Si le match aller à Boston le week-end dernier s’est joué sur un panier de Kyrie Irving à la dernière seconde, il n’y a pas eu de suspense pour le retour la nuit dernière à Indianapolis : après avoir fait jeu égal pendant 12 minutes, les Pacers ont explosé en vol face à une formation celte en mission.
« Ils nous ont tués sur le jeu de transition » constate Myles Turner, à raison : les C’s ont profité à fond des erreurs adverses en transition (26 points inscrits et pour donner un ordre d’idée, Sacramento est premier cette saison en NBA avec 21 unités en moyenne). « Dès qu’une équipe court comme ça, ça nous met beaucoup de pression. On doit régler ça avant de les retrouver. »
Une pression à laquelle les hommes de Nate McMillan n’ont pas su répondre. « Ils ont réussi à faire de grosses séries, et ça a coupé les pattes de tout le monde », note Doug McDermott. « On ne peut pas laisser ce genre de schéma se reproduire. »
L’avantage du terrain quasiment assuré pour Boston
« On a manqué des tirs faciles, des layups, dès le début de la rencontre, et après ils ont accéléré en attaque et ont pris confiance » décrit Bojan Bogdanovic qui lui n’a pas résisté à la pression défensive de Marcus Smart avec 4 petits points à 1/8.
Il se trouve que la dernière action avant la pause résume d’ailleurs à merveille cette rencontre : le Croate arrive tant bien que mal à dépasser son défenseur mais rate le layup et derrière, Kyrie Irving envoie tranquillement le parfait Gordon Hayward (21 points à 9/9) conclure la première mi-temps au buzzer.
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Largués dans le jeu, les Pacers le sont aussi au classement et dans la tête après ce 8e revers sur leurs 11 dernières sorties : il faut qu’ils gagnent leurs deux derniers matchs contre Brooklyn et à Atlanta, et que Boston perde face à Orlando et à Washington, pour récupérer la quatrième place et l’avantage du terrain. Même Nate McMillan est conscient que la situation est mal embarquée puisqu’il pense reposer ses joueurs en vue du premier tour des playoffs.
« On a vraiment un goût amer en bouche vu la façon dont ça s’est passé contre eux, mais je pense que ça va nous motiver » espère Doug McDermott. Il faudra cependant plus que de la motivation pour aller gagner à Boston.