Organisée au mois de novembre, en 2020, la « free agency » a retrouvé cette année une programmation plus habituelle. Cela fait même deux jours qu’elle a ouvert ses portes.
En 2021, elle a ainsi débuté ce lundi 2 août, à minuit en France (18 heures à New York). Soit trois jours, seulement, après la Draft du jeudi 29 juillet. Quant aux signatures, en raison du traditionnel moratoire, elles ne pourront pas être officialisées avant après-demain, vendredi 6 août, à 18h01 en France (12h01 à New York).
Après un état des lieux individuel des meneurs, des arrières, des ailiers, des ailiers-forts et des pivots, place à un décryptage plus global des « free agents » toujours en quête d’un contrat, cet été. Où vous pourrez voir qu’il reste du beau monde, malgré plus de 80 accords déjà trouvés entres joueurs et franchises, cette semaine.
À noter que les montants du « salary cap » et de la « luxury tax », respectivement fixés à 112.4 et 136.6 millions de dollars en 2021-22, ont progressé de près de 3% par rapport à ceux de l’exercice 2020-21.
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1 – Kawhi Leonard (30 ans – non protégé – Los Angeles Clippers)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 24.8 points, 6.5 rebonds, 5.2 passes et 1.6 interception
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 30.4 points, 7.7 rebonds, 4.4 passes et 2.1 interceptions
En attaque comme en défense, Kawhi Leonard est aujourd’hui une référence en NBA et son palmarès parle pour lui. Double champion NBA, double MVP des Finals, double Défenseur de l’année, quintuple All-Star, MVP du All-Star Game… L’ailier a déjà presque tout gagné, à 30 ans passés.
Désormais, l’un de ses plus grands défis sera de faire gagner les Clippers, historiquement malheureux, mais qui viennent tout juste de participer à la première (!) finale de conférence de leur histoire, longue de 51 saisons. Le tout sans leur superstar, touchée aux ligaments croisés face au Jazz et qui n’a effectivement pas pu aider les siens face aux Suns, à ce stade de la compétition.
Une élimination frustrante de Los Angeles plus tard, Kawhi Leonard a donc pris une décision majeure, en déclinant sa « player option » de 36 millions de dollars, pour mieux tester le marché. Pour autant, toutes les rumeurs indiquent que l’ancienne pépite des Spurs poursuivra malgré tout sa carrière en Californie, en paraphant un nouveau contrat plus lucratif (et potentiellement plus long), à L.A.
Car, en l’état, ce sont bien les Clippers qui lui offrent les meilleures chances de titre (et le salaire le plus élevé), avec notamment Paul George en tant que lieutenant de luxe. Et, ce, même si « The Claw », pisté un temps par les Knicks, le Heat et les Mavericks (tous retirés du dossier depuis), ne sait toujours pas s’il pourra rejouer dès l’exercice 2021/22…
2 – Dennis Schröder (27 ans – non protégé – Los Angeles Lakers)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 15.4 points, 3.5 rebonds, 5.8 passes et 1.1 interception
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 14.3 points, 3.0 rebonds et 2.8 passes
Arrivé à Los Angeles en novembre 2020, pour décharger LeBron James et Anthony Davis de leurs responsabilités offensives, Dennis Schröder n’a jamais véritablement convaincu chez les Lakers.
En quête d’un juteux contrat compris entre 100 et 120 millions de dollars, l’Allemand n’a ainsi que très peu de chances de l’obtenir en Californie, où la marge de manœuvre des dirigeants des « Purple & Gold » est limitée. Sauf si ces derniers lui offrent un contrat, en dépassant le « salary cap », pour mieux transférer le meneur de 27 ans derrière.
Le profil énergique et de « puncheur » de Dennis Schröder a pourtant de quoi séduire, lui qui est également en mesure d’organiser le jeu et de sanctionner à 3-points. Capable du meilleur comme du pire, en fonction des soirs, l’ancien membre des Hawks et du Thunder ne paraît, cependant, pas avoir les épaules pour évoluer dans le cinq de départ d’un candidat au titre. Son expérience à Los Angeles l’a d’ailleurs quelque peu prouvée.
3 – Victor Oladipo (29 ans – non protégé – Miami Heat)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 19.8 points, 4.8 rebonds, 4.6 passes et 1.4 interception
À en croire le recrutement de Kyle Lowry et la re-signature de Duncan Robinson, la situation entre Victor Oladipo et le Heat semble s’être précisée et, pour l’intéressé, un départ de Floride se rapproche de plus en plus.
Une nouvelle fois blessé au genou en avril (le même qu’il y a deux ans), juste après son arrivée à Miami, l’arrière a connu, en prime, deux franchises supplémentaires au cours de l’exercice 2020-21 : les Pacers, puis les Rockets. All-Star en 2018 et 2019, « Dipo » a visiblement perdu le fil de sa carrière, en raison de plusieurs pépins physiques majeurs.
