch City, on a retrouvé notre mojo. Et on était lancé vers le titre. »

Par contre, vous n’avez pas été du second titre, en 1995 ? Vous étiez en Grèce, au PAOK, que s’est-il passé ? 

« Les Rockets ne m’ont pas offert de contrat pour revenir. Ils avaient signé Pete Chilcutt dans ce rôle. Et Pete Chilcutt a donc joué ce rôle, et l’a très bien fait durant ce deuxième titre. J’ai donc atterri en Grèce, ce qui a été une très bonne expérience pour moi. J’ai adoré la culture grecque et surtout, j’étais enfin l’option n°1 de mon équipe et ça m’a permis de vraiment développer mon jeu davantage et de devenir plus fort. Quand je suis revenu l’année suivante, à Atlanta, j’étais un meilleur joueur. »

Etait-ce triste pour vous de quitter les Rockets pour la Grèce ?

« Pour sûr. J’avais joué avec les Rockets mes quatre premières saisons et c’était chez moi. J’étais évidemment triste de devoir partir. Mais bon, a posteriori, je pense que c’était une bonne chose pour moi d’aller en Grèce pour m’améliorer en tant que joueur. Et ça m’a également ouvert les yeux sur le confort de la NBA. Quand je suis revenu, j’ai apprécié ça à sa juste valeur. »

Vous êtes revenu en NBA à Atlanta, était-ce difficile de s’adapter à nouveau à un rôle moindre, après avoir été un joueur important en Grèce ?

« C’est toujours difficile d’arriver dans une nouvelle équipe. Il y a toujours une phase d’adaptation où il faut s’intégrer et apprendre la culture de l’équipe. Plus on change d’équipe, plus ça devient facile de s’intégrer mais ce n’est jamais facile. Les Hawks à l’époque était une équipe très soudée et ils m’ont donc rendu la tâche facile. »

Et puis, vous avez à nouveau signé pour les Rockets. Pour un retour à la maison donc…

« Oui, c’était vraiment super que Rudy [Tomjanovich] me rappelle. Et je retrouvais le même rôle que je connaissais déjà. Je me sentais encore meilleur : j’étais devenu un meilleur shooteur, j’avais gagné de l’expérience, j’étais plus mûr. C’était une sensation géniale de pouvoir revenir à Houston. »

« Pour moi, c’était écrit : on allait gagner le titre face à Jordan ! »

Vous avez de nouveau connu de belles aventures en playoffs, notamment en 1997 avec une finale de conférence face à Utah. Que vous a-t-il manqué face au Jazz ? 

« Cette série est encore douloureuse aujourd’hui. J’ai toujours ce trois points de John Stockton dans le match 6 en travers de la gorge ! Cette saison-là, on était persuadé qu’on allait de nouveau gagner le titre. Pour moi, c’était écrit, on allait gagner ! On allait battre le Jazz et en finale, on allait taper les Bulls. C’était notre chance de rédemption. Car quand on a gagné le titre, Michael Jordan avait pris sa retraite. C’était notre chance de battre les Bulls avec Michael Jordan. On allait gagner et tout à coup, Stockton rentre ce tir et on se regardait en se demandant ce qui s’était passé. C’est encore difficile à avaler. »

Est-ce votre plus gros regret ?

« Ce n’est pas comme si on l’avait laissé shooter. Il a rentré un gros tir. C’était un tir à 9 mètres, un tir avec un petit pourcentage de réussite… mais il l’a réussi ! Il faut lui rendre hommage. »

Vous avez joué ensuite avec Scottie Pippen et Charles Barkley, c’était vraiment une constellation de stars, certes vieillissantes, mais une grosse équipe. Pourquoi ça n’a pas pris ?

« On avait Clyde, Hakeem et Barkley. Et ensuite, on a eu Pippen, Hakeem et Barkley. Et depuis, il y a eu beaucoup d’équipes avec un Big Three : Boston, Miami… On a eu un Big Three aussi et c’était un vrai plaisir de jouer avec eux. Et puis, il y avait aussi des gars comme Eddie Johnson et Kevin Willis qui étaient de super vétérans. C’était vraiment sympa de jouer avec tous ces gars-là. »

Comment c’était de jouer avec Charles Barkley ? 

« Je n’ai pas une histoire en particulier mais chaque jour, il arrivait aux vestiaires avec un nouveau sujet de conversation. Et il était toujours marrant ! J’adore Charles. Sa réputation varie mais j’adore sa personnalité, il est marrant, on peut lui parler de tout. Il est différent de toutes les superstars que j’ai côtoyées car la plupart cherche à se cacher du public. Mais Barkley adore ça et il veut cette attention et en joue. J’ai beaucoup apprécié de le voir interagir avec son public. »

Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?

