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La course au MVP : Kevin Durant, de retour comme si de rien n’était

Absent un an et demi, après sa rupture du tendon d’Achille, l’ailier des Nets est resplendissant en ce début de saison. Une véritable prouesse au regard de sa très grave blessure.

Depuis plusieurs années maintenant, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au titre de « Most Valuable Player ». Cette semaine, pour notre seconde course au MVP, concentrons-nous sur ces joueurs fauchés au sommet de leur art et qui ont ensuite su revenir, ou non, à un excellent niveau de jeu. À l’image de ce que réalise finalement Kevin Durant avec les Nets.

Après une dizaine de matchs seulement cette saison, l’ailier de 32 ans est effectivement déjà revenu à son meilleur niveau. Comme au bon vieux temps, il donne l’impression de dominer sans rien forcer et de faire ce qu’il veut de ses défenseurs, dès qu’il le souhaite.

À tel point que sa rupture du tendon d’Achille, contractée lors des Finals 2019, semble n’avoir jamais existé.

Capable de tout surmonter

Avec près de 31 points, 7 rebonds et 6 passes de moyenne, à des pourcentages de réussite de 54% aux tirs et 48% à 3-points (ses meilleurs en carrière), Kevin Durant rassure soir après soir tous ceux qui doutaient de son retour au premier plan. Mais comme le disait parfaitement la semaine dernière Tom Thibodeau, le coach des Knicks, ce n’est pas si surprenant tant il « surmonte toujours tout ce qui se présente devant lui ».

Il serait toutefois presque malhonnête de déclarer ne jamais avoir douté d’un tel comeback de « KD » quand on sait de quelle blessure il souffrait depuis juin 2019.

Car se remettre d’une rupture du tendon d’Achille n’est pas simple et donné à tout le monde. Encore moins à 30 ans passés et les exemples ne manquent pas dans l’histoire. À commencer par celui de Kobe Bryant, frappé par ce coup du sort à 34 ans, en avril 2013, et qui n’a ensuite plus été le même jusqu’à sa retraite.

Isiah Thomas et Dominique Wilkins peuvent également en témoigner, eux qui ont respectivement connu cette blessure en avril 1994 et en janvier 1992, à 32 ans. Mais si « Zeke » a raccroché presque dans la foulée, « The Human Highlight Film » avait quant à lui lui su remonter la pente pour retrouver un niveau All-Star avec les Hawks. Doté d’un mental d’acier, il est probablement la source d’inspiration de tous ceux qui se sont rompus le tendon d’Achille, et notamment de Kevin Durant, pour le moins solide mentalement depuis sa fracture de Jones en 2014.

« What if » en pagaille…

D’autres superstars ont elles aussi été fauchées par une grave blessure, avant de revenir avec une réussite plus ou moins certaine. Comment ne pas citer ainsi Derrick Rose, élu plus jeune MVP de l’histoire en 2011, mais rattrapé par ses genoux un an plus tard puis pendant de nombreuses années ? S’il fait aujourd’hui partie des meilleurs sixièmes hommes de la Ligue, l’ancien meneur vedette des Bulls n’a jamais approché de nouveau son niveau de jeu de la saison 2010/11, en raison de ses ruptures des ligaments croisés et de ménisques déchirés.

Même constat pour Penny Hardaway, dont l’ascension a été entravée par son genou et des retours trop rapides entre 1997 et 2000, alors qu’il comptait auparavant parmi les meilleurs meneurs de NBA. Autres joueurs de génie plombés par les pépins physiques : Grant Hill, qui a dû composer avec une cheville en vrac à l’apogée de sa carrière, et Brandon Roy, petit prince déchu pour cause d’articulations trop fragiles.

Au rayon des comebacks les moins connus, difficile de ne pas citer celui de Bernard King, meilleur marqueur de la Ligue avec les Knicks en 1984/85 avant de se rompre les ligaments croisés en mars 1985. Il lui faudra plus d’un an et demi pour se remettre de cette blessure, encore trop méconnue à l’époque. Mais il parviendra finalement à retrouver un niveau All-Star chez les Bullets.

Bill Walton (cheville en 1978), Adrian Dantley (poignet en 1982), Amar’e Stoudemire (genou en 2005), Yao Ming (pied en 2005), Gilbert Arenas (genou en 2007), Tracy McGrady (genou en 2008), Gordon Hayward (jambe en 2017), voire même Michael Jordan (pied en 1985) sont autant d’exemples à ajouter à la longue liste des (super)stars gravement blessées et qui ont soit su revenir à un niveau dantesque, soit dû subir les conséquences de ces coups du sort le restant de leurs carrières respectives.

Paul George, l’autre revenant de ces dernières années

Enfin, comment ne pas évoquer Paul George, assurément auteur du plus beau comeback des années 2010 ? Au sortir de sa superbe saison 2013/14, il s’est ainsi fracturé la jambe à l’été 2014, alors qu’il préparait le Mondial avec Team USA. Et ce n’est qu’à partir de novembre 2015 que « PG13 » retrouvera son lustre d’antan, avec les Pacers puis avec le Thunder, où il terminera d’ailleurs 3e au vote du MVP en 2018/19, avant de rejoindre les Clippers.

Et peut-être que Paul George réussira à faire mieux à ce niveau, en 2020/21. Rayonnant jusqu’à présent, il est en tout cas leader de notre course au MVP cette semaine, devant LeBron James et Kevin Durant, donc, sur les bases de l’un des plus beaux retours au premier plan de l’histoire.

1 – LeBron James (Lakers)
Bilan : 11 victoires, 4 défaites – 1er à l’Ouest.
Stats : 23.7 pts, 7.9 reb, 7.5 pds, 0.8 int, 0.3 ctr et 3.6 pdb en 32 min.
Pourcentages : 48% aux tirs, 38% à 3-pts et 72% aux lancers.

2 – Paul George (Clippers)
Bilan : 10 victoires, 4 défaites – 2e à l’Ouest.
Stats : 24.8 pts, 6.2 reb, 5.1 pds, 1.2 int, 0.5 ctr et 3.8 pdb en 35 min.
Pourcentages : 51% aux tirs, 51% à 3-pts et 92% aux lancers.

3 – Kevin Durant (Nets)
Bilan : 9 victoires, 6 défaites – 5e à l’Est.
Stats : 30.6 pts, 7.1 reb, 5.7 pds, 0.8 int, 1.1 ctr et 3.8 pdb en 35 min.
Pourcentages : 54% aux tirs, 48% à 3-pts et 87% aux lancers.

4 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)
Bilan : 9 victoires, 5 défaites – 2e à l’Est.
Stats : 27.2 pts, 10.2 reb, 5.3 pds, 1.2 int, 1.1 ctr et 3.5 pdb en 32 min.
Pourcentages : 53% aux tirs, 31% à 3-pts et 59% aux lancers.

5 – Nikola Jokic (Nuggets)
Bilan : 6 victoires, 7 défaites – 10e à l’Ouest.
Stats : 25.0 pts, 11.4 reb, 10.3 pds, 1.9 int, 0.5 ctr et 4.2 pdb en 36 min.
Pourcentages : 57% aux tirs, 39% à 3-pts et 85% aux lancers.

Mentions : Luka Doncic (Mavericks), Stephen Curry (Warriors), Joel Embiid (Sixers), Jayson Tatum (Celtics), Domantas Sabonis (Pacers), Jaylen Brown (Celtics), Kawhi Leonard (Clippers), Damian Lillard (Blazers), CJ McCollum (Blazers), Julius Randle (Knicks)…

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