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Bilan des progressions de l’année : les sophomores

Aujourd’hui, Alex du forum BasketUSA vous propose à travers ses moyens, c’est-à-dire un budget inexistant, mais avec une vraie passion pour le basket, la NBA et la bonne humeur, un bilan de fin de saison sur ces acteurs qui nous font vibrer, rire, pleurer chaque jour entre Octobre et Juin.

Le Bilan des Progressions de l’Année comme son nom l’indique porte sur les plus belles évolutions de la saison 2009-2010. L’intérêt ? Tout simplement souligner les efforts de ceux qui ont soit changés de statut, soit pris une autre dimension dans la ligue.

Première partie : Les Sophomores

On commence cette revue d’effectif avec les joueurs qui évoluaient pour seulement leur deuxième année dans la ligue, plus communément appelés les sophomores. Confirmation du talent entrevue lors de l’année rookie, ou véritable année charnière pour ne pas décevoir, les objectifs en début de saison étaient multiples.

Alors qui sont ceux qui ont donné satisfaction?

Petit indice : cette année les bons élèves auront été pour la majorité des intérieurs.

Brook Lopez

Pivot / New Jersey Nets / #11
Stats 2008-2009 : 30.5 min, 13 pts, 8.1 rbds, 1 ast, 1.8 blks
Stats 2009-2010 : 36.9 min, 18.8 pts, 8.6 rbds, 2.3 ast, 1.7 blks

Brook Lopez, un souffle d’air frais dans un désert aride de pivots ? Critiqué à son arrivée en NBA, certains doutaient de sa capacité à s’imposer dans la grande ligue, Lopez a su faire taire ses détracteurs après une série de matchs impressionnants où le pivot cumula les points, les rebonds et les passes. Brook Lopez était alors entré de plein pied dans la sphère NBA. Au final il terminera dans la First All Rookie NBA Team 2009. Malgré les déboires annoncés des Nets en début de saison, le pivot était attendu au tournant. Un début de saison tonitruant le plaça directement en tête des « tops picks » de fantasy league. Brook Lopez allait-il tout casser cette saison, au vu de la première partie de saison, il était clairement parti pour, évinçant carrément son frère jumeau de la planète terre (même si ce dernier ne jouait pas à cause d’une blessure récurrente). Il n’y en avait que pour Brook, à juste titre certainement. Même s’il a eu une période délicate fin décembre – début janvier, Brook est quand même resté assez régulier. Auteur d’un gros mois de février il subit, et la pauvre image de sa franchise lui colle à la peau. Son mois de mars semble en effet plus délicat avec quelques absences répétées à l’entrainement, mais n’oublions pas qu’il n’est que sophomore. Pour résumer, il a clairement confirmé durant sa 2ème saison qu’il fallait compter sur lui dans les années à venir. Et si sa complémentarité avec Devin Harris se précise, vous avez devant vous un pivot old school qui deviendra intraitable.

Danilo Gallinari

Ailier / New York Knicks / #8
Stats 2008-2009 : 14.7 min- 6.1 pts – 2.1 rbds – 0.5 ast – 0.1 blks
Stats 2009-2010 : 33.9 min-15.1 pts – 4.9 rbds – 1.7 ast – 0.7 blks

Cette bouille mi-bambin, mi-« je suis rital et je le reste » ne faisait pas réellement peur à son arrivée en NBA. Seul fait d’arme jusqu’à cette année, une belle sifflante reçu lors du soir de la draft devant son futur public qui l’a bien accueilli comme il se doit. Quelques rires moqueurs et un dos en compote plus tard, Danilo a ressurgi des ses cendres, tel un certain Rocky Balboa. Son arme? Pas vraiment ses poings, mais plutôt ses poignets, cette gâchette longue distance a pu dévorer avec appétit le système de Mike D’Antoni, la plus part des shoots ouverts étaient pour sa pomme (sans jeu de mots) cette saison. Alors forcément New York c’est spécial comme basket, c’est encore plus spécial niveau fonctionnement, mais Gallinari (dont le père, Vittorio a joué en club avec Mike D’antoni) pourra se targuer d’avoir fait partie des petites pépites New Yorkaises de la saison, une faible satisfaction pour les fans du Garden certes, mais l’espoir fait vivre n’est-ce pas? Et on a le sentiment que Gallinari avec un peu plus d’étoffe peut rester longtemps en NBA. Une vraie menace extérieure s’il arrive à créer son propre shoot. Il a un petit peu un profil à la Hedo Turkoglu (époque Orlando, on est d’accord) avec sa taille et ses grands bras, mais sans l’altruisme du Turc ainsi que son expérience, mais qui sait, Danilo a montré pas mal de choses cette année, à lui de ne pas décevoir l’an prochain!

Derrick Rose

Meneur / Chicago Bulls / #1
Stats 2008-2009 : 37 min -16.8 pts – 3.9 rbds – 6.3 ast – 2.5 To
Stats 2009-2010 : 36.8 min-20.8 pts – 3.8 rbds – 6 ast – 2.8 To

Certains diront « une saison énorme », d’autres diront « Mouais, je reste sur ma faim ». Derrick Rose à n’en pas douter est un joyau dans le monde NBA. Déjà All Star, alors qu’il n’est que sophomore, il fait partie des grands! Décisif tout au long de l’année malgré les blessures, il a su revenir en trombe en fin de saison pour venir apporter la qualification en playoffs et par la même occasion accorder un sursis à Vinny Del Negro, même si son éviction paraissait inévitable au final. Derrick Rose, c’est le prototype du nouveau joueur NBA , Meneur-Scoreur possédant la vision de jeu nécessaire, alliant qualités athlétiques et qualités techniques. On savait déjà à son arrivée en NBA, qu’il pouvait dunker, mais cette année on a vu ce qu’il pouvait faire pour aller jusqu’à l’arceau. Avec Tom Thibodeau, il va pouvoir désormais accentuer son travail sur sa défense tout en étant aussi libre offensivement. Seul point d’ombre et cela n’enlève rien à son talent, on sent qu’il pourrait faire encore plus. C’est terrible à dire, mais il est tellement jeune, il a tellement de talent qui ne demande qu’à être exploité qu’on attend beaucoup de lui, peut-être trop allez savoir. Mais il est vrai qu’on attend de lui qu’il soit un peu plus altruiste dans la dernière passe. Au vu de son statut d’All-Star, et donc d’un des meilleur meneurs de la ligue, il se doit de chercher plus ses coéquipiers. Doit-on lui demander d’être moins scoreur et plus passeur, probablement pas, puisque Deron Williams et Chris Paul arrivent à concilier les deux. Cette troisième saison sera en tout cas très importante dans la carrière de Derrick Rose, un nouveau statut au sein de la ligue est à sa portée.

J.J. Hickson

Intérieur / Cleveland Cavaliers / #21
Stats 2008-2009 : 11.4 min-4 pts – 2.7 rbds – 0.1 ast – 0.5 blk
Stats 2009-2010 : 20.9 min-8.5 pts – 4.9 rbds – 0.5 ast – 0.5 blk

73 fois titulaire sur 81 matchs joués cette saison pour sa deuxième année en NBA, ça montre la valeur du personnage, car même si les Cavs avaient un trou digne de la faille de San Andreas au poste 4, et ce depuis le départ de Boozer. Il faut quand même dire que s’imposer de telle manière chez un candidat au titre, c’est respectable. Hickson s’est parfaitement intégré dans l’équipe de l’Ohio, au point de devenir super pote avec l’ex grand manitou LeBron James. Avec un temps de jeu qui a doublé cette année, il a su apporter une fraicheur à son poste, et une belle énergie que ce soit sur le plan défensif et offensif. Auteur de contres et dunks monstrueux, il a montré qu’à terme, dans quelques années s’il arrive à développer certains fondements de jeu à l’intérieur, il pourra faire partie des bons intérieurs de cette ligue. Il en a déjà la motivation et l’application, gage de sécurité à ce niveau-là. Shaq devrait selon toute vraisemblance quitter Cleveland, on peut penser que l’ancien de North Carolina State le remplacera dans la rotation, d’ailleurs Cleveland l’a testé à ce poste lors de la Summer League. Affaire à suivre…

Roy Hibbert

Pivot / Indiana Pacers / #55
Stats 2008-2009: 14.4 min-7.1 pts – 3.5 rbds – 0.7 – 1.1 blk
Stats 2009-2010: 25.1 min-11.7 pts – 5.7 rbds – 2 ast – 1.6 blk

