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[Throwback Thursday] Dans les couloirs du temps avec Mike Miller

mike-millerChaque jeudi, Basket USA vous propose son « Throwback Thursday », votre moment détente et nostalgie de la semaine. Après Matt Harpring et Corey Maggette, on poursuit aujourd’hui avec Mike Miller, l’actuel vétéran des Nuggets, ancien sniper attitré du Heat lors de ses deux titres en 2012 et 2013. 

Expliquant récemment que « tous ses potes sont à la retraite« , Mike Miller sait bien qu’il est plus proche de la fin que du début de sa carrière. Du coup, il a accepté volontiers de répondre à nos questions qui penchaient clairement vers le passé.

De ses débuts en Floride, à la fac d’abord puis au Magic ensuite, à ses grandes années à Miami aux côtés du « Big Three », en passant par Bonzi Wells, Darko Milicic ou encore Michael Dickerson à Memphis, Mike Miller remonte avec nous dans les couloirs du temps pour une session « Throwback » un peu spéciale, avec un joueur encore en activité… mais parmi les derniers survivants des années 2000 !

L’ancien rookie de l’année en 2001, meilleur sixième homme en 2006 et double champion en 2012 et 2013 est une mémoire vivante de la Grande Ligue. Il a côtoyé les plus grands, la preuve…

« Jouer aux côtés de Jason Williams, c’était du pain béni »

Mike, vous en êtes à votre 17e saison en NBA, on va donc remonter avec vous dans le passé sur des thèmes spécifiques. Pour commencer, qui est le dunkeur le plus spectaculaire avec lequel vous avez joué ?

« LeBron. Ou T-Mac. »

mike-millerJ’ai d’autres noms si vous voulez : Stromile Swift, Hakim Warrick…

« Stromile Swift, oui. Ce sont des bons choix. Un dunk dont je me souviens en particulier ? Celui de Stro sur Yao Ming, ça c’était un bon gros dunk ! »

Le meilleur shooteur avec qui vous avez joué ?

« Ray Allen, pour sûr. Wesley Person était bon aussi. Juan Carlos Navarro ? Il pouvait vraiment shooter aussi. »

L’adversaire le plus coriace dans un concours de tirs face à vous ?

« Soit James Jones, soit Ray Allen. »

Le joueur le plus fou que vous avez côtoyé ? J’ai une liste assez longue pour celui-ci…

« [rires] Ah oui ? Vas-y, envoie. »

Bonzi Wells ?

« [rires] Donne moi le prochain sur ta liste. »

Darko Milicic ?

« Darko ? Ah oui, lui, il était un peu fou. Non pas d’anecdote en particulier, juste une accumulation de beaucoup de petites histoires [rires]. »

Mark Madsen ? 

« Mad Dog ? Non, c’est un bon gars ! Il pouvait avoir l’air fou mais c’était un bon gars. »

J’avais également mis Gilbert Arenas, JaVale McGee, Nick Young de l’époque des Wizards…

« Oui, oui, c’est une bonne petite liste que tu as là. Tu as bien fait tes recherches… Nick Young était bien quand je jouais avec lui. Il était dans sa deuxième année en NBA. C’est à Los Angeles qu’il est devenu Swaggy P. »

J’avais aussi DeShawn Stevenson, avec son tatouage d’Abraham Lincoln sur le cou par exemple…

« Non, ce ne sont pas forcément des gars foufous pour moi. C’est simplement qu’ils ont des personnalités un peu différentes des autres. C’est pour ça qu’ils sortent du lot. »

Le meneur de jeu avec lequel vous avez préféré jouer ?

« Jason Williams. C’était vraiment excellent de jouer à ses côtés. Pour un shooteur comme moi, c’était du pain béni. Il savait vraiment comment jouer au basket.

« T-Mac fait partie des meilleurs scoreurs de l’histoire pour moi »

Le coéquipier qui vous a le plus aidé ? Votre mentor si l’on peut dire ?

MILLER MCGRADY« Grant Hill. Il m’a énormément apporté quand j’étais un rookie. Lui et T-Mac m’ont tout appris quand je suis arrivé dans la ligue. Que ce soit sur le terrain ou en dehors. Ils m’ont donné tous les bons conseils. »

Grant Hill était malheureusement dans une période compliquée à Orlando avec toutes ses blessures à gérer…

« C’était forcément très difficile pour lui à l’époque mais il était là, avec l’équipe, pour s’occuper de ses coéquipiers. J’avais 19 ans à l’époque et j’avais encore tout à apprendre. Tomber dans la même équipe que Grant Hill et T-Mac a été un énorme avantage pour moi dans ma carrière. »

Jouer contre T-Mac à l’entraînement chaque jour, ça devait être quelque chose à l’époque ?

« Oui, c’était vraiment exceptionnel. Pour moi, il fait encore partie des meilleurs scoreurs de l’histoire. Il était incroyable. Si je ne dis pas de bêtises, il a été le meilleur scoreur de la ligue pendant trois ou quatre ans d’affilée [deux en fait : 02-03 et 03-04]. »

Pensez-vous que McGrady à son meilleur, et LeBron James à son meilleur sont deux joueurs comparables ? Du fait de leur poste d’ailier et de leur capacité à tout faire sur un terrain de basket.

« Oui, c’est une comparaison qui se tient. Si on ne prend pas en compte le nombre de victoires ou les titres, oui. Il pouvait tout faire sur le terrain. Il était un passeur sous-estimé, un bon rebondeur. Il pouvait scorer face à n’importe qui. Il n’était pas seulement très bon, c’était un basketteur génial. »

Question délicate car vous avez joué avec les deux mais qui choisissez-vous : Pau ou Marc Gasol ?

« [soupir] C’est effectivement une question piège ! Mais ils sont très différents. Je pense vraiment qu’ils pourraient très bien jouer ensemble [comme avec l’Espagne…]. Ce sont deux intérieurs avec beaucoup de qualités techniques, deux très bons joueurs et de très bons coéquipiers. L’un est très physique et plutôt concentré sur la défense et l’autre est plus attaquant… Et encore, ils sont tous les deux très doués offensivement. Ils sont différents dans leur manière de se comporter sur le terrain. Marc recherche plus le contact physique par exemple. »

Pouvez-vous nous dire un mot de Michael Dickerson, votre coéquipier à Memphis et un joueur des années 90 souvent oublié ?

« Oui, j’ai joué avec lui pendant un petit moment. Malheureusement, les blessures l’ont privé d’une partie de sa carrière. Il était vraiment un des très bons défenseurs de la ligue, que ce soit sur l’homme ou en défense collective. C’est vraiment dommage qu’il ait été frappé par tant de blessures. Sans ça, il aurait certainement réalisé une belle petite carrière en NBA. »

Racontez-nous comment c’était de jouer avec Bonzi Wells ?

« C’était vraiment très plaisant. Bonzi était un compétiteur. C’était un bon coéquipier, un bon gars dans les vestiaires. Il a eu cette réputation mais c’était juste un gars avec une forte personnalité, pas forcément comme les autres. »

« Avec Miami, toute la saison était comme une Finale NBA »

Et Gilbert Arenas ? Etait-il vraiment dingue ?

« Il était excellent aussi. Un joueur incroyable. Mais il n’était pas non plus si fou. C’est simplement parce qu’il était un peu différent. Mais tout le monde est différent, et c’est bien comme ça. Après, c’est vrai qu’il avait une éthique de travail assez exceptionnelle, il était toujours à la salle pour prendre soin de son jeu. C’est aussi un des meilleurs scoreurs avec lesquels j’ai joué. »

mike-miller-2Vous avez ensuite été de l’aventure du « Big Three » au Heat, on imagine que c’est la meilleure période de votre carrière, non ?

« Quand on gagne des matchs, c’est toujours plus plaisant. On avait un super groupe de joueurs, une grosse équipe. On a gagné deux titres, c’est forcément un grand souvenir. »

Et puis, vous étiez l’équipe détestée à l’époque ! Avec énormément d’attentes autour de l’équipe. Etait-ce vraiment difficile de supporter tout ce poids et cette pression médiatique quotidienne ?

« On s’y habitue en fait. Quand j’y repense, je me dis que c’était assez fou mais dans le fond, on s’y est fait assez rapidement. Et je pense que ça nous a quand même aidé en fin de saison. Ça nous a aidé à souder le groupe et quand on est arrivé en finale NBA, on était déjà habitué à jouer avec tout ce tapage médiatique. Toute la saison, on avait joué comme si c’était déjà les finales… »

Vous avez également brillé lors de ces finales 2012, avec ce Game 5 à 23 points à 7/8 à trois points. Diriez-vous que ces deux titres sont le sommet de votre carrière ?

« Oui, c’était vraiment bien. Je dirai que ça l’est, oui. Sachant le stade de la compétition, tout ce qui entoure le match. C’est clairement un moment très spécial pour moi. »

Est-ce la sensation ultime du basketteur : de se sentir comme ça « in the zone » dans un tel contexte ?

« Je ne sais pas si c’est le moment où je me suis le mieux senti sur un terrain de basket. Mais vu la gravité du moment, la scène des finales NBA, et tout ce qui se passe autour, c’est fort probablement le meilleur moment de ma carrière. Probablement. »

Pour finir, vous avez été un des premiers joueurs à sortir de Florida pour réussir une grosse carrière NBA, vous considérez-vous un peu comme le Père des Gators, désormais nombreux dans la ligue ?

« Ma période à Florida fait encore partie de mes meilleurs souvenirs, c’était une bonne étape de ma carrière. J’ai encore des liens très solides avec le coach [Billy Donovan]. Et ça ne risque pas de changer. Quant à l’équipe double championne, ils étaient très bons. J’étais fier de leur réussite. »

Propos recueillis à Portland

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