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Intersaison 2016 : gros plan sur les Sacramento Kings

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Pour les « lottery team », la draft et la free agency, c’est l’opportunité de réfléchir à de nouvelles bases ou de poursuivre leur plan de reconstruction. Après les Sixers, les Lakers, les Nets, les Suns, les Wolves, les Pelicans, les Knicks, les Bucks et les Nuggets, Basket USA continue son tour d’horizon avec les Kings.

LE BILAN

Chaotique. C’est l’adjectif le plus évident pour définir la saison des Kings, à nouveau déstabilisés par des conflits en interne, dans la direction mais aussi dans le vestiaire.

Au cours de la saison et après sa conclusion, nombreux sont les langues qui se sont déliées pour évoquer cette campagne cauchemardesque : « Il n’y a jamais eu de groupe », d’après Marco Belinelli ; « Au début de la saison, c’était vraiment moche », selon Rajon Rondo ; « Déprimant », pour Caron Butler ; « Personne n’a jamais vécu quelque chose comme ça », racontait Rudy Gay.

Dans ce contexte morose, ponctué par des blessures (pas un joueur à 82 matchs) et la menace permanente d’un départ de George Karl, il n’est guère étonnant que le groupe n’ait pas atteint les playoffs (33-49).

SACRAMENTOSur le plan du jeu, les Kings n’ont pas démérité offensivement. 17e attaque avec 103.3 points inscrits sur 100 possessions, l’équipe affiche le 7e pourcentage global de la ligue et le 10e à trois-points et fidèle à l’image des équipes de George Karl, c’est elle qui a joué le plus rapidement cette année dans la ligue avec 102.24 possessions par match avec plus de fluidité qu’on ne peut le penser : 61.1% des points inscrits sur passe décisive (6e). Qu’est-ce qui a donc cloché ? Trop de balles perdues avec 15.7 sur 100 possessions (6e ratio), peu de trois-points malgré une bonne adresse globale (22.7% des points inscrits de loin, 23e) et une grosse indigence aux lancers-francs (26e pourcentage de la ligue).

Mais surtout, c’est en défense que les Kings n’ont pas su compenser : 23e défense avec 106.3 points concédés sur 100 possessions, Sacramento a payé cher ses balles perdues avec 18.6 points concédés en moyenne (27e), son faible repli défensif (26e sur contre-attaques concédées) et surtout, sa défense extérieure : 10.2 trois-points concédés en moyenne (30e).

En basket, il faut marquer plus que son adversaire et Sacramento a rarement réussi à le faire, la faute à des lacunes trop importantes sur la gestion des rotations.

En résulte une nouvelle saison gâchée, et la dixième de suite sans post-saison. Comme tout le monde pouvait s’y attendre, George Karl en a fait les frais dès la fin de la campagne, avec un gros chèque à la clé.

LE MVP : DEMARCUS COUSINS

NBA: JAN 30 Kings at CelticsPersonnage polarisant, clivant de par son caractère hautement irascible, DeMarcus Cousins a encore alimenté la gazette cette saison, et ce même avant qu’elle ne commence. Vexé du licenciement de Mike Malone depuis l’an passé, le pivot n’a jamais digéré et accepté l’arrivée de George Karl à la tête de l’équipe.

Inclus dans des rumeurs de transfert à la fin de l’été, il a très vite atteint un point de non-retour avec l’entraîneur et le conflit a duré tout au long de la saison. Sur le terrain, il a régulièrement laissé parler sa frustration, comme l’attestent ses 17 fautes techniques récoltées (en 65 matchs !), le plus gros total de la saison.

De ses propres mots touché au pied droit depuis le début de la campagne, le pivot a encore manqué un nombre conséquent de matchs, en plus de ses suspensions. Autant d’absences qui ont coûté cher aux Kings puisque sans lui, l’équipe affiche un bilan de 4 victoires pour 13 défaites.

Avec lui, Sacramento n’est toujours pas une équipe à l’équilibre (29-36) mais le pivot reste le meilleur joueur et le plus talentueux de son équipe, capable de performances phénoménales : 38 matchs à au moins 20 points et 10 rebonds, dont quatre consécutifs fin janvier avec une pointe à 56 points et 12 rebonds, quatre matchs à 40 points ou plus ou encore un mois de janvier conclu à 31.5 points, 12.9 rebonds, 3.1 passes, 1.6 interception et 1.3 contre !

Statistiquement, le All-Star est un monstre mais, outre ses erreurs de jugement, il lui manque de la constance et une véritable assise défensive pour atteindre pleinement son potentiel. Six ans après sa draft, DeMarcus Cousins est avec Greg Monroe le seul membre du top 10 de la promotion 2010 à n’avoir jamais disputé les playoffs. S’il n’est pas seul responsable de cette grosse tache sur le CV, le joueur a aussi indéniablement ses torts.

