Amnesty clause : le bilan détaillé

Mise en place avec la nouvelle convention collective, l’amnesty clause permet de couper un joueur, et ainsi d’ôter son salaire de la masse salariale pour la durée restante de son contrat.

Le premier à en avoir été « victime » était Gilbert Arenas la saison passée avec Orlando, et aujourd’hui, 14 autres franchises ont opté pour cette solution pour se débarrasser d’un contrat trop encombrant. Ils avaient jusqu’à mardi minuit pour le faire.

Ensuite, les franchises qui ne paient pas la luxury cap avaient alors la possibilité de faire des offres via un système d’enchères pour récupérer ce joueur coupé. Au bout de 48 heures, la NBA désignait le « vainqueur ». Si aucune offre n’est faite, le joueur devient un « free agent » classique et il peut signer dans n’importe quelle franchise, à l’exception de celle qui l’a coupé.

Précision importante : après avoir utilisé l’amnesty clause, les franchises n’ont plus le droit d’utiliser cette clause tant que cette convention collective est en vigueur. C’est à dire au minimum pour les cinq prochaines saisons.

FRANCHISES AYANT UTILISÉ CETTE CLAUSE

Brooklyn (Travis Outlaw)

Cleveland (Baron Davis)

Dallas (Brendan Haywood)

Denver (Chris Andersen)

Golden State (Charlie Bell)

Houston (Luis Scola)

Indiana (James Posey)

LA Clippers (Ryan Gomes)

Minnesota (Darko Milicic)

New York (Chauncey Billups)

Orlando (Gilbert Arenas)

Philadelphia (Elton Brand)

Phoenix (Josh Childress)

Portland (Brandon Roy)

Washington (Andray Blatche)

FRANCHISES DISPOSANT ENCORE DE CETTE CLAUSE POUR 2013/14

Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Detroit, LA Lakers, Memphis, Miami, Milwaukee, New Orleans, Oklahoma City, Sacramento, San Antonio, Toronto et Utah.