Dallas – Utah : encore un coup de Donovan Mitchell

Après sa défaite surprise face aux Hawks, le Jazz reprend sa marche en avant avec une victoire sur le parquet des Mavs (112-119). Une marque bien répartie pour Utah chez qui tous les titulaires terminent avec 11 points ou plus. Avec, parmi eux, les 22 points d’un Ricky Rubio adroit de loin, les 18 points et 10 passes d’un Joe Ingles toujours vital. Mais c’est bien Donovan Mitchell (26 pts) qui a une nouvelle fois assuré le spectacle et surtout sécurisé la victoire dans le money time. Côté Mavs, Harrison Barnes, Yogi Ferrell et J.J. Barea terminent tous à plus de 20 unités.

Pas de Wesley Matthews ou de Dennis Smith Jr. pour Dallas. En revanche, J.J. Barea est bien présent, et comme à son habitude, le lutin dynamise l’attaque de Dallas. Floaters, catch and shoot à trois-points… Le Portoricain démarre très fort. Tout comme son acolyte Ferrell. Avec eux, les Mavs enchaînent les tirs lointains. Mais cette réussite extérieure est générale car Ingles, Rubio et Mitchell ont du répondant dans ce secteur. À la fin d’une première mi-temps très offensive, les deux équipes ont presque atteint la barre des 10 shoots primés (58-65). Avec déjà 20 points au compteur pour Barea.

Gobert au contre, Mitchell à la finition

Ce festival se poursuit dans le troisième quart-temps… mais pas pour tout le monde. Rubio rentre deux nouvelles flèches lointaines devant des commentateurs locaux médusés (60-76). Derrière, le meneur balance un vieux air-ball… « On vous disait qu’il n’était pas dans ses standards ! », tentent de se rassurer les hommes de la TV locale. Malheureusement pour eux, leurs Mavs sont à la peine. Moins adroits de loin, ils ont de plus en plus de mal à scorer dessous. La faute à la montagne Gobert qui contre successivement une tentative de dunk de Powell, un floater de Barea ou encore le putback de Barnes. Pendant ce temps, Mitchell continue son festival de finitions impossibles près du cercle et Ingles se retrouve étrangement seul derrière l’arc (65-86).

Avec Barnes, Barea et Kleber, Dallas retrouve de l’allant. Mais un échange de paniers s’installe sans trop d’effet sur le score. Dallas a besoin de stops. À quelques minutes du terme, Carlisle décide d’envoyer sa second unit; pas Quin Snyder. Utah s’endort un peu et sans faire de bruit, les remplaçants texans ramènent Dallas à – 8 avec 1’30 »  à jouer ! « Pas de panique », dit en substance Mitchell qui drive fort par deux fois sur sa main droite pour repousser les Mavs pour de bon.

« Si nous commençons à penser ‘Oh, nous devons gagner parce que Denver nous poursuit’, c’est là que nous commençons à ressentir la pression et à commettre certaines erreurs que nous n’aurions pas commises si nous étions suffisamment détendus », lâchait le rookie après la victoire.

« Sans » pression donc, Utah (41 victoires – 31 défaites) garde deux victoires d’avance sur les Nuggets avant de tenter un coup la nuit prochaine à San Antonio. Les Mavs (22 v – 50 d) accueillent Charlotte samedi.