Dans ces conditions, qui va bien pouvoir offrir à Victor Oladipo le juteux contrat qu’il convoite tant ? Lui, qui a déjà refusé deux (!) prolongations de contrat cette année : une avec un salaire annuel de 25 millions de dollars sur plusieurs saisons, à Indianapolis, et une de 45 millions de dollars sur deux ans, à Houston.
Désormais, le MIP 2018 va surtout devoir convaincre des dirigeants, le Heat ou ailleurs, sur le plan physique, afin de leur assurer que ses qualités offensives et défensives d’antan ne sont pas (complètement) derrière lui. Le joueur de 29 ans n’a donc d’autre choix que de lancer une grande opération reconquête.
4 – Kelly Oubre Jr. (25 ans – non protégé – Golden State Warriors)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 15.4 points, 6.0 rebonds et 1.3 passe
Derrière Kawhi Leonard, Kelly Oubre Jr. était annoncé comme l’ailier le plus convoité du marché, en plus d’être l’un des plus susceptibles de changer d’air, cet été. Mais, après deux jours de « free agency », la situation autour de lui est au point mort.
Désireux de s’installer comme titulaire en NBA, celui que l’on surnomme « Tsunami Papi » n’a pas manqué de faire des vagues récemment, déclarant à demi-mot être déçu des propos de Steve Kerr, qui souhaitait « simplement » en faire son sixième homme, chez les Warriors.
Auteur d’une saison 2020-21 en dents de scie, du côté de Golden State, Kelly Oubre Jr. avait montré son admiration pour tout le travail réalisé depuis un an, par les Knicks. Une franchise new-yorkaise également séduite par ses qualités offensives et son potentiel défensif, mais qui a maintenant recruté Evan Fournier…
Par conséquent, le joueur de 25 ans, passé précédemment par les Wizards et les Suns, va sans doute patienter davantage, avant de signer quelque part, afin de se pencher sur une solution de repli, avec ses représentants.
5 – Reggie Jackson (31 ans – non protégé – Los Angeles Clippers)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 10.7 points, 2.9 rebonds et 3.1 passes
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 17.8 points, 3.2 rebonds et 3.4 passes
Pour Reggie Jackson, il était impossible d’imaginer meilleur moment pour briller que lors des playoffs 2021. Aux côtés de son meilleur ami Paul George, dans un rôle de troisième puis seconde option offensive, après la blessure de Kawhi Leonard, le meneur de 31 ans a été l’un des principaux artisans de la toute première qualification en finale de conférence des Clippers, ses « sauveurs ».
En perte de vitesse chez les Pistons, le percutant Reggie Jackson risque donc bien de parapher, à Los Angeles, l’un des derniers gros contrats de sa carrière NBA, démarrée en 2011. Car il semble effectivement difficile de voir les dirigeants californiens ne pas conserver leur joueur, cet été. Eux qui ont déjà renouvelé le bail de Nicolas Batum, ce lundi.
À moins que les émoluments souhaités par l’ancien du Thunder, maintenant disposé à sortir du banc, ne compliquent les discussions et ne le poussent, finalement, à partir ailleurs (Celtics ? Pelicans ? Nuggets ?).
6 – Lauri Markkanen (24 ans – protégé – Chicago Bulls)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 13.6 points et 5.3 rebonds
S’il a tout de même reçu une « qualifying offer » de la part des Bulls, Lauri Markkanen ne risque pas de s’éterniser dans l’Illinois, au sein d’une équipe pourtant de plus en plus ambitieuse.
De moins en moins convaincant et performant, le 7e choix de la Draft 2017 a carrément perdu sa place de titulaire cette saison, après l’arrivée d’un Nikola Vucevic dont il n’est pas du tout complémentaire. Notamment défensivement, où la faiblesse du Finlandais dans ce domaine est problématique, tout comme son manque de dureté.
Son coach, Billy Donovan, a beau le protéger dans les médias, l’irrégulier Lauri Markkanen se perd progressivement à Chicago. À tel point qu’un départ semble, pour lui, le seul moyen de se relancer. Reste à savoir où ? Et par quel biais : un « sign-and-trade » ? Un non-alignement de sa franchise sur une offre extérieure ?
Logiquement comparé à Kristaps Porzingis à ses débuts, l’intérieur de 24 ans n’a jamais approché le niveau du Letton depuis, malgré une belle qualité de shoot (37% à 3-points, en carrière) et un talent offensif certain. Mais, s’il souhaite s’installer durablement dans la ligue, le temps presse néanmoins pour Lauri Markkanen.