« J’ai gagné une médaille d’or avec l’équipe nationale quand j’étais à l’Université, avant la Dream Team [en 1989 aux Universiade de Duisbourg, ndlr]. Se tenir sur la plus haute marche du podium avec la médaille d’or autour du cou, c’est un immense souvenir. Et puis, le titre NBA. C’est difficile de faire mieux que ça. J’ai beaucoup de bons souvenirs et je ne préfère pas choisir en fait. »

Vous avez joué avec les Hornets en 2001-02, en fin de carrière. Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps pour vous de raccrocher ?

« Cette dernière année avec les Hornets m’a dit qu’il était temps. Car mon corps ne voulait plus faire ce que ma tête voulait qu’il fasse. C’est à ce moment-là qu’on le sait. Car dans la tête, tout va encore très vite, mais le corps ne suit plus. Et il n’y a jamais vraiment suffisamment de temps dans une saison NBA pour retrouver ces sensations. Cette dernière saison a été vraiment rude. C’était douloureux, je n’étais pas bon et je savais que c’était fini pour moi. Je n’y arrivais plus. »

« Le shoot de Klay est le modèle ultime »

Quel est votre premier souvenir basket ? 

« Mon grand-père avait mis un petit panier dans son sous-sol. J’avais deux ans et je shootais dessus. Je n’ai pas de mémoire de ça mais j’ai le souvenir des photos qui montrent ça. C’était naturel pour moi. Un don de la nature. »

Qui était votre adversaire le plus coriace ?

« Danny Manning. Quand j’ai joué face à lui à l’Université, avant sa blessure au genou, c’était un joueur incroyable. Et il serait probablement devenu un des meilleurs joueurs de l’histoire s’il n’avait pas eu à subir trois opérations des ligaments croisés. Un autre gars, c’était aussi Detlef Schrempf. J’ai joué face à lui très souvent quand il était à Seattle. Et c’était vraiment très compliqué car il n’avait pas la moindre faiblesse dans son jeu. On ne pouvait pas vraiment lui retirer quoi que ce soit car il avait toujours une parade et une autre manière de vous battre. »

Quelle équipe a été la plus dure à jouer ?

« Les Knicks pendant les finales. C’était vraiment dur car c’était tellement physique. Je jouais face à Charles Oakley et Anthony Mason. Ces deux gars-là étaient bien plus physiques que moi ! Et puis, la pression inhérente des finales ajoutait à tout ça. Surtout au Madison Square Garden, on pouvait littéralement sentir la pression, ce poids sur nos épaules. C’est vraiment crevant que ça en devient difficile de jouer. Mais c’est tellement euphorisant aussi quand on gagne. On relâche toute cette pression. »

Quelle serait la Dream Team des joueurs avec lesquels vous avez joués ? Je crois que j’ai une idée pour le poste de pivot…

« [rires] Oui, au pivot, c’est évidemment Hakeem. Pour le meneur, je vais dire Steve Francis. J’étais en fin de carrière quand j’ai joué avec lui, il était jeune mais il était vraiment super. En arrière shooteur, c’est évidemment Clyde Drexler. Au poste d’ailier, euh… Avec qui ai-je joué à l’aile ? »

Scottie Pippen peut-être ?

« Mouais, il n’était pas très fort quand il était avec nous. [longue hésitation] Je pense que je vais mettre Steve Smith. J’ai joué avec lui à Atlanta, c’était un très bon joueur et un super coéquipier. Et pour le poste d’ailier fort, je vais mettre Otis Thorpe. Otis et moi, on a joué longtemps ensemble et il était parfait dans son rôle. »

Une dernière pour la route, et pas des moindres : puisque vous étiez un shooteur, qui est le meilleur shooteur actuellement en NBA ?

« J’en parlais l’autre jour. Je disais que Steph Curry est le meilleur shooteur de l’histoire. Mais en termes de pure technique et de forme, le shoot de Klay Thompson est le plus correct. Si on parle d’enseigner la technique de tir, le shoot de Klay est le modèle ultime. Mais Steph a un tel rythme, un tel sens du cercle, une telle distance, c’est du jamais vu. Et j’ai pourtant joué face à son père Dell, qui était aussi un grand shooteur. Mais Steph est bien meilleur que son père [rires] ! »

Propos recueillis à Portland

Illustration : Harrison Freeman

https://www.youtube.com/watch?v=rjudYxDIKZ0

https://www.youtube.com/watch?v=QvZi_JbAtNk

Nos précédents épisodes

Matt Harpring, sniper derrière l’arc… et derrière le mic’ !

Corey Maggette, la folie des années 2000

Dans les couloirs du temps avec Mike Miller 

Brian Grant, le guerrier au grand coeur

Michael Finley, la panthère noire du Texas

David Wesley, le prototype du underdog NBA

Metta World Peace se souvient de Ron Artest

Tim Hardaway, le vrai père du « dribble croisé »

Vitaly Potapenko, le train ukrainien

Hersey Hawkins, un All Star très discret

Dell Curry, l’Original Gangster

Darrell Armstrong, la sauterelle du Magic

Michael Cage, le rebond et le style

Stacey Augmon, le Plastic Man se plie au jeu

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *