Terrence Ross, Raptor de cœur

Le 25 janvier 2014, Terrence Ross prenait feu et scorait 51 points face aux Clippers. C’était sans aucun doute le principal fait d’armes de l’arrière durant ses quatre saisons et demi passées chez les Raptors. Un exploit jamais réitéré depuis pour le désormais joueur du Magic. Transféré mi-février dernier contre Serge Ibaka, Ross va connaître son premier retour sur ses anciennes terres canadiennes mardi prochain.

« J’ai passé la première partie de ma carrière là-bas, et je suis certain que ça va être génial de voir les gens et que tout le monde sera un peu touché, » énonce-t-il. « Ça va être sympa d’y retourner. Tout le pays supporte les Raptors. C’était une super sensation. »

Même s’il n’a jamais été un joueur majeur de l’équipe, le role player devrait être salué par le public. En passant du Canada à la Floride, il a vu son rôle évoluer. Non pas qu’il soit devenu la superstar du Magic, mais Orlando attend plus de lui. Il est d’ailleurs titulaire depuis son arrivé, chose qu’il n’avait pas connue cette année avec les Raptors.

« Je veux qu’il pense en scoreur, pas seulement en troisième ou quatrième option, note son coach Frank Vogel. C’est un jouer athlétique. Il fait beaucoup de bonnes choses, c’est un homme à tout faire. Il est très solide en défense. C’est le genre de joueur qu’on veut ici : des gars complets des deux côtés du terrain. »

Des louanges comparables à celles du GM de l’équipe selon qui Ross était le joueur qu’il fallait au Magic. Avec l’arrivée de ce dernier, Vogel a pu redécaler Aaron Gordon vers son poste 4 naturel.

Pourtant, pour l’heure, son rendement est quasi similaire à celui qu’il avait à Toronto malgré un temps de jeu plus conséquent. Moins adroit, Ross score même un peu moins lorsqu’on ramène sa moyenne sur 36 minutes. Sur ces quatre derniers matches, l’arrière bondissant connaît un mieux. Il a retrouvé de l’adresse (49%) pour tourner à 16,5 points de moyenne.

Aussi, Ross a un argument de choix à faire valoir. Malgré ses 26 ans, il est l’un des joueurs du Magic le plus capé en playoffs. L’an passé avec les Raptors, et Bismack Biyombo d’ailleurs qu’il retrouve à Orlando, il a connu la finale de conférence face aux futurs champions.

« Faire les playoffs, aller si loin, c’était une grosse réussite pour l’équipe et pour moi. Jouer six matches face aux champions, c’était sympa et c’est quelque chose que tu peux toujours regarder en arrière et dont tu peux te servir comme expérience. »

Ross a bien l’intention d’importer cette culture de la gagne ici, pour suivre les traces des Raptors. Pour l’heure son arrivée s’est soldée par six victoires en quatorze matches. Mais trois victoires sur les quatre derniers. Les Raptors eux, qui restent sur cinq victoires de rang, en ont gagné 10 sur 15.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.