Michael Beasley avance en paix avec son passé. Alors qu’il va retrouver les Suns ce lundi, moins de trois mois après sa mise à la porte, l’ailier du Heat n’en veut à personne.
« C’est la vie… », assure-t-il au Sun Sentinel. « Si je m’attarde là-dessus, je ne peux plus faire mon boulot ici, et je ne rendrai pas service à mes coéquipiers. »
Les dirigeants des Suns ont eu des mots durs envers Beasley début septembre, en expliquant notamment qu’ils attendaient « des standards très élevées » dans l’attitude de leurs joueurs. Mais lui n’est pas amer, et il se réjouit même de ce que fait Phoenix depuis le début de la saison.
« Je suis vraiment heureux de la manière dont ils jouent. J’adore toujours les gars dans cette équipe. »
Heureux pour les frères Morris, avec qui il dit former « une famille », Beasley est aussi heureux pour Goran Dragic.
« Ils font un peu ce que je pensais qu’ils devaient faire avec Goran l’an dernier, c’est à dire le mettre au poste deux, car c’est un scoreur naturel. »
« Je ne suis plus un zéro »
Le numéro 2 de la Draft 2008, lui, est passé à autre chose. Un soleil plus océanique. D’une chaleur torride à l’autre.
« J’ai fait un rêve. Je me suis réveillé à la maison, avec les mêmes amis. C’était pour le mieux. »
Au passage, Beasley a aussi lâché le numéro 0 qu’il portait dans le désert.
« Je ne suis plus un zéro », assure-t-il.
Les débuts de sa seconde aventure à Miami sont calmes sur le parquet, mais ils sont aussi calmes en-dehors de la salle. En soit, c’est déjà une petite victoire.