Même si LeBron James, Dion Waiters ou encore J.R. Smith n’ont pas encore signé leur contrat, Basket USA tire un premier bilan de l’intersaison avec un Top 10 des grands gagnants de l’intersaison.
Après les Warriors et les Knicks, on poursuit aujourd’hui avec les Pacers. Eliminée au premier tour face à Toronto, la franchise de Larry Bird est à un tournant de son histoire avec le départ de Frank Vogel, mais aussi des fidèles George Hill et Ian Mahinmi. Mais Bird, une fois de plus, a fait de l’excellent boulot sans beaucoup perdre. Un recrutement de première classe même si les Pacers ont bien du mal à attirer les plus grands noms.
Arrivées : Nate McMillan (coach), Jeff Teague (Hawks), Thaddeus Young (Nets), Al Jefferson (Hornets), Aaron Brooks (Bulls), Jeremy Evans (Mavs)
Départs : Frank Vogel (Magic), George Hill (Jazz), Ian Mahinmi (Wizards), Solomon Hill (Pelicans), Jordan Hill (Wolves)
L’ère Frank Vogel terminée, Larry Bird n’a pas perdu de temps pour remanier son équipe. L’objectif est d’accélérer le jeu et dans ce contexte, le président des Pacers a jugé qu’il était de temps de faire ses adieux à George Hill. Précieux, le vétéran ne correspondait simplement plus à ce plan de jeu et il était aussi sans doute en fin de cycle après cinq ans à Indianapolis, sa ville natale.
Pour le remplacer, un autre local de l’étape, Jeff Teague, arrive en provenance d’Atlanta, non sans l’ambition de montrer à son ancienne franchise qu’elle a eu tort de miser sur Dennis Schroder, à sa ville qu’il est un joueur de premier plan et au reste de la ligue qu’il méritera un beau contrat l’été prochain.
Dans le même temps, les Pacers reçoivent les concours de Thaddeus Young et Al Jefferson, deux joueurs de valeur et solides offensivement. La santé du deuxième est une inquiétude mais là encore, son contrat représente un pari peu risqué (30 millions sur 3 ans et seulement 2 ans garantis). L’arrivée de Young devrait permettre de décaler Turner au poste 5 dans un cinq très mobile, avec des joueurs polyvalents quasiment à tous les postes.
Outre George Hill, les pertes de Ian Mahinmi et dans une moindre mesure, de Jordan Hill, sont tout de même préjudiciables et l’arrivée de Nate McMillan, assistant de Frank Vogel, interroge alors qu’un entraîneur comme David Blatt était sur le marché et sans doute susceptible de tirer le meilleur d’un Paul George.
LE BANC : Aaron Brooks, CJ Miles, Rodney Stuckey, Al Jefferson, Lavoy Allen, Joe Young, Glen Robinson III, Shayne Whittington, Rakeem Christmas.
En voilà un banc d’expérience, renforcé par les arrivées d’Aaron Brooks et Al Jefferson. Ça manque d’un intérieur défenseur mais il y a beaucoup de joueurs interchangeables, et surtout beaucoup d’attaquants. Larry Bird veut des points à la pelle, et il va être servi. Si McMillan préfère titulariser Jefferson aux côtés de Turner, c’est Young qui sera sixième homme, et sa polyvalence sera tout aussi précieuse.
LE + DE L’ÉTÉ : THADDEUS YOUNG
Sous-estimé, l’ancien ailier-fort des Sixers et des Nets est d’une régularité exemplaire depuis son arrivée en NBA il y a déjà 9 ans. Véritable caméléon, il s’adapte à l’effectif en place, et peut briller de bien des manières. Gaucher, c’est un joueur fuyant qui excelle sur transition. Parfait donc dans le jeu que souhaite mettre en place Larry Bird. On se souvient aussi qu’aux Sixers, il pouvait prendre jusqu’à quatre tirs à 3-points par match et cette polyvalence pourrait en faire le parfait complément de Paul George. Bon intercepteur, il tournait la saison passée à près de 10 rebonds de moyenne. Et ce alors qu’il ne mesure que 2m03…
LA GROSSE PERTE : FRANK VOGEL
Les Pacers ont perdu l’un des meilleurs coaches de la nouvelle génération. Un véritable alchimiste capable de transformer le plomb en or en s’appuyant sur une grosse défense, et en s’adaptant à son effectif. Larry Bird a tout de même estimé que c’était la fin d’un cycle et il a opté pour son premier assistant, Nate McMillan. Expert défensif, il a coaché 12 ans d’affilée, aux Sonics puis aux Blazers. C’est aussi un assistant au sein de Team USA. Une valeur sûre qui n’a pas peur de faire confiance aux jeunes, comme ça avait été le cas aux Blazers.
Note : 4 étoiles