2m18. Oui, 2m18 et pourtant il est soft et c’est énervant. Bien que la force de Dwight Howard ne soit pas un standard, on ne peut pas ne pas être frustré de voir une telle masse se faire marcher dessus. Roy Hibbert est ce qu’on appelle un doux par nature. Les stats le démontrent : 5.7 rebonds par match en moyenne. Quand on culmine si haut, et qui plus est, que l’autre intérieur qui occupe la raquette s’appelle Troy Murphy, comment Roy Hibbert se débrouille pour récupérer moins de 6 rebonds par match? Mystère de la vie, mais va falloir que ça change. Alors certes il est en progression par rapport à son année rookie, il a développé un petit jeu près du cercle et a su apporter des points dans la raquette. Défensivement, il pourrait être monstrueux, mais ses 1.6 blocks sont finalement pas si impressionnants que cela. Pour réellement franchir un cap et intégrer le cercle des bons pivots de la ligue, cercle étant déjà très fermé à l’heure actuelle, il faudra que l’ancienne grande tige des Hoyas de Georgetown se fasse mal sur le parquet et adopte une attitude de guerrier. Ce n’est pas gagné, mais il ne faut jamais dire jamais…

Michael Beasley

Ailier / Miami Heat / #30
Stats 2008-2009: 24.8 min-13.9 pts – 5.4 rbds – 1 ast – 0.5 blk
Stats 2009-2010: 29.8 min-14.8 pts – 6.4 rbds – 1.3 ast – 0.6 blk

L’ancienne star de Kansas State, a abordé sa deuxième saison NBA dans la plus grande confusion. Une belle photo où l’on voit une table et quelques bonnes herbes de Provence, une recette de grand-mère bien connue. Rien de tel pour être frais à l’approche du début de la saison.

Titulaire lors des 78 matchs qu’il a disputé cette saison, Michael Beasley a d’abord eu du mal a véritablement se lancer, puis a enfin trouvé ses repères avant de s’écrouler de nouveau en fin de saison. Du coup, sur le plan statistique, la progression n’est pas flamboyante. Mais rappelez-vous bien, lors de sa première saison, Beasley était un fantôme sur le terrain, incapable de trouver ses marques, il survivait grâce à quelques éclats de génies, mais tous les fondamentaux étaient inexistants, vous savez ces paramètres qui font que vous êtes un vrai et grand joueur NBA, les paramètres que maitrisent naturellement les Kobe Bryant, Dwyane Wade ou encore Tim Duncan. Michael Beasley est bourré de talent, mais il fait partie de la catégorie de joueurs qui vont devoir attendre et mûrir avant de satisfaire pleinement. C’est le genre de joueur à qui il faudrait un véritable mentor, rôle pour lequel Dwyane Wade semble avoir un peu de mal à faire, ou peut-être que Beasley ne cherche pas vraiment non plus, quoiqu’il en soit, le neo Wolve, va devoir trouver un coup de boost pour que l’on puisse réellement croire en ses chances. On a vu sur certains passages qu’il en était capable, la régularité est une aptitude qui s’obtient par le travail, à lui de le découvrir…

Marc Gasol

Pivot / Memphis Grizzlies / #33
Stats 2008-2009: 30.7 min-11.9 pts – 7.4 rbds – 1.7 ast – 1.1 blk
Stats 2009-2010: 35.8 min-14.6 pts – 9.3 rbds – 2.4 ast – 1.6 blk

