Charles Barkley peut à nouveau se faire péter la panse, les Lakers ont gagné un match. Malgré les belles promesses défensives et collectives affichées dimanche au Staples Center, le pire départ de l’histoire de la franchise aux seize bannières n’est pas encore rangé dans le placard des incidents.
« Il n’y a pas de joie excessive, on a gagné et il faut juste se concentrer sur le prochain match », confiait Byron Scott dans l’Orange County Register après le dépucelage de ses Lakers 2014-2015.
Avec Memphis et New Orleans à l’extérieur, les Warriors et les Spurs à domicile, le calendrier angeleno réserve peut-être une nouvelle série de revers. Même si Kobe Bryant pense évidemment autrement.
« Je ne serais pas surpris qu’on gagne les deux prochains matches, et ça doit être notre objectif » annonce-t-il, histoire que ses coéquipiers ne se relâchent pas.
La bonne nouvelle pour les Lakers, c’est que les 37 shoots et 44 minutes de Kobe face à Phoenix ne se reproduiront pas si Jeremy Lin récidive sa performance dominicale. Quand il cesse d’être dispendieux avec la gonfle et sélectionne mieux ses tirs et ses drives, l’ex-supposé remplaçant de Steve Nash élève le collectif. Byron Scott lui rabâche la rengaine depuis le camp d’entraînement. Dimanche, avant le match, Byron Scott a demandé à Jeremy Lin de sortir de sa zone de confort et d’être plus agressif.
« Le fait qu’il m’ait dit ça m’a encore donné le sentiment d’avoir le feu vert », a commenté l’ancien de Harvard après coup. « Les gars ne se contentaient pas de donner le ballon à Kobe et de s’écarter, tout le monde s’est mis au diapason », se réjouissait le double finaliste sur le banc des Nets.
La durée et la constance sont maintenant les plus grands défis de Jeremy Lin. Ce sont les mêmes challenges qui attendent les Lakers.