LA SITUATION

Vlade Divac désormais bien assis à la présidence de la franchise, soutenu par Peja Stojakovic et un assistant réputé pour les opérations courantes, Ken Catanella, le front-office de Sacramento présente enfin des gages de stabilité et cela s’est rapidement confirmé avec l’embauche de Dave Joerger, éconduit par les Grizzlies.

La bonne santé d’une franchise commence en premier lieu avec de bonnes fondations et cela a été un problème récurrent ces dernières années. Le sérieux semble donc progressivement revenir et l’équipe va peut-être enfin pouvoir aller de l’avant.
DeMarcus Cousins déclaré intransférable pour cette saison, la direction va donc devoir s’atteler à construire autour de lui. Cela passera par une réflexion sur le poste de meneur, troublé par l’incertitude sur la free agency de Rajon Rondo et Seth Curry mais aussi les affaires privées de Darren Collison.

La question de l’aile se pose également : sur les tablettes des Bulls l’an passé d’après le Daily Herald, Rudy Gay a vécu l’une de ses pires saisons en carrière et comme il aura l’opportunité de tester le marché à l’issue de la saison prochaine, Sacramento pourrait préférer lui trouver refuge ailleurs plutôt que de perdre l’un des contrats intéressants du marché sans contrepartie.

Globalement, l’effectif présente du talent, un bon noyau dur de role players avec Marco Belinelli, Kosta Koufos, Omri Casspi, Ben McLemore et le jeune Willie Cauley-Stein et il y a de quoi donner une identité à cette équipe. Cela devra passer, une fois n’est pas coutume pour cette franchise, par la défense et une vraie réflexion des dirigeants sur les derniers contours à dessiner.

Armé d’une nouvelle identité visuelle (logo, maillots) et une salle flambant neuve, Sacramento peut croire en de jours meilleurs.

COACH : Dave Joerger (147-99)

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Assistant-coach des Grizzlies durant six saisons, Dave Joerger avait pris avec succès la relève de Lionel Hollins alors même que nombreux doutaient de sa réussite au moment de sa promotion. En trois ans en tant que head coach, l’entraîneur a toujours mené son équipe en post-saison alors même que son effectif n’a jamais cessé d’être tourmenté par les blessures ces deux dernières années.

Cette ultime campagne fut sans doute la plus éprouvante pour lui, ses joueurs et la franchise. Si elle s’est terminée dans l’amertume, la faute à des dissensions avec la direction, Dave Joerger en est ressorti grandi, avec la légitimité accordée à une infime minorité de coachs dans cette ligue alors qu’il n’a que 42 ans.

Désormais en place dans la capitale californienne, Dave Joerger a déjà annoncé vouloir responsabiliser ses joueurs, construire une cohésion et une défense.

Accueilli avec bienveillance par les joueurs, il devrait au moins bénéficier d’une atmosphère plus saine pour travailler et sur le plan sportif, ses résultats avec un effectif décimé plaident pour lui. Quant à l’égo de DeMarcus Cousins, il a déjà eu affaire à des joueurs de caractère, d’un Zach Randolph certes assagi à Matt Barnes en passant par Lance Stephenson, et il n’a jamais eu de problème pour se faire respecter.

Quant à son coaching staff, il est des plus complets avec le retour d’Elston Turner, ex-assistant de Rick Adelman lors de la dernière ère glorieuse de la franchise ; assistant à Memphis, Duane Ticknor accompagne Dave Joerger en Californie à l’instar de Jason March ; Bryan Gates fait son retour dans la capitale californienne après un passage chez les Wolves et cinq ans chez les Pelicans ; enfin, la membre du Hall of Fame Nancy Lieberman et Corliss Williamson sont maintenus sur le banc.

L’ENVELOPPE À DÉPENSER : entre 26 et 31 millions de dollars

L’EFFECTIF : huit contrats garantis, un non-garanti (Duje Dukan), une player option (Caron Butler)

FREE AGENT : Seth Curry (protégé), Eric Moreland (protégé), Rajon Rondo, James Anderson, Quincy Acy

TOUR DE DRAFT 2016 : 8e et 59e choix

DRAFT 2016

Comme chaque année depuis 2009, Sacramento choisira dans le Top 10 de la draft et avec une ligne intérieure encore jeune et talentueuse avec DeMarcus Cousins, Willie Cauley-Stein et Kosta Koufos, il est probable que la franchise se concentre sur un meneur, un arrière voire un ailier pour cette nouvelle sélection.

À la mène, le scénario privilégié de la franchise sera évidemment Kris Dunn, de Providence, considéré comme le meilleur joueur à son poste cette année. En l’occurrence, il est permis de douter qu’il soit encore disponible si bas mais alors qu’il a longtemps été annoncé dans le Top 3, les cotes en hausse d’autres joueurs tels que Dragan Bender ou Jaylen Brown peuvent signifier un recul hiérarchique pour le meneur.