L’anti-flashy, le travailleur de l’ombre, le bosseur Marc Gasol! Sacré phénomène que le « petit » frère de Pau Gasol. Après une première saison rookie plus que convenable, le pivot de la sélection espagnole a explosé à tous les niveaux cette année, au point de carrément faire de l’ombre à son frère quand celui-ci était blessé. « Marcounet » avec sa tête de gros nounours, à l’image de sa franchise, il a surpris beaucoup de monde, et a animé pour notre plus grand bonheur la conférence Ouest en formant avec Zach Randolph, son opposé le plus complet, le duo d’intérieur le plus efficace de la ligue. Cumulant les double-double il n’a pu que satisfaire ses dirigeants. Au point que les fans des Grizzlies pouvaient timidement déclarer qu’ils n’avaient pas été si perdants que ça dans le trade L.A-Memphis au final. Sa taille, sa vision, ses mains, et son âge (25 ans) font qu’il sera dans les années à venir parmi les tous meilleurs pivots de la ligue, si ce n’est déjà le cas. Pour l’année qui arrive, son rôle sera toujours aussi important et le jeunes Grizzlies auront sans doute assez de maturité pour essayer d’obtenir une place en playoffs dans la très relevé conférence Ouest. En attendant, Marc Gasol et ses coéquipiers ont su réveiller une franchise en perdition. Espérons que le public sera enfin au rendez-vous cette fois-ci…(Avec un humour pareil -voir vidéo- on ne comprend pas qu’ils ne soient pas plus nombreux à la FedEx Arena) Ah oui et pour finir, on rappellera que ce joueur a été sélectionné en 48e position de la draft.

George Hill

Meneur-Guard/ San Antonio Spurs / #3
Stats 2008-2009: 16.5 min-5.7 pts – 2.1 rbds – 1.8 ast – 1 To
Stats 2009-2010: 29.2 min-12.4 pts – 2.6 rbds – 2.9 ast – 1.3 To

George Hill, probablement l’une des révélations offensive de cette saison. Une moyenne de minutes en hausse, du coup les points suivent aussi. Contrairement à sa première année NBA, Popovich lui a donné plus de liberté en le faisant coulisser du poste 1 au poste 2 et vice-versa en alternance avec Tony Parker. Cela a donné une doublette, assez performante, surtout dans le jeu en transition et surpris pas mal d’adversaires. Pour l’instant il est plus parti pour s’affirmer en tant que combo-guard, mais ne sous-estimons pas le potentiel de l’ancien d’Indiana University – Purdue University Indianapolis (Rien que ça. IUPUI pour les intimes), car sa troisième année semble prometteuse, on va voir comment Pop’ va gérer son temps de jeu en fonction de Parker. George Hill a déjà évincé Roger Mason Jr, à qui le tour cette année? TP pour de bon? Sa capacité à pénétrer, son agilité et ses mains adroites, en font un poison pour les défenses, surtout qu’il possède un shoot extérieur corretc. Dans un certains sens, il fait plus penser à Ginobili qu’à Parker si on y regarde bien. Le mieux quoiqu’il en soit, c’est qu’il s’inspire des deux et pour ça on peut compter sur le garçon. Imprégné de la dureté et du sérieux de « l’école Spurs », il ne dérapera sûrement pas. Possédant les qualités athlétiques pour aller au cercle, s’il gagne en muscle il peut devenir un véritable combo-guard. Ce qui est sur c’est qu’on le verra à l’œuvre à plusieurs reprises la saison prochaine!

Kevin Love

Intérieur / Minnesota Timberwolves / #42
Stats 2008-2009: 25.3 min-11.1 pts – 9.1 rbds – 1 ast – 0.6 blk
Stats 2009-2010: 28.6 min-14 pts – 11 rbds – 2.3 ast – 0.4 blk

Que retenir de Kevin? Mr .Love est l’un de ces ailiers forts techniquement ultra doué et physiquement assez costaud pour tenir une raquette. Formé à UCLA, drafté par les Wolves, il suit le chemin presque parfait pour devenir un joueur complet de haut rang. Avec un travail régulier, il pourrait même devenir une menace extérieur, en attendant vaut mieux qu’il se concentre sur son jeu à l’intérieur, car même si il a une palette assez développé déjà, il lui en faudra plus pour faire partie des tout meilleurs. Au niveau des stats, il a certes eu une vingtaine de matchs en moins dans les jambes cette saison, mais cela ne l’a pas empêché de montrer qu’il était une machine à gober des rebonds. Doué offensivement, c’est un peu moins le cas défensivement. Avec une moyenne de contres de 0.4 par match, il fait partie du cercle très fermé des pivots de 2m10 et plus qui sont incapables de contrer un tir… Autre point de satisfaction le concernant cette saison, sa vision et son jeu de passe. Il a été beaucoup plus altruiste à son retour de blessure et a gardé la même dynamique, c’est de bon augure pour la suite. Quand on possède un big guy comme lui sachant faire des passes et étant prêt à en faire, on le garde. Le départ du big Al’ va certainement le libérer, on a hâte de voir jusqu’où l’ancien Bruin peut aller!

