Zach LaVine veut faire mentir les stats avancées

Qualifié par les études statistiques de tir le moins efficace du basket moderne, le shoot à mi-distance fait de la résistance dans la NBA actuelle. Son utilisation est même défendue depuis quelque temps pour les fins de rencontre.

En tout cas, pour les jeunes joueurs, il est souvent une option rangée au fond de l’arsenal. Jayson Tatum est le dernier en date à vouloir le limiter, pour se concentrer sur les tirs près du cercle et à 3-points. Zach LaVine, lui, souhaite le faire perdurer.

« Je le sais, n’est-ce pas de la folie ? », a réagi l’arrière des Bulls aux commentaires sur ce qui serait un tir inefficace, qu’il faudrait abandonner. « J’ai grandi en étant fan de Michael Jordan et Kobe Bryant. Certains des meilleurs scoreurs de l’histoire de la NBA avaient un shoot à mi-distance, un jeu au poste. C’est triste d’être mis de côté. Carmelo Anthony est un des meilleurs marqueurs de l’histoire, mais il est écarté de la ligue à cause des statistiques avancées. Le mi-distance, c’est un art perdu. »

Faire mentir les chiffres

Il n’est pas le seul, heureusement, à continuer de tirer à 4-5 mètres. On peut penser à Bradley Beal, Kawhi Leonard ou Kevin Durant. Et pour Zach LaVine, c’est encore pertinent dans le basket moderne, même s’il peut comprendre que la ligue se déplace vers le shoot à 3-points.

« Je vais essayer d’être meilleur que les analystes des statistiques avancées », annonce-t-il. « Le meilleur shooteur à mi-distance, c’est Kevin Durant. Les playoffs le prouvent avec DeMar DeRozan ou C.J. McCollum. Ce dernier a tué Denver, car il avait cette arme. Les défenses en playoffs éliminent les tirs primés. Ils deviennent plus difficiles, donc il faut trouver une porte de sortie. »

Sauf que pour le moment, même si ce n’est que la présaison, Zach LaVine n’a pris que deux tirs à mi-distance en deux matches. Les Bulls veulent qu’il se focalise sur ses pénétrations, où il est très bon, et son tir de loin. Néanmoins, il se réserve le droit de revenir à l’ancienne école si les conditions le permettent.

« C’est la décision qui a été prise pour le moment. Après, quand les vrais matches vont commencer, si on a obligatoirement besoin d’un panier, je sais ce que j’ai à faire. Je peux très bien prendre un tir à mi-distance ou demander une isolation si besoin. Surtout si je suis chaud. »