« Celui qui gagne la bataille du rebond gagne le match ». Ce vieil adage se vérifie souvent, mais pas tout le temps… C’est vrai en revanche qu’en dominant le rebond défensif, on se donne des possibilités de contre-attaque, tout en limitant les secondes chances de l’adversaire.
A Indiana, on a décidé cet été de miser sur le « small ball » avec un effectif taillé pour le jeu rapide et l’attaque à outrance. Le problème, c’est que ce manque de taille se paie cash, et que l’équipe se retrouve 23e sur 30 dans ce secteur du jeu.
« Il faut que ce soit davantage un effort collectif car on n’a pas un « arbre » en dessous qui prend beaucoup de place » rappelle C.J. Miles dans l’Indy Star. « Les extérieurs doivent se jeter au rebond, et on doit aider Thaddeus. Je ne vais pas dire qu’il est petit, mais il n’est pas aussi grand que certains de ses adversaires et lorsqu’il se frotte à des gars comme Tristan Thompson, il faut l’aider. »
Myles Turner doit se faire violence
Symbole de l’effectif des Pacers, Young est effectivement un « petit » ailier-fort puisqu’il ne mesure que 2m04, et il n’a aucun « sept pieds » à ses côtés pour dominer sous les panneaux.
« On n’a pas de premier de la classe dans ce domaine » confirme Dan Burke, un assistant des Pacers. « En conséquence, nos schémas collectifs doivent être solides, et notre structure défensive aussi. On a besoin que tout le monde se jette au rebond. Il faut avoir à chaque match la mentalité d’un gang ».
Pour cela, il prend exemple sur Paul George. L’arrière-ailier prend 7.0 rebonds par match, soit un tout petit peu moins que Myles Turner, meilleur rebondeur de l’équipe avec 7.1 prises de moyenne.
« Si on avait deux ou trois gars de plus comme lui, on serait dans le coup » estime Burke, qui ajoute que Turner doit aussi se faire violence. « Pour l’instant, Myles se préoccupe plus de sa place sur le terrain, mais une fois qu’il l’a, il n’est pas prêt. Mais on peut déjà constater sa progression, surtout lors des quatre ou cinq derniers matches. Non seulement dans sa lecture des shoots, mais aussi dans sa prise de position. Il commence à mieux maîtriser le jeu. »
Un joueur pourrait tirer profit de ses difficultés dans la peinture, c’est notre Kevin Séraphin national…