Nicolas Batum

Ailier / Portland Trail Blazers / #88
Stats 2008-2009: 18.4 min-5.4 pts – 2.8 rbds – 0.9 ast – 0.5 blk
Stats 2009-2010: 24.8 min-10.1 pts – 3.8 rbds – 1.2 ast – 0.7 blk

Il est fin, longiligne, il est sérieux, il est jeune et il est français ! Voici le chouchou de l’autre côté de l’Atlantique ! Pour les fervents supporters de Rip City, c’est le nouveau Pippen dans toute sa splendeur, un acharné de la défense qui peut à tout moment vous tuer en contre-attaque. Le contre est devenu une de ses spécialités et les fans du Rose Garden s’en sont mis pleins les yeux cette année, sans oublier que Nico’ a planté de sacrées banderilles de l’autre côté du parquet, il est passé de 37% à 41% derrière l’arc. Ses adversaires peuvent donc le craindre des deux côtés du terrain maintenant, ce qui lui confère un statut plus important. Et au vu de son jeune âge, sa progression n’est pas prête de s’arrêter. Son potentiel est immense et Nate McMillan le sait. La preuve, si on regarde bien à l’aile, tous les concurrents directs de Batum quand il est arrivé au club, se sont fait évincés. Tout d’abord Travis Outlaw, parti aux Clippers, puis Martell Webster, échangé à Minnesota cet été et enfin Rudy Fernandez qui pourrait bien faire ses valises également. Et même si l’ailier français aurait apparemment pu être impliqué dans un trade avec New Orleans récemment, et bien il n’est toujours pas parti. Une nouvelle saison l’attend et on espère que son équipe sera épargné par les blessures car Batum mérite de connaitre un succès tout autant que les Blazers, ne serait-ce que pour rendre hommage à Kevin Pritchard viré comme un malpropre, après la draft.

Anthony Morrow

Arrière – Ailier / Golden State Warriors / #22
Stats 20082009: 22.6 min-10.1 pts – 3 rbds – 1.2 ast – 0.5 stl
Stats 2009-2010: 29.2 min-13 pts – 3.8 rbds – 1.5 ast – 0.9 stl

L’un des tontons flingueurs de Golden State, Anthony Morrow arrivé de nulle part il y a moins de deux ans de cela pour sortir une pointe à 37 pts dès son premier match NBA et montrer que sa palette de talents collait plus ou moins jeu des Warriors. Un jeune joueur simple, qui ne se prend pas vraiment la tête et qui au final gagne sa place petit à petit au sein de la grande ligue. Arrivé en 2008-2009 avec l’étiquette d’un tireur fou, sa présence au Rookie Challenge en février n’était pas le fruit du hasard, il a depuis développé quelques facettes dans son jeu et elles sont loin d’être inintéressantes. Au niveau athlétique même si il n’a pas le jump de Nate Robinson ou la puissance d’Andre Iguodala, il est capable d’aller titiller l’arceau et surtout capable de pénétrer vers le cercle. Un atout important quand tout le monde pense que vous n’êtes pas fichus d’attaquer la raquette. Récemment signé par les Nets, il sera intéressant de voir comment il s’adapte dans un autre système de jeu. On verra s’il est vraiment plus qu’un simple shooteur. En tout cas, il a plutôt bien réussi pour quelqu’un qui n’a même pas été drafté au sortir de Georgia Tech.

