On pourrait penser que le Magic a fait le plein de confiance en alignant quatre victoires de suite avant de se frotter aux Bucks, leaders de la conférence Est. Mais il faut rappeler que le calendrier a bien aidé la franchise floridienne (Golden State, Washington, Phoenix, Cleveland). Et que la manière n’a pas toujours été au rendez-vous.
« La saison passée, quand on a fait cet effort sur les 34 derniers matches, pour faire les playoffs, on était premier en défense et quatorzième en attaque, c’était équilibré », rappelle Steve Clifford. « Là, on en est loin cette année. Même sur les quatre succès de rang, on a soit joué l’attaque et marqué plus que l’adversaire, soit très bien défendu car notre attaque était nulle. Nos matches ne sont pas complets. On ne peut pas gagner avec constance ainsi. »
La défense meilleure que l’attaque, ce fut contre Golden State (100-96) puis Cleveland (93-87) alors que le contraire, ce sont 127 points contre Washington (127-120) et 128 contre Phoenix (128-114).
Gare à la fessée…
Ce déséquilibre n’est pas la meilleure nouvelle à quelques heures de croiser la route de Milwaukee, meilleure défense et deuxième meilleure attaque de NBA. Sur leurs quatre derniers matchs, Giannis Antetokounmpo & Co. ont dominé leurs adversaires de 137 points en cumulé ! Il y a donc un vrai risque de connaître une lourde chute…
« On ne veut pas perdre de 40 points bien sûr, mais c’est une des meilleures équipes de la ligue », annonce Evan Fournier, qui ne semble pas rassuré. « Ils sont premiers de l’Est, ils ont le MVP et jouent très bien : que dire de plus ? Il faudra sortir le grand jeu et faire un match complet, en attaque et en défense. »
Le Magic avait perdu de 32 points le premier affrontement entre les deux équipes le 1er novembre dernier. Avant de finir à 29 points, Giannis Antetokounmpo avait été contenu à 9 unités en première mi-temps. Comment l’arrêter, lui qui tourne à 30.8 points de moyenne cette saison ?
« C’est compliqué : il est fort, rapide, grand et il faut rester devant lui », constate Jonathan Isaac. « Il a différents mouvements pour se rapprocher du cercle, marquer et avoir la faute. C’est un vrai défi. »