C’est avec beaucoup de scepticisme que Zach LaVine a été repositionné à la mène la saison passée. Attaquant naturel, dunker spectaculaire, le joueur ne semblait pas avoir les qualités pour organiser le jeu, bien qu’il avait déjà occupé cette position à UCLA. C’était vite oublier qu’il n’avait que 19 ans et donc beaucoup de temps pour apprendre et maîtriser les spécificités de ce poste. À l’aube de sa seconde saison professionnelle, le vainqueur du dernier Slam Dunk Contest se dit aujourd’hui bien plus à l’aise, d’autant qu’on devrait désormais le retrouver davantage au poste 2.
« C’est mon environnement naturel, j’imagine, » dit-il au Star Tribune. « J’ai toujours senti que je savais scorer. Je n’ai jamais dû y réfléchir. L’an passé, je devais réfléchir au fait d’impliquer tout le monde plutôt que de me trouver des opportunités, et cela m’a un peu bloqué au début. Vers la fin de la saison, j’ai commencé à trouver mon rythme. Désormais, je me sens à l’aise sur les deux postes. Je sais quoi faire. »
Sam Mitchell : « Il peut créer son tir, mais aussi pour ses coéquipiers »
Avec près de cinq kilos de muscle supplémentaires et une mécanique de tir travaillée au cours de cet été, le joueur s’est durement préparé. De cette manière, Minnesota pourra aussi bien se servir de lui à la création ou à la finition, ce qui sera d’une grande aide au relais de Ricky Rubio pour conserver de la vitesse ou de Kevin Martin pour amener un supplément d’agressivité.
« Cela a vraiment aidé Zach d’avoir le ballon dans les mains et de devoir créer l’an passé, » confirme Sam Mitchell, le coach intérimaire des Wolves. « Le fait de pouvoir faire ces deux choses va aider son développement. Il peut créer son tir mais il est aussi suffisamment confiant pour créer pour ses coéquipiers. Je vais vous dire ceci : quand il va se mettre en marche, il va vraiment se mettre en marche. »
Sam Mitchell n’est d’ailleurs pas le seul à être impressionné par son dunkeur fou : Shabazz Muhammad est revenu dithyrambique de ses premiers entraînements avec son coéquipier.
« Il est tellement rapide. Quand il joue meneur et porte le ballon, il est trop rapide. Même à l’arrière, il est rapide et athlétique. Pour moi, il est devenu encore plus rapide. Il peut aussi jouer à beaucoup de positions. Nous sommes vraiment complets. Ce sera une année plaisante. »
Si la vitesse n’a jamais vraiment préoccupé les détracteurs de Zach LaVine, ce sera justement sa faculté à gérer le tempo de son équipe qui sera observée la saison prochaine. Exactement comme ce fut le cas pour un autre ancien joueur de UCLA, un certain Russell Westbrook.