[Power rankings] La NBA penche à l'Ouest • Basket USA

Au contraire de la course au MVP, qui est hebdomadaire, nous avons choisi de vous présenter un bilan mensuel pour le bilan par équipes. Aux Etats-Unis, on appelle ça les « power rankings », et ce Top 10 ne tient pas forcément compte du vrai classement.

Les 30 franchises ont largement dépassé le tiers des matches joués, et on y voit donc clairement plus clair. Les cadors de l’an passé répondent présents, talonnés par des outsiders de premier rang comme les Knicks, les Clippers ou les Grizzlies.

On est en revanche plus inquiet pour les Celtics et les Lakers. Les deux équipes les plus titrées de l’histoire ont pris la saison par le mauvais bout.

1 – San Antonio (26-8)

Pour une défaite de plus que le Thunder, les Spurs n’ont pas le meilleur bilan de la ligue mais ils nous apparaissent comme l’équipe la plus solide et la plus régulière. Leur collectif reste le plus efficace et le plus flamboyant de la ligue, et il ne faut pas oublier qu’ils ont longtemps joué sans deux joueurs majeurs : Kawhi Leonard et Stephen Jackson. Tony Parker et Tim Duncan évoluent à un niveau All-Star, et ça suffit pour maintenir San Antonio au top.

2 – LA Clippers (25-8)

Battus coup sur coup à Denver et Golden State, les Clippers n’en demeurent pas pas moins la meilleure formation du mois de décembre avec une impressionnante série de 17 victoires d’affilée. Sous-estimée, la défense des Clippers est remarquable avec Chris Paul comme premier rempart. Le banc des Clippers est tout aussi remarquable avec le duo Crawford-Barnes comme facteur X. Et dire qu’ils jouent sans Billups, ni Hill…

3 – OKC (24-7)

Même s’ils possèdent le meilleur bilan de la ligue, les coéquipiers de Kevin Durant nous semblent moins consistants, et semblent accuser le coup depuis 10 jours avec 3 défaites pour 3 victoires. Rien de bien méchant même si la créativité et la polyvalence de James Harden font défaut dans le « second unit ».

4 – Miami (22-8)

On ne placera pas le Heat plus haut tant qu’il ne fera pas d’effort en défense et aux rebonds. Le Heat vient de s’imposer par deux fois après prolongation face aux modestes équipes du Magic et des Mavs. C’est la preuve que la bande à LeBron James sait se surpasser dans le money time. Mais c’est aussi la confirmation que le Heat 2013 n’est pas le rouleau compresseur de l’an passé. On retient tout de même la belle victoire face au Thunder.

5 – New York (21-10)

Fin de mois de décembre compliqué pour les Knicks qui ne sont plus invaincus à domicile, et qui ont perdu le leadership à l’Est. Le niveau de jeu reste très correct, et il faut surtout mettre ça sur les compte des blessures (Anthony, Felton…). Janvier aura valeur de test puisqu’on verra si l’équipe est capable d’intégrer Amare Stoudemire dans un collectif déjà bien en place.

6 – Golden State (22-10)

On est tous sous le charme des Warriors, révélations de la saison à l’Ouest. Le jeu est alerte, varié et deux joueurs explosent : Stephen Curry et David Lee. Ils méritent tous les deux d’aller au All-Star game. A leurs côtés, les autres font oublier qu’Andrew Bogut n’est pas là avec des mentions spéciales au shooteur Klay Thompson, et au duo de remplaçants Jack-Landry. Avec une meilleure gestion des fins de match, les Warriors peuvent encore viser plus haut.

7 – Memphis (20-9)

C’est l’outsider par excellence, et personne ne voudra les rencontrer en playoffs… C’est solide en défense, le collectif a 3 ans dans les pattes, et le duo Gasol-Randolph est d’une efficacité rare. Cela manque tout de même d’une petite étincelle, d’une superstar qui leur permettrait de franchir un cap. Comme chaque année finalement…

8 – Indiana (19-13)

Grâce à un très bon bilan à domicile, les Pacers ont, sans faire de bruit, pris les commandes de la Central division. Deuxième défense de la NBA, Indiana doit pourtant composer avec un Roy Hibbert très décevant. Mais il peut compter sur l’éclosion de George Hill comme titulaire, et sur la régularité de David West. On en oublierait presque que Danny Granger n’est pas là…

9 – Atlanta (20-10)

Recruteur d’exception, Danny Ferry a encore frappé. Il a fait péter l’effectif des Hawks cet été, et pourtant l’équipe n’a jamais aussi bien tourné. La raison est simple : chaque joueur a davantage de responsabilités, compte tenu du départ de Joe Johnson. L’alternance extérieur-intérieur est bien réelle, et le danger peut survenir de partout.

10 – Chicago (17-13)

On préfère les Bulls aux Rockets, Blazers, Nets ou Lakers. Tout simplement parce que c’est une défense de qualité, capable de les sortir de situations compliquées. Malgré les blessés, et l’absence longue durée de Derrick Rose, Chicago se maintient dans le Top 5 à l’Est, et c’est un véritable exploit. Si Rose revient en février, et qu’il retrouve son niveau, les Bulls ne seront pas bons à prendre en playoffs.