Car, en NBA, les dirigeants ont tendance à se montrer de moins en moins patients avec des joueurs qui ne se trouvent plus dans leur contrat rookie…
7 – Josh Hart (26 ans – protégé – New Orleans Pelicans)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 9.2 points, 8.0 rebonds et 2.3 passes
Avec Russell Westbrook, Josh Hart est incontestablement le meilleur rebondeur de la ligue parmi les extérieurs. En effet, malgré son 1m96, le joueur des Pelicans n’est jamais effrayé à l’idée de jouer des coudes sous le cercle, pour récupérer pas moins de 8 rebonds par match (dont 1.1 offensif). Rapportées sur 36 minutes, ses statistiques lui permettraient carrément de tourner en double-double de moyenne (11.6 points et 10.1 rebonds) !
« Role player » par excellence, le sens du placement ainsi que les qualités au rebond et en défense de Josh Hart lui vaudront probablement d’attirer l’oeil de certains dirigeants, cet été. D’autant qu’il est également en mesure de rentrer quelques 3-points au besoin, même si son shoot extérieur reste perfectible (33% derrière l’arc).
Logiquement protégé par la franchise de la Nouvelle-Orléans, grâce à une « qualifying offer », Josh Hart a donc de bonnes chances de continuer l’aventure en Louisiane, aux côtés de Zion Williamson et de Brandon Ingram. À moins que NOLA ne décide d’économiser son salaire pour recruter et briller à court terme. Comme le prouve la signature de Devonte’ Graham.
8 – Danny Green (34 ans – non protégé – Philadelphie Sixers)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 9.5 points, 3.8 rebonds, 1.7 passe et 1.3 interception
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 7.0 points, 2.6 rebonds, 2.6 passes et 1.1 interception
Triple champion NBA, avec trois formations différentes, Danny Green est sans conteste le plus expérimenté de tous les arrières qui testent la « free agency » cet été. À 34 ans, le voilà d’ailleurs avec la possibilité de connaître une cinquième franchise en 12 saisons NBA. Et, comme toujours, son profil de « 3&D » ne manquera pas d’attirer l’oeil d’équipes à la recherche d’un grand professionnel, historiquement apprécié de tous ses coéquipiers, dans leur « backcourt ». Comme les Bucks, les Celtics, les Bulls ou les Pelicans.
Plus adroit à 3-points chez les Sixers que chez les Lakers, l’ancien joueur des Spurs a rectifié le tir lors de son passage à Philadelphie. Là-bas, sa qualité de shoot était effectivement la bienvenue, aux côtés de Seth Curry, pour accompagner le duo Ben Simmons – Joel Embiid et écarter le jeu.
Blessé en playoffs, et contraint de suivre l’élimination des siens face aux Hawks depuis le banc de touche, Danny Green doit maintenant prendre une décision majeure : prime à l’argent ou à la compétitivité, à ce stade de sa carrière et après tant de succès collectif ?
9 – Paul Millsap (36 ans – non protégé – Denver Nuggets)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 9.0 points, 4.7 rebonds et 1.8 passe
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 6.4 points, 3.9 rebonds et 1.7 passe
Présent au All-Star Game il y a encore quatre ans, Paul Millsap a entamé chez les Nuggets le dernier chapitre de sa longue carrière, à l’été 2017.
L’objectif de cette signature étant de remporter une bague, afin de conclure en beauté son aventure en NBA. Ce que l’intérieur de 36 ans n’est toujours pas parvenu à accomplir jusqu’à présent, atteignant au mieux une finale de conférence (2020). En plus de voir son rôle diminuer dans la rotation de Michael Malone, puisque le quadruple All-Star est logiquement utilisé en sortie de banc, depuis l’arrivée dans le Colorado d’Aaron Gordon.
Certes apprécié de l’ensemble des Nuggets, Paul Millsap a cependant l’occasion de rejoindre une équipe lui offrant davantage de chances d’être champion. En effet, son professionnalisme, ainsi que sa polyvalence et sa capacité à jouer loin du panier, risquent de séduire bien des prétendants au titre.
De quoi pousser l’ancien joueur du Jazz et des Hawks à considérer un départ de Denver ? La possibilité existe. Surtout s’il accepte quelques sacrifices, sur le plan financier.
10 – Andre Iguodala (37 ans – non protégé – Miami Heat)
Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 4.4 points, 3.5 rebonds et 2.3 passes
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 3.8 points, 3.0 rebonds et 1.3 passe
Les saisons passent, son influence et son apport sur le jeu de son équipe diminuent, mais Andre Iguodala n’en reste pas moins l’un des vétérans les plus précieux, compte tenu de ses qualités défensives et de son expérience. À 37 ans, « Iggy » n’est évidemment plus le joueur qu’il était en 2015, quand il remportait (à la surprise générale) son trophée de MVP des Finals. Il n’empêche qu’il peut toujours rendre de fiers services à un prétendant au titre, en quête de renfort et de profondeur sur l’aile.
À 15 millions de dollars l’année, le Heat n’a logiquement pas souhaité activer sa « team option », afin de conserver un Andre Iguodala de moins en moins productif, en 2021-22. Et, ce, même s’il est apprécié du vestiaire floridien, ou même s’il s’est bien intégré à la rotation d’Erik Spoelstra, depuis un an et demi, en sortie de banc.
Pour viser un quatrième titre NBA, que ce soit à Miami ou ailleurs, l’ancien ailier des Warriors n’aura donc d’autre choix que de baisser ses prétentions salariales, sous peine de devoir quitter une destination où il fait bon vivre et où n’importe quel joueur au crépuscule de sa carrière adorerait évoluer.
Sans oublier : Enes Kanter (Blazers), Justise Winslow (Grizzlies), Lou Williams (Hawks), DeMarcus Cousins (Clippers), J.J. Redick (Mavericks), Wes Matthews (Lakers), Avery Bradley (Rockets), Frank Ntilikina (Knicks), Hamidou Diallo (Pistons), Bismack Biyombo (Hornets), Khem Birch (Raptors), Jeff Teague (Bucks), Elfrid Payton (Knicks), Udonis Haslem (Heat), James Ennis (Magic), Patrick Patterson (Clippers), Thanasis Antetokounmpo (Bucks), Moritz Wagner (Magic), E’Twaun Moore (Suns), Dennis Smith Jr. (Pistons), Ed Davis (Wolves), Tyler Johnson (Nets), JaKarr Sampson (Pacers), Rondae Hollis-Jefferson (Blazers), Willy Hernangomez (Pelicans), Ersan Ilyasova (Jazz), Raul Neto (Wizards), Brad Wanamaker (Hornets), Sviatoslav Mykhailiuk (Thunder), Dante Exum (Cavaliers), Terence Davis (Kings), Harry Giles (Kings), Langston Galloway (Suns), Isaac Bonga (Wizards), Mike Scott (Sixers), Stanley Johnson (Raptors), Tony Bradley (Thunder), Jarred Vanderbilt (Wolves), Axel Toupane (Bucks), Killian Tillie (Grizzlies), Adam Mokoka (Bulls), Tacko Fall (Celtics), Cristiano Felicio (Bulls)…
LEXIQUE |
Free agency : période qui permet aux franchises de recruter des joueurs libres de tout contrat, mais aussi de procéder à des échanges. Dès lundi prochain, il faut s’attendre à une multitude de signatures de joueurs en fin de contrat et, généralement, les plus gros free agents sont signés très rapidement, souvent dès les premières minutes de l’ouverture du marché.
Free agent : joueur qui se retrouve libre de tout contrat. Il peut être soit protégé (restricted), soit non protégé (unrestricted). S’il est non protégé, un joueur peut signer où il le souhaite, sans que son ancienne équipe n’ait son mot à dire. En revanche, s’il est protégé, il dépend encore de son ancienne équipe, car une qualifying offer permettant à cette dernière de s’aligner sur n’importe quelle offre émise par une autre franchise (et acceptée par le joueur en question). En clair, cette ancienne équipe peut décider de conserver, ou non, son joueur.
Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la saison à venir, elle sera de 112 millions de dollars, mais les franchises ont la possibilité de la dépasser, lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou lorsqu’elles utilisent des « exceptions ».
Luxury tax : le salary cap n’est pas strict en NBA et la ligue autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé, avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, les franchises peuvent dépenser jusqu’à 136 millions de dollars cette année. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la luxury tax à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter cher, très cher même.
Player option : possibilité pour un joueur d’activer (ou non) la dernière année de son contrat, afin de terminer son bail ou de devenir free agent avec un an d’avance.
Qualifying offer : proposition faite par une franchise à l’un de ses joueurs se trouvant dans la dernière année de son contrat rookie. Basée sur son ancien salaire, cette offre permet de prolonger le joueur pour un an et de s’aligner sur n’importe quelle offre faite au joueur par une autre franchise. Si le joueur ne rempile pas avec son équipe l’année de la qualifying offer, il est automatiquement libre la saison suivante et son équipe ne pourra, alors, pas s’aligner sur quelconque offre extérieure.
Sign-and-trade : opération qui consiste à signer l’un de ses free agents pour ensuite le transférer. Certaines franchises utilisent ce système pour éviter de voir partir un joueur sans la moindre compensation.
Team option : possibilité pour une équipe d’activer (ou non) la dernière année de contrat de l’un de ses joueurs, afin qu’il termine son bail ou qu’il devienne free agent avec un an d’avance.