Paul George sort grand vainqueur de son duel face à Jimmy Butler

Avant qu’il ne se blesse gravement à la jambe, Paul George était le joueur qui montait dans la Conférence Est. Bon défenseur, l’ailier des Pacers s’était chaque été donné les moyens d’étoffer son arsenal offensif jusqu’à devenir un vrai rival pour LeBron James (et son Heat, à l’époque). 

Paul George en reconquête

Depuis, et l’an passé notamment, c’était Jimmy Butler qui avait pris la place vacante. L’ailier des Bulls, également reconnu avant tout pour ses qualités défensives, est allé se chercher tout seul une première cape All Star, un honneur mérité.

Hier soir, les deux hommes s’affrontaient et c’est Paul George (33 points à 11/24 aux tirs, 8 rebonds) qui a remporté ce duel face à Jimmy Butler (16 points à 4/10 aux tirs, 5 rebonds, 5 passes)… et il a également remporté la victoire (104-92).

« J’ai confiance en mes capacités de faire la différence dans le crunch time, » expliquait Paul George sur NBA.com. « Je suis prêt pour saisir ma chance. J’aime ces moments où j’ai la balle entre mes mains et je dois faire le bon choix. »

Agressif vers le cercle pour contrecarrer la tendance des Pacers à se contenter de shoots en périphérie, Paul George a joué avec une énorme intensité. Parfois trop, avec en l’occurrence une nouvelle faute technique en troisième quart, après avoir remis en cause la décision arbitrale. Attention à ce que ça ne devienne pas une vilaine habitude…

« Je sais bien que quand la faute est sifflée, je ne peux pas changer la décision. Je suis tellement dans le match que ça me met parfois en rogne et ça me frustre, » explique-t-il dans le Indy Star. « Je dois essayer d’être plus calme et arriver à tourner la page plus rapidement. Quand je n’obtiens pas de coup de sifflet, ça me rend plus agressif encore. »

Jimmy Butler (et les Bulls) encore à plat

Les Pacers auront effectivement besoin de leur superstar, plus forte que jamais, pour essayer de retrouver les playoffs cette saison. Pour cela, Paul George doit parvenir à totalement maîtriser ses émotions.

En face, côté Bulls, ce n’était pas la même intensité. Les joueurs de Fred Hoiberg sont encore tombés à plat, à l’image d’un Jimmy Butler qui n’a par exemple pas été à la hauteur de l’événement avec un petit 4/10 aux tirs. Même si c’est globalement toute l’équipe qui a été maladroite.

« On a des hauts et des bas. On n’a pas du tout été bon dans l’exécution des systèmes, » s’est lamenté l’ailier dans le Chicago Tribune. « Ça dépend des soirs en fait. Mais globalement, on doit être plus constant. Il faut être honnête, ils nous ont dominés dans tous les compartiments du jeu. »

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