Pariez en ligne avec Unibet
  • 100€ offertsLa suite →

30 jours/30 équipes : Indiana Pacers

NBA – Le finaliste sortant va vivre une drôle de saison, sans son leader Tyrese Haliburton, et après avoir perdu Myles Turner durant la free agency.

La preview 2025/26 des Indiana PacersRares sont les finalistes NBA dont on aurait bien du mal à assurer la place en playoffs quelques mois plus tard. C'est pourtant le cas de ces Pacers, qui n'en sont pourtant plus à une surprise près dernièrement.

Indiana est ainsi passé à une victoire de son premier titre, mais la grave blessure de Tyrese Haliburton a coûté bien plus qu’une bague. Sans son maître à jouer, l'équipe de Rick Carlisle était déjà promise à une saison de transition. La perte durant l'été de Myles Turner, présent à Indianapolis depuis sa Draft dix ans plus tôt et qui a préféré rejoindre Giannis Antetokounmpo aux Bucks, pousse un peu plus les Pacers vers l'inconnu.

Le formidable parcours en phases finales, un an après une présence déjà inattendue en finale de conférence, pouvait laisser espérer le début d'une ère dans les hauteurs de l'Est. Ces prochains mois, Indiana va surtout tenter de faire au mieux. L'absence de Tyrese Haliburton est un coup de massue terrible. Le meneur n'était pas seulement le distributeur en chef de cette équipe, mais aussi un de ses leaders vocaux et son talisman en fin de rencontre.

Les Pacers n'ont pas souhaité compenser ses mois à l'infirmerie en recrutant, préférant faire confiance à son effectif en place pour prendre le relais. Pièce importante du cinq de départ, Andrew Nembhard va devoir prendre une dimension supplémentaire à la création. Pascal Siakam et Bennedict Mathurin devraient aussi être mis à contribution pour faire tourner la machine Pacers si bien huilée la saison dernière (3e à la moyenne de passes, 2e à l’assist ratio…). Les options dans ce secteur – auxquelles il faut ajouter l'inusable T.J. McConnell en sortie de banc – pourraient permettre aux Pacers de limiter la casse.

Le départ de Myles Turner pourrait être tout aussi préjudiciable, voire davantage. Le pivot n'a pas obtenu le contrat qu'il souhaitait à Indiana. Protection du cercle, adresse extérieure… Myles Turner était un complément idéal aux stars de l'équipe, même si ses playoffs ont été plus moyens. Pour le suppléer, les Pacers vont miser sur la part du nombre. Jay Huff proposait un profil similaire aux Grizzlies la saison dernière, mais sur un temps de jeu très limité (6.9 points à 40.5% à 3-points, 0,9 contre en 11,7 minutes). Tony Bradley, dont la place dans l'effectif n'est pas encore garantie, était tout au bout de la rotation intérieure de Rick Carlisle. Quant à Isaiah Jackson et James Wiseman, ils se remettent tous deux d'une rupture du tendon d'Achille subie en tout début de saison dernière.

La solution passera peut-être davantage par plus de « small ball », avec l'utilisation d'Obi Toppin au poste 5. À l'image de l'ancien Marsupilami des Knicks, les joueurs de complément de l'effectif (Aaron Nesmith et son adresse extérieure, Bennedict Mathurin et sa qualité de scoreur, Ben Sheppard et son profil de 3&D…) vont devoir hausser leur niveau pour qu'Indiana ne vive pas une vraie saison sans.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Jay Huff, Kam Jones (draft), Taelon Peter (draft, two-way)

Départs : Thomas Bryant, James Johnson, Myles Turner

LE JOUEUR À SUIVRE : PASCAL SIAKAM

Une saison et demie, deux finales de conférence et une finale NBA : l'apport de Pascal Siakam à Indiana est indéniable. Force tranquille de l'effectif, le Camerounais s'est très bien intégré dans le style des Pacers où ses qualités offensives sur demi-terrain et son coeur énorme sont précieux.

