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Touché, mais pas coulé, LeBron James enterre les Bobcats

LeBron JamesMiami sera donc la seule équipe invaincue en demi-finale de Conférence de ces playoffs 2014. Telle l’exception qui confirme la règle, sans forcer son talent, le Heat a disposé de Charlotte une 4e fois en moins de dix jours (98-109). Les Floridiens ont fait la différence après le repos, profitant des nombreuses pertes de balle des Bobcats, privés de leur atout n°1 pour ce match, Al Jefferson. A l’image de ses coéquipiers, LeBron James est monté en régime au fil de la rencontre, et son choc genou contre genou avec Bismack Biyombo en début de 3e quart ne l’a aucunement stoppé (19 de ses 31 points inscrits après le choc, 7 rebonds, 9 passes). En face, Kemba Walker (29pts, 5rbds, 5pds) a tout tenté, mais les protégés de Michael Jordan étaient tout simplement moins forts, moins armés, pour titiller le champion en titre.

La logique respectée

Au-delà de la 20e victoire consécutive de la franchise floridienne sur celle de Caroline du Nord, Miami n’a plus perdu une série de Playoffs depuis la finale NBA 2011 face à Dallas. De son côté, Charlotte version  »Bobcats » cherchait à décrocher sa première victoire en post-season. Plus qu’un simple détail statistique, ce gouffre qui opposait les deux équipes sur le papier, s’est une nouvelle fois retranscrit sur le terrain, où le Heat a tiré profit des erreurs de son adversaire. On promettait même l’enfer aux Bobcats en l’absence de Big Al dont la blessure à la voûte plantaire dès le premier quart-temps de la série a sans doute privé son équipe d’une opposition plus intéressante.

Walker prend ses responsabilités

Avec l’énergie du désespoir, Charlotte s’en est donc remis à Kemba Walker en début de match pour soutenir la comparaison. A 4/5 au tir dont un 3 points pour démarrer les hostilités, Walker mettait la pression sur les Three Amigos qui ne s’affolaient pas pour autant. Pris par la patrouille pour deux fautes sur le bras de LeBron James derrière la ligne à 3 points, Kidd-Gilchrist et Henderson permettaient à LBJ de se mettre en jambes au lancer (14-17). Tous les trois à 10 points ou plus à la pause, Bosh, James et Wade menaient leur affaire en champions. Malgré un panier plein d’ingéniosité, un peu à la T-Mac mais en plus soft, et une passe aveugle pour le dunk de Biyombo, Walker n’avait plus le même impact lors de son retour. Et même si les Bobcats pointaient devant après 24 minutes (54-52), les soucis allaient se confirmer dès le retour des vestiaires.

LBJ : half-god half-comedian

En commettant 6 de leurs 16 pertes de balle (et concédant des points en contre-attaque), les locaux se tiraient une balle dans le pied. Grâce à son adresse à mi-distance, Walker continuait pourtant de maintenir son équipe en vie. Puis survient le tournant du match, sur un choc avec Biyombo, James s’effondrait sur le sol, touché au genou droit (il s’agit en fait d’une grosse béquille). Grimaçant, puis boitant bas, le n°6 rejoignait péniblement le banc, refroidissant les ardeurs des supporters floridiens. Mais alors que ces derniers s’attendaient à le voir rejoindre le vestiaire, James restait sur le parquet, alternant les remontées de terrain où il semblait souffrir le martyr, et des séquences offensives d’exception, ponctuées par deux paniers à 3 points, et même un dunk en contre-attaque ! A ce stade du match, trois hypothèses se présentaient donc au spectateur lambda : soit James est surhumain, soit il est complètement fou, soit c’est un très bon comédien. A vous de faire votre choix.

James fait briller les autres

Quoi qu’il en soit LBJ restait en place, et cette fois, Walker ne suivait plus la cadence. Le MVP en titre régalait ses coéquipiers, comme les spécialistes James Jones et Ray Allen à 3 points, ou le Birdman pour un alley-oop qui faisait passer Miami à +10 (71-81). D’une passe lumineuse (sa 8e du match) pour Norris Cole dans le corner, James permettait à son meneur de briller au buzzer du 3e quart. La fin semblait plus proche que jamais pour Charlotte, mais Neal, Douglas-Roberts et McRoberts, mettaient un point d’honneur à accompagner Walker pour ce qui allait être le dernier quart-temps de leur saison. Biyombo remenait Charlotte à 92-99, mais derrière, Chris Bosh, ouvert rentrait les deux derniers shoots qui envoyaient définitivement les Bobcats en vacances. Pour l’anecdote, LeBron James, finalement resté sur le parquet durant toute la 2e mi-temps, offrait un dernier dunk à D-Wade pour valider la victoire, avant d’aller saluer ses adversaires, et féliciter Al Jefferson et Michael Jordan.

Logiquement, le dernier mot est revenu à LeBron James, qui a parfaitement su résumer le premier épisode de cette nouvelle campagne de Play-offs.

« J’ai le sentiment que nous avons progressé à chaque match », a déclaré le King.

Le Heat est lancé, et va pouvoir  »tranquillement » regarder la fin de la série déchirant Raptors et Nets. Charlotte ne pourra de son côté nourrir que peu de regrets après une saison régulière remarquable, porté par Al Jefferson, parmi les sensations de 2013/2014, et grand absent de ce Game 4. En novembre, ils porteront le maillot des Hornets. Adieu les Bobcats !

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=Y2j-fw-rpP0]

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