Pas une journée ne passe sans que Kevin Durant ne soit obligé de répondre à des questions sur sa décision de quitter le Thunder, et de rejoindre les Warriors. Cette fois-ci, The Vertical l’a questionné sur l’héritage qu’il laissera après sa carrière.
« Je sens simplement que c’est là que je devais aller, que je devais être, j’ai pris ma décision, et je vivrai avec ça. Forcément, comme Charles Barkley l’a dit, suite à cette décision, je suppose que mon héritage a sombré. » confie l’ailier, un poil sarcastique. « Je ne sais même pas ce que « héritage » signifie ; moi, j’associe ça à la famille. En tant que joueur de basket, une fois ma carrière achevée, vous regarderez ce que j’ai fait, ce que j’ai accompli et vous verrez ce que vous ressentez face à cela. Les chiffres seront là. Tout ce que j’ai fait, vous le verrez. Peu importe si je joue bien ou si je plonge, ce sera à vous de dire quelle trace j’aurai laissé. C’est comme ça aujourd’hui. Individuellement, qu’est-ce que vous pensez de l’héritage de Michael Jordan ? De celui de LeBron James ? C’est quelque chose de subjectif et personnel. Je ne peux pas contrôler ça. »
Une décision difficile déjà en 2014
Le néo-Warrior est revenu sur une autre décision contestée en son temps mais dans une bien moindre mesure : son choix de renoncer à participer au championnat du monde 2014 en Espagne.
« J’étais fatigué, je sentais que je n’étais pas à 100% et je ne pouvais pas y aller sans être à 100% » regrette-t-il. « Coach K l’a compris et il m’a permis de continuer de jouer pour USA Basketball et je lui en suis très reconnaissant. C’était dur parce que j’aime tellement Coach K, Monsieur Colangelo et USA Basketball que je ne voulais décevoir ou laisser tomber personne, mais je sentais que j’avais besoin de temps pour me reposer. Il y avait beaucoup de choses cet été-là, c’était la guerre des équipementiers (entre Nike et Under Armour) et mentalement, j’étais un peu éparpillé. »
Une décision qui était passée relativement inaperçue à l’époque comparée à celle qu’il a prise au début de la free agency, mais qui démontre qu’un joueur doit parfois prendre des décisions qui ne font pas l’unanimité.
« J’ai pris des décisions difficiles, à huis clos. C’est la première fois que j’en prends une sur laquelle tout le monde à son mot à dire, où tout le monde veut me dire quoi faire » explique le MVP 2014. « J’ai énormément réfléchi et c’était quelque chose que j’avais dans les tripes. Je ne voulais pas l’ignorer. »