Portland a tremblé face aux Pelicans d’un bon Alexis Ajinca

Quatrième revers de suite des Pelicans malgré un bon Alexis Ajinca (11 rbds en 17 minutes). Largement en tête dans le 2ème quart-temps, les coéquipiers d’Anthony Davis subissent le réveil de Damian Lillard, et manquent de « clutch attitude » sur les dernières possessions. Vainqueur 110-107, Portland reste second à l’Ouest.

MVP

Damian Lillard. Alors que les Pelicans étaient repassés devant à deux minutes de la fin (105-103), Lillard redonne l’avantage aux Blazers grâce à un 3-points (106-105). Auteur de 29 pts, c’était déjà lui, dans le deuxième quart-temps, qui avait sonné la révolte pour permettre à Portland d’effacer un déficit de 13 points. Et c’était encore lui, à la fin du 3e quart-temps, qui avait inscrit un incroyable panier en backdoor à la dernière seconde. Un match plein pour l’un des meilleurs meneurs de la ligue. Il est d’ailleurs 3e meilleur marqueur parmi les meneurs de jeu avec 21.3 pts par match.

Le fait du match

Le début du 3e quart-temps. Après avoir réduit l’écart avant la pause, les Blazers ont attaqué la deuxième mi-temps pied au plancher avec un 7/11 aux tirs, leur permettant de prendre le large (69-59). Après le match, Nicolas Batum confiera que Damian Lillard a pris à partie ses coéquipiers à la mi-temps, leur demandant : « Est-ce qu’on peut commencer le match ? ».

La satisfaction

Alexis Ajinca. A peine arrivé aux Pelicans, le champion d’Europe a déjà séduit avec de l’opportunisme en attaque, et des bons placements au rebond. Bien sûr, il y a eu des marchers, des fautes bêtes et des ballons perdus dus essentiellement au manque de rythme et à la découverte d’une nouvelle équipe. Mais il y a eu aussi de très bons passages dans le money time, ou dans le deuxième quart-temps. Une prestation convaincante avec son record en carrière aux rebonds !

Le bide

Austin Rivers. Le fiston de Doc Rivers ne parvient toujours pas à saisir sa chance, et on se demande aujourd’hui s’il y parviendra un jour… Certes, Jrue Holiday est indéboulonnable mais comme back-up, il y a de la place pour jouer 15 à 20 minutes par match, mais sa sélection de tirs reste mauvaise, et on ne sait toujours pas s’il est meneur ou shooting guard.

La stat

7. Comme le nombre de balles perdues des Blazers. Même lorsqu’ils ne sont pas dans un grand soir, les coéquipiers de Nicolas Batum n’en font pas trop, et restent dans leurs schémas de jeu. Ils jouent juste, et perdent un minimum de ballons. Ça limite évidemment les contre-attaques avec seulement 8 points inscrits sur contre-attaque pour Jrue Holiday et les siens.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=UBgD5JS_41Y]

[box boxscore_211213_por-nor]