Indiana atomise Detroit en une mi-temps

Indiana a visiblement décidé de ne pas perdre de temps pour la seconde partie de la saison. Pour la seconde fois de suite, les Pacers atomisent leurs adversaires en ayant plié le match à la mi-temps.

Après New York, ce fut Detroit (114-82). Toujours aussi forts en défense, les Pacers n’hésitent pas à courir et encore courir pour inscrire des paniers faciles. Une stratégie simple mais terriblement efficace.

Un pied dans la tombe après 12 minutes…

Forts de leur succès contre les Knicks, les Pacers attaquent le match avec deux impératifs : courir et marquer des paniers faciles. Le contrat est rapidement accompli. Les Pistons oublient de défendre leur raquette et chaque pénétration d’Indiana fait mouche.

Les paniers s’enchaînent et le score devient rapidement lourd (21-8). Les Pistons ont les mains qui glissent et à la fin du premier quart temps, ils accusent déjà 17 points de retard (34-17). Pour la troisième fois de suite, Indiana termine son premier quart temps avec 30 points ou plus.

… puis un match plié à la mi-temps

Orlando Johnson continue sur sa lancée du match contre New York en arrosant à 3 points (un parfait 3/3) et Detroit coule. L’impression visuelle est impressionnante : les vagues offensives de jaune et blanc contre des Pistons impuissants, limite invisibles. Les chiffres de la première mi-temps sont sans appel (60-36) : 63 % de réussite, 4/5 à 3 points et 14 points en contre attaque pour Indiana.

En 24 minutes, ils ont plié le match, comme face aux Knicks.

40 pts et une revanche

La pause n’a pas atténué la différence de niveau entre les deux équipes, ni les envies de jeu des Pacers, toujours aussi intraitables en défense. Les Pistons doivent attendre 5 minutes pour enfin marquer un point et pas moins de 6 minutes 30 pour inscrire un panier !

Logiquement, les 40 points d’écart arrivent (88-44). Une évidence au vu du match. Ensuite, Detroit est assommé, Indiana reposé : l’effort et la victoire avaient été assurés en première mi-temps.

Les Pacers peuvent savourer une seconde large victoire de suite (114-82). Un joli travail collectif car les 13 joueurs ont joué, et ils ont tous marqué. Seul David West a pris plus de 10 shoots. Revanche prévue ce samedi soir, à Detroit, mais il faudra monter un autre visage pour les Pistons. Sinon, la sanction risque d’être aussi lourde.