Danny Granger à 22 ans en 2005, respectivement 21 et 23 ans pour Brandon Rush et Roy Hibbert en 2008, presque 24 ans pour Tyler Hansbrough en 2009, soit à peu près le même âge pour Miles Plumlee en 2012 ou encore Solomon Hill à 22 ans en 2013, l’historique des choix de draft d’Indiana montre que la franchise sélectionne régulièrement des joueurs ayant effectué plusieurs années à l’université. Comme il l’explique à l’Indianapolis Star, le président des Pacers préfère ce profil pour la simple et bonne raison de la maturité.
« Ils sont plus faciles à vivre, ils sont prêts à jouer quand ils arrivent, on a pas besoin de passer du temps supplémentaire avec eux. Il y a beaucoup d’avantages. S’ils peuvent jouer, ils peuvent jouer. Vous savez à quoi vous attendre, ils ont été sur les terrains plus longtemps, je n’ai tout simplement aucun problème à les choisir. Je pense que si vous avez une équipe âgée, c’est plus facile d’amener un joueur de 21 ou 22 ans qu’un joueur de 18 ou 19. » a t-il confié.
« Les autres équipes privilégient tellement les gars jeunes »
Aussi, le Hall of Famer a ajouté qu’il privilégiait les joueurs polyvalents, quel que soit leur poste de prédilection.
« Je les aime longs, athlétiques et capables de jouer plusieurs positions, que ce soit 2-1, 1-2, 3-4 ou 4-3. J’aime les gars qui jouent dur et l’âge n’est pas un souci pour moi, contrairement à ce que cela peut être pour d’autres. Si vous regardez les chiffres, ils privilégient tellement les gars qui sont jeunes. Si vous avez 22 ans, vos données seront largement plus observées qu’à 19. Je me fous d’avoir des gars qui ont fait quatre ou trois ans d’université. Cela ne me préoccupe pas du tout. »
Est-ce le signe d’une affection particulière pour Willie Cauley-Stein, Frank Kaminsky ou Sam Dekker, tous issus d’un cursus long de trois ans ou plus ? On sait notamment Larry Bird grand amateur de l’intérieur de Wisconsin. Avec le 11e choix de draft en sa possession, il sera probablement en mesure d’en sélectionner un des trois et tous sont en mesure de contribuer plus ou moins de suite. Hormis le faux-pas de cette saison, largement attribuable aux blessures, Indiana est habitué au succès et l’apport d’un joueur déjà prêt sera certainement un atout dans l’optique de retrouver les playoffs.