Depuis le début de saison, Indiana souffre sous les panneaux, et Dwight Howard a appuyé là où ça fait mal. L’intérieur d’Atlanta compile 23 pts et 20 rbds pour permettre aux Hawks de s’imposer 96-85 sur le parquet des Pacers. A ses côtés, Paul Millsap enfonce le clou avec 18 pts et 11 rbds.
Sans doute le meilleur joueur des Hawks depuis le début de saison, Howard a dominé de la tête et de ses larges épaules les Pacers. Sa première mi-temps est un modèle du genre. Main gauche ou main droite, alley oop, rebond offensif… Il livre une prestation presque parfaite face à des Pacers qui paraissent tout petit à ses côtés. C’est lui qui donne 17 points d’avance (43-26) après 5 minutes dans le 2ème quart-temps. Heureusement pour Indiana, Paul George est de retour, et il limite la casse à la pause (49-44).
Un 19-2 fatal…
Au retour des vestiaires, Myles Turner plante un 3-points mais Howard lui chipe un énième rebond offensif qu’il claque dans le cercle. C’est le résumé de la rencontre… Les Hawks qui se projettent vite vers l’avant, reprennent 11 points d’avance (62-51). Mais ils n’arrivent pas à tuer le match, et sur un coast-to-coast, Monta Ellis ramène les Pacers à -1 (65-64). Le problème, c’est que derrière Indiana va connaître un très gros coup de moins bien. Ils encaissent un 19-2, et ne vont pas inscrire le moindre panier lors des quatre premières minutes du 4e quart-temps.
C’est Millsap, cette fois-ci, qui leur donne le tournis, au rebond offensif comme Howard, ou en pénétration avec son traditionnel spin move. A 7 minutes de la fin, les Pacers sont relegués à -20 (88-68). La messe est dite et les Hawks retrouvent une partie de leur basket après deux prestations décevantes face aux Knicks et les Pelicans. Quant aux Pacers, il y a un vrai gros problème sous les panneaux, et il semble impératif de trouver des solutions car la paire Turner-Jefferson n’apporte pas assez de rebonds et d’intimidation.