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Equipes éliminées – Les gagnants et les perdants des finales de conférence

rashard-lewisAlors que les Celtics et les Lakers se préparent pour le classico, revenons sur les deux autres demi-finalistes et tentons de voir qui sont ceux qui auront bénéficié de leur « playoffs run » et ceux qui au contraire ont infligé un coup sévère à leur réputation/valeur/statut.

Orlando

Les gagnants : J.J. Redick et Jameer Nelson

Du côté d’Orlando, la déception est évidemment énorme, après deux premiers tours extrêmement bien maîtrisés. Le problème est que l’on retiendra surtout ce nouvel échec dans la conquête du titre, et encore plus le manque de solutions affiché face aux hommes en vert. Les motifs de satisfaction sont minces, mais l’on peut tout de même penser que J.J. Redick et Jameer Nelson sont ceux qui sortent le plus avec la tête haute.

Le premier a été un des seuls remplaçants d’un effectif annoncé comme pléthorique, à avoir de l’impact sur le terrain. Sa bonne défense sur Ray Allen (sur qui il avait déjà bien défendu l’année passée) et ses 11 points de moyenne (avec une pointe à 16 lors du match 2) lui ont valu d’être utilisé comme 6ème homme au détriment d’un Michael Pietrus transparent (son temps de jeu très limité n’est pas forcément étranger à cela, mais Mike n’aura vraiment pas obligé son coach à changer d’optique). Redick aura peut-être coûté le match 2 à son équipe en ne demandant pas le temps mort à temps, mais il a probablement gagné du temps de jeu pour la saison à venir ou de la valeur sur le marché des transferts.

Quand à Nelson, il est gagnant… par défaut. Brillant lors des deux premières séries, il aura réalisé de bonnes séquences face aux Celtics. Bien qu’on lui reproche son manque de qualités en tant que playmaker, il apparaît clairement comme l’option offensive numéro 2 de l’équipe, un rôle qui aurait dû revenir en principe à Vince Carter et qui aurait pu être convoité par Rashard Lewis. En parlant de ces deux là…

Les perdants : Rashard Lewis, Vince Carter et Stan Van Gundy

Rashard Lewis aura gagné un titre pendant ces playoffs, celui de joueur ayant généré le plus de blagues : « t’aurais pas un GPS, je cherche Rashard Lewis ?  » ou encore « tu crois qu’il a payé combien sa place pour assister au match depuis le terrain ? ». On ne va pas revenir une nouvelle fois sur le montant de son contrat, mais il est clair que l’ailier aura passé une saison galère et doit absolument faire évoluer son jeu car face à une équipe qui défend bien la ligne à 3 points, il devient inutile. On a plus vu Carter mais le constat n’est pas moins cruel en ce qui le concerne. Ses shoots forcés, son manque d’impact, son incapacité à faire jouer l’équipe et sa défense souvent suspecte… autant d’eau apportée au moulin de ses détracteurs qui voient en lui un soliste au mental friable, et ce ne sont pas les deux lancers manqués à la fin du match 2 qui vont leur faire penser le contraire.

Au final, c’est surement Van Gundy qui risque de payer les pots cassés. Constat injuste si l’on considère le peu d’implication de certains de ses joueurs, mais le peu de marge de manœuvre dont dispose la franchise cet été pourrait couter cher à Stan qui se retrouve dans la position du fusible idéal tant on imagine mal la franchise floridienne garder l’ensemble de son personnel en vue de la saison prochaine. On pourra tout de même lui reprocher de ne pas avoir cherché à développer des alternatives au jeu basé sur le tir à trois points et de ne pas avoir su intégrer Brandon Bass à ses rotations pour offrir du soutien à un Howard bien esseulé dans la peinture. Mais comme tout fonctionnait bien jusque-là…

Phoenix

Les gagnants : Goran Dragic, Alvin Gentry et Steve Kerr

La situation de Phoenix est bien différente de celle d’Orlando après cette nouvelle élimination face à l’un des cadors de la conférence ouest. Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, personne ne misait un kopek sur la bande de Nash avant la course finale, et ce malgré une saison régulière très aboutie. Ensuite, les Suns auront réussi un très bon parcours, notamment en sweepant leur bête noire, les Spurs de Tim Duncan, TP et Manu Ginobili.

Enfin, ils sont tombés les armes à la main face à une escouade menée par un Kobe Bryant stratosphérique qui réalise sur cette série l’une des plus belles performances de sa carrière. Ainsi, à l’heure de partir en vacances, nombreux sont ceux qui auraient pu prétendre au titre de « gagnant », mais l’on retiendra deux hommes. On commence avec Goran Dragic qui se sera fait un nom pendant ces playoffs, à l’image du reste du banc d’ailleurs. Lui que l’on n’attendait pas vraiment aura réalisé des performances de tout premier ordre avec en point d’orgue sa performance lors du match 3 face à San Antonio avec 26 points (en 17 minutes et 27 secondes!!!) et une très bonne défense sur Tony Parker. Ajouté à cela un jeu spectaculaire (Bill Simmons d’ESPN fait de lui le deuxième « étranger » le plus « flashy » après Manu Ginobili) avec des highlights superbes (son spin move/layup désaxé face au Lakers est un vrai bijou) et l’on se dit que l’avenir lui appartient sur le terrain et dans le cœur des fans. De quoi envisager la retraite de Steve Nash plus sereinement ?

Si Dragic a pu briller, il le doit en grande partie son coach, Alvin Gentry. S’affranchissant des méthodes imposées par Mike D’Antoni et Terry Porter, Gentry n’a pas hésité à faire appel tout au long de la saison à ses remplaçants, et à continuer dans cette voie lors des playoffs. Comble de la réussite, la réserve des Suns s’est révélée une des meilleures, si ce n’est la meilleure de toute la ligue, gagnant des matchs mal embarqués (comme le match 3 face aux Lakers), et ce, sans noms flashy à priori. Une autre belle réussite de Gentry est d’avoir su faire preuve d’adaptabilité et d’audace, notamment en ayant recours à une défense de zone qui aura ralenti les angelinos. Les fans des Suns peuvent enfin se remettre du départ de D’Antoni, leur équipe est entre de bonnes mains.

Dernier gagnant mais pas des moindres, le GM Steve Kerr. Pourtant, depuis sa prise de fonction, les choses avaient pris un mauvais tournant entre le départ de D’Antoni et le recrutement du Shaq, mettant ainsi fin à l’ère de l’attaque en « 7 seconds or less ». Cette saison, convaincu qu’il ne peut pas jouer le titre avec l’effectif actuel, il essayera de transférer Amare Stoudemire jusqu’à la date limite des transferts, mais sans succès. Au final, Amare est resté, le groupe a réalisé une très belle deuxième partie de saison avec un jeu léché et les Suns sont passés prêts d’accéder à leur premières finales. Lucky Steve !

Les perdants : Steve Nash et Grant Hill

Steve Nash et Grant Hill n’ont pas déçu, bien au contraire. Nash aura été le général que l’on connait, doublé du guerrier ultime que l’on retrouve à chaque playoffs. Quand à Grant Hill, sa cure de jouvence ne finit plus d’impressionner, lui qui se sera coltiner le meilleur attaquant adversaire en défense lors de chaque série. Après avoir mis Manu Ginobili sous l’éteignoir, il aura réalisé une très bonne défense face à Kobe, mais à la lumière de la fin du match 6, on se rend compte qu’il n’y a pas grand-chose à faire quand Bryant est dans cette sphère-là.

Si les deux se retrouvent « perdants », c’est parce qu’ils ont surement « laissé passer » leur meilleure chance de titre. Amare pourrait partir cet été et rien ne dit que la formidable cohésion trouvée cette saison pourra être maintenue. Pourtant, si l’on fait la liste des grands joueurs qui méritent un titre avant de tirer leur révérence, Nash devait être tout prêt du sommet et Hill pas très loin derrière. Souhaitons-leur d’avoir une dernière ( ?) occasion de décrocher le Graal la saison prochaine.

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