Pour la première fois de la saison, chaque joueur du cinq majeur des Pacers a marqué au moins 10 points. Mais paradoxalement, Indiana a explosé face à Chicago (110-94) en faisant son plus mauvais match face à une équipe bien en place, et incroyablement altruiste.
Sous l’impulsion d’un Derrick Rose adroit comme jamais à 3-points et d’une défense de qualité, les Bulls ont pris d’entrée les Pacers à la gorge pour ensuite gérer avec maestria leur avance.
Lance Stephenson à l’agonie
Pour son retour sur les parquets, le meneur des Bulls n’a pas manqué son entame de match, ses coéquipiers non plus d’ailleurs. Chicago défend très fort, surtout dans la raquette et met du rythme en attaque pour déstabiliser la défense des Pacers. Cela va surtout perturber Lance Stephenson qui va complètement manquer ses premiers shoots, et parfois de manière très spectaculaire. À l’image de son équipe, l’arrière est bousculé, malmené et dominé comme jamais cette saison (31-20).
George bien défendu, Rose énorme à 3-pts
Indiana trouve la solution pour ne pas couler dans les shoots poste-haut de Roy Hibbert et David West. Paul George subit un traitement de faveur de la défense, qui ne le lâche pas et s’impose physiquement pour l’empêcher de jouer. L’ailier est étouffé, et en face commence le show Rose. Le MVP 2011 prend feu à 3-pts avec 3 shoots de suite pour permettre à Chicago de virer largement en tête après avoir réalisé la mi-temps parfaite (60-35). En 24 minutes, toutes les coutures du jeu des Pacers ont craqué.
« Ils m’ont donné des shoots, et je dois les prendre » expliquera simplement Rose. « Comme j’ai mis les premiers, j’ai insisté. »
Une victoire validée à la mi-temps
Avec 25 pts de retard, Indiana est devant une montagne infranchissable. Car revenir d’un tel écart demande un effort énorme et de la constance. Face à Chicago, impossible de combiner les deux. Car quand les Pacers marquent pendant plusieurs possessions, ils prennent aussi des shoots de loin. Le troisième quart-temps a figé l’écart (84-59). Les remplaçants entrent sur la piste pour finir le match, et c’est Chris Copeland qui s’illustre le mieux avec 13 pts en 17 minutes. Mais trop court pour faire face aux 45 pts du banc des Bulls. Joakim Noah aura été le seul Bulls en difficulté, car dominé physiquement par Hibbert et plombé par les fautes.
Indiana sonné ; Chicago lancé ?
Indiana s’incline donc pour la première fois de la saison (110-94) après un match raté de bout en bout. Frank Vogel et ses hommes ont désormais trois jours pour préparer le match contre les Knicks, qui sont au plus mal mais qui voudraient bien se payer des Pacers sonnés par une si lourde claque chez un adversaire direct. Pour les Bulls, c’est la quatrième victoire de suite, la quatrième victoire à la maison et le match référence que Tom Thibodeau attendait depuis le début de saison.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.