Les Kings ont aussi besoin de shoot extérieur et s’il est disponible, Jamal Murray fera le bonheur des Californiens mais contrairement à Kriss Dunn, s’il est rarement annoncé dans le Top 5, celui-ci ne devrait pas descendre au-delà de la sixième place (New Orleans Pelicans).

Et comme il n’y a pas de pur ailier dans le Top 10 en dehors de Brandon Ingram, Sacramento pourrait aussi choisir de densifier le poste 4 puisque s’il est très solide défensivement, Willie Cauley-Stein est encore brut de décoffrage en attaque et il ne peut pas prétendre à devenir une menace extérieure, ne serait-ce qu’à mi-distance. Or, Domantas Sabonis a annulé tous ses workouts et certains pensent que c’est parce qu’une équipe lui a garanti une sélection dans les premières places. Avec un front-office aussi européen, composé par Vlade Divac et Peja Stojakovic, il n’est pas interdit de penser que le fils d’Arvydas se dirige vers les Kings bien qu’il n’était pas spécialement attendu dans le Top 10. Nationalité mise à part, la perspective d’un Marquese Chriss est aussi probable puisque ses qualités athlétiques et son petit tir à mi-distance peuvent coller aux schémas de Dave Joerger.

Évidemment, si Jaylen Brown ou Buddy Hield étaient encore disponibles à ce stade, il ne fait aucun doute que les Kings sélectionneront l’un d’entre eux. Pour l’heure, c’est peu plausible.

Plus probable en revanche, la question d’un échange : après autant d’années sans playoff, les Kings ont besoin d’y revenir, ne serait-ce que pour convaincre Cousins de rester, lui qui sera free agent dans deux ans. Rudy Gay ou Ben McLemore ont régulièrement été évoqués pour un transfert et conjugué à un lottery pick, l’offre pourrait devenir fort intéressante pour une franchise concurrente.

FREE AGENCY

NBA: Sacramento Kings at Phoenix Suns

Comme la plupart des franchises cet été, Sacramento disposera d’une somme conséquente pour recruter. Au choix : un contrat maximum ou un (des) role player(s) pour renforcer l’effectif.

Deux priorités se dessinent pour la franchise, bien qu’elles soient aussi liées à leur décision le jour de la draft : prolonger Rajon Rondo et Seth Curry. De ses propres mots, le meneur est sur la même longueur d’ondes que ses dirigeants et il n’a pas fermé la porte à un retour dans la capitale californienne. Auteur d’une grosse saison (11.9 pts, 6 rbds, 11.7 pds et 2 ints, 6 triple doubles), le meneur a rassuré, bien qu’à 30 ans, il n’ait plus l’impact défensif de ses jeunes années et qu’il présente toujours des lacunes au tir (58% aux lancers-francs).

Il n’empêche que le meneur s’est tenu à carreau tout au long de la saison et son statut peut aussi permettre d’attirer d’autres joueurs à Sacramento. Évidemment, il faudra s’entendre sur les conditions financières et comme la franchise ne dispose pas de ses Bird Rights, un maintien dans l’effectif aura une incidence sur la suite de l’été.

Quant à Seth Curry, il a prouvé sa valeur avec des responsabilités lors de la fin de saison (16.4 pts à 48.9% de loin, 3 rbds, 5.3 pds en 32 min de jeu en avril) et il peut se révéler une très bonne affaire en tant que back-up. Lui aussi aimerait rester chez les Kings et son éthique de travail laisse penser que Sacramento a tout intérêt à lui faire une offre.

Comme Caron Butler devrait tester le marché et tenter sa chance ailleurs, mais aussi que l’avenir de Rudy Gay n’est pas des plus certains chez les Kings, le recrutement d’un poste 3 serait pertinent : compte tenu des finances du club, des éléments à moindre coût comme Marvin Williams (free agent à Charlotte), Matt Barnes (FA à Memphis) ou même des renforts de banc comme Brandon Rush (FA à Golden State) ou Gerald Green (FA à Miami) pourraient être des bons paris.

À l’intérieur, un poste 4 supplémentaire ne serait pas de trop, même en cas de maintien de Quincy Acy, et l’éventualité de Jon Leueur, déjà coaché par Dave Joerger, fait sens. Il en va de même pour Brandon Bass, officiellement free agent. Dans un autre registre et plus offensif, Mareese Speights pourrait apporter sa patte et comme il ne sera pas une priorité pour Golden State, l’intérieur pourrait se relancer tout en restant en Californie.

PRÉCÉDEMMENT

Intersaison 2016 – Denver Nuggets
Intersaison 2016 – Milwaukee Bucks
Intersaison 2016 – New York Knicks
Intersaison 2016 – New Orleans Pelicans
Intersaison 2016 – Minnesota Timberwolves
Intersaison 2016 – Phoenix Suns
Intersaison 2016 – Brooklyn Nets
Intersaison 2016 – Los Angeles Lakers
Intersaison 2016 – Philadelphie Sixers

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