Sans le cerveau de la bande, Tyrese Haliburton, l'ancien Raptor va devoir endosser seul le costume de leader, comme ce fut le cas lors de ses deux dernières saisons dans le Canada. Et si « Hali » était davantage mis en avant, c'est bien l'ailier-fort qui était le meilleur marqueur des siens, en saison régulière comme en playoffs.

Pascal Siakam pourrait flirter avec ses meilleures productions en carrière à Toronto (22?8 points, 8?5 rebonds, 5?3 rebonds en 2022), d'autant qu'il devrait être plus impliqué comme porteur de ballon comme l'a confirmé Rick Carlisle. De quoi vraisemblablement cimenter un peu plus son statut de All-Star retrouvé l'an passé. Mais est-ce que cela sera suffisant pour maintenir Indiana dans la hiérarchie de l'Est ?

Moyenne d'âge : 26,4 ans

Masse salariale : 194 millions de dollars (16e)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Des coups durs, des vents contraires ? C'est exactement le genre de défis qu'affectionne cette équipe. Les Pacers n'ont jamais été aussi forts dernièrement que lorsqu'on ne croyait pas en eux.

Les sceptiques risquent d'être encore nombreux au coup d'envoi de la saison après les montagnes russes de l'été. Sans leur axe 1-5 Haliburton – Turner, ils vont être forcément contraints de s'adapter. Ce qu'ils ont par le passé plutôt bien réalisé, entre les absences de Bennedict Mathurin ou de Aaron Nesmith sur blessure, ou lors des playoffs 2024 quand Andrew Nembhard avait pris le relais avec brio de Tyrese Haliburton, blessé, lors de deux courtes défaites de trois points face au futur champion.

Plus que les individualités, Indiana a su tirer sa force de la somme de talent qui a constitué son effectif. Si Rick Carlisle parvient de nouveau à tirer le meilleur de son groupe, les Pacers devraient encore surprendre tout leur monde. Cette saison spéciale pourrait avoir le mérite de mettre à l'épreuve certains joueurs encore à développer comme Andrew Nembhard, Ben Sheppard ou Bennedict Mathurin, qui ne sa plaindra sans doute pas d'avoir plus de ballons. Dans une conférence Est assez ouverte, les Pacers sont loin d'être les seuls à aborder la saison avec peu de garanties. Mais ils ont au moins pour eux une recette qui a fait ses preuves.

LE PIRE SCÉNARIO

Sans Tyrese Haliburton à la baguette, Indiana risque de prendre un peu de temps à retrouver des automatismes. Et cela pourrait se payer cash, alors que l'attaque et le collectif des Pacers comptent parmi leurs principales forces. Le bilan d'Indiana quand le troisième passeur de la ligue en 2024/25 manque à l'appel (18 victoires pour 32 défaites) n'incite guère à l'optimisme. Même s'il n'était pas toujours le joueur le plus régulier, ses 18.6 points de moyenne ne sont pas si simples à compenser, dans une équipe limitée en scoreurs fiables.

Le trou béant dans la rotation au poste de pivot pourrait également peser lourd, d'autant que Myles Turner a rejoint un concurrent direct, Milwaukee. Le quatuor qui pourrait se partager des minutes sous le cercle cumule 106 titularisations en 19 saisons NBA, loin des standards d'une équipe de haut de tableau.

Un bilan moyen, voire faible, ne serait ni une surprise, ni un drame, en attendant le retour de Tyrese Haliburton. Indiana doit maintenant surtout espérer passer entre les gouttes et éviter un nouveau coup dur en vue de 2026/27…

CONFÉRENCE OUEST
15 – Jazz 14 – Pelicans 13 – Kings 12 – Suns 11 – Blazers
10 – … 9 –  … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Nets 14 – Hornets 13 – Wizards 12 – Raptors 11 – Bulls
10 – Heat 9 – Pacers 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités