Depuis son arrivée en NBA la saison passée, Steven Adams n’avait pas manqué le moindre match. Malgré des chevilles amochées ou des petits pépins, le pivot néo-zélandais avait fait honneur à la dureté légendaire de ses ancêtre maoris. Mais l’autre soir face à Cleveland, Adams n’a vraiment rien pu faire…
« J’ai commencé à perdre ma vue périphérique au niveau de l’oeil gauche. » explique-t-il au Oklahoman. « Je ne voyais plus et puis après, ça a empiré. Beaucoup de douleurs, j’étais tout somnolent, je n’étais bon à rien. J’ai des migraines depuis l’âge de 14 ans. Je vois quelqu’un en ce moment pour savoir si on peut les traiter. »
De retour sur les parquets pour affronter les Wolves, le sophomore du Thunder a repris sa place dans le cinq majeur. Et sa contribution a été dans ses standards avec 8 points, 5 rebonds et 4 contres, malgré un défi physique particulier, contre l’immense Nikola Pekovic.
« C’est un être humain assez large, mec. Un gros gars, costaud. Un Bulldozer, le mot convient bien. J’ai simplement essayé d’utiliser ma taille et ma longueur. Je n’ai pas essayé de jouer son jeu. Lui, ce qu’il veut, c’est te bouger mais j’ai essayé de l’éviter pour utiliser ma taille et ma détente. Franchement, c’était excellent de les voir jouer, lui et Perk. C’était comme deux ours qui s’attaquaient. C’était incroyable ! »
Particulièrement déçu d’avoir laissé tomber ses coéquipiers l’autre soir face aux Cavs, Steven Adams avait donc retrouvé toute sa joie de vivre communicative hier soir contre les Wolves. Une victoire facile à la maison, ça aide à retrouver le sourire.
Pour ne rien gâcher, Adams a fait le spectacle après le match, en plaçant notamment son « regard de Terminator » derrière Nick Collison en pleine interview. Un vrai clown ce Steven !
He called it his « Terminator » look RT @hiliteGENESIS: Just Steven Adams being Steven Adams in postgame tonight. pic.twitter.com/gjX6hxQkD9
— Anthony Slater (@anthonyVslater) January 27, 2015