Goran Dragic

Meneur / Phoenix Suns / #2
Stats 2008-2009 : 13.2 min-4.5 pts – 1.9 rbds – 2 ast – 1.3 To
Stats 2009-2010 : 18 min-7.9 pts – 2.1 rbds – 3 ast – 1.6 To

45ème choix de la draft 2008. Oui c’est juste pour rappeler que le futur successeur de Nash (En tout cas du côté de Phoenix on y croit!) est lui aussi un steal. Les Suns ont misé et bien misé sur ce joueur ultra complet qui ne demande qu’à progresser. Surtout quand il a pour mentor, l’un des tous meilleurs meneurs de l’histoire de la NBA, Steve Nash. D’ailleurs, ça a pu le décoincer un petit peu aussi, en tout cas on l’espère. Il a pris du galon lors de ses derniers playoffs, tout le monde ayant découvert qu’il était un bad boy lors de son altercation avec son compatriote des Lakers, Vujacic. En attendant, qu’il continue à nous régaler de jolis moves et de belles phases de transition rondement menés. Il a un avenir certain dans cette ligue, il est encore jeune, il a le temps de développer son shoot, pour le reste c’est en bonne voie visiblement. Son temps de jeu sera à n’en pas douter encore en hausse la saison prochaine.

Jason Thompson

Intérieur / Sacramento Kings / #34
Stats 2008-2009: 28.1 min -11.1 pts – 7.4 rbds – 1.1 ast – 0.7 blk
Stats 2009-2010: 31.4 min -12.5 pts – 8.5 rbds – 1.7 ast – 1 blk

L’ancien de Rider n’a pas tardé à faire ses preuves en NBA, auteur d’une très bonne première saison en tant que rookie, il n’a pas eu trop de difficulté à confirmer tout cela. Une progression nette au rebonds et pas que sur le plan statistique, le gamin a bien travaillé son sens du placement et son timing, de plus il a amélioré son sens du jeu et son QI Basket. On l’a vu à plusieurs reprises impliqué dans divers schémas de jeu (pour ceux qui regardent les Kings). L’éclosion de Tyreke Evans lui a également enlevé un peu de pression sur les épaules, même si cette année, il était clairement le patron de la raquette des Kings, loin devant un Spencer Hawes qui n’a jamais réellement su exploser. Ceci dit malgré cette bonne saison, comme dans toutes équipes qui ont de l’ambition, Jason va devoir faire face à la concurrence avec les arrivées de Demarcus Cousins et Hassan Whiteside, mais aussi de Sam Dalembert en provenance de Philly et surtout de Carl Landry arrivé en cours de saison. Bon Thompson, reste avant tout un ailier fort, mais devant le talent annoncé de Cousins et la titularisation plus que probable de Dalembert et Landry, il ne pas y avoir beaucoup de place à l’intérieur, ceci dit il a la confiance de son entraineur. On verra bien le résultat à l’arrivée, ce qui est sur, c’est que Thompson est diamant brut et qu’il n’aura pas de difficulté à exploser ailleurs si il le faut. Si il arrive à travailler son shoot à 3-4 mètres et garnir un peu plus son jeu dos au panier, il pourra très vite se révéler comme un 4 All Star en puissance, car niveau défense on ne se fait pas de soucis pour lui, il a déjà les bases et la science du jeu.

Robin Lopez

Pivot / Phoenix Suns / #15
Stats 2008-2009: 3.2 pts – 2.0 rbds – 0.1 ast – 0.7 blk
Stats 2009-2010: 8.4 pts – 4.9 rbds – 0.1 ast – 1 blk

L’autre tour de contrôle de la famille Lopez ! L’ami Robin, dans l’ombre de son frère lors de son année rookie, il s’est montré à son avantage lors du dernier exercice, temps de jeu en hausse, confiance acquise, plus de responsabilité avec le départ de Shaq, il est un parfait complément du jeu de Channing Frye aux Suns. Il a fait deux bons matchs en playoffs face aux Lakers après son retour de blessure, mais il fut encore très irrégulier le reste de la série. Il a beaucoup gagné en agressivité par rapport à son année rookie, et la suite de sa réussite passe par une entente parfaite avec Steve Nash maintenant que Stoudemire n’est plus là pour poser des écrans, il faudra bien que quelqu’un le remplace. Il a timidement confirmé sa 15ème place à la draft 2008 et va certainement s’affirmer comme le pivot majeur de son équipe la saison prochaine. Surtout avec le départ d’Amare Stoudemire, la raquette lui sera entièrement dédiée. Phoenix a de quoi bâtir autour de lui, avec les Dragic et autres Dudley. La NBA qui était en perdition niveau pivots ces dernières années, est doucement en train de récupérer grâce à l’écolosion de joueurs tels que Robin Lopez, et par la même occasion son frère Brook.

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Par Alex
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