Pour Gregg Popovich, aucun pays n’a le monopole du basket

Véritable vedette de la 17e édition européenne du camp Basketball Without Borders en Serbie, Gregg Popovich est comme un poisson dans l’eau à Belgrade.

« J’adore toujours revenir ici », déclare le coach des Spurs à nos confrères de Eurohoops. « J’ai beaucoup d’amis ici, des coaches, des anciens joueurs et dès que j’ai l’opportunité d’y revenir, je prends. J’ai passé la dernière soirée avec Dusan Ivkovic (coach légendaire, champion d’Europe et du monde avec la Yougoslavie) et c’est toujours une expérience merveilleuse. De plus, j’aime la gastronomie et le vin et ils savent toujours où m’emmener. »

Loin des États-Unis et toujours en avance pour donner sa chance à des joueurs européens ou sud-américains, le quintuple champion en a profité pour souligner l’importance du basket international.

« Dans les années 1980, j’ai constaté que plusieurs joueurs étrangers auraient pu être en NBA. Désormais, on est à Belgrade, en ex-Yougoslavie, qui possède énormément de bons joueurs. Le nouveau noyau de joueurs en Serbie est fantastique. Ils ont gagné beaucoup de tournois de jeunes. Le basket est un sport international maintenant. Ça démarre avec les coaches américains qui viennent donner des cours et désormais il y a d’excellents coaches et joueurs dans le monde entier. Il n’y a pas un pays qui a le monopole du basket. »