Inutile de chercher bien loin la principale raison du succès des Warriors sur les Nuggets, celle-ci répond au doux nom de Stephen Curry.
Quatrième meilleur marqueur et meilleur passeur des playoffs, le meneur de Golden State a été monstrueux durant cette série avec 24.8 points, 4.4 rebonds, 9.6 passes et 2.2 interceptions de moyenne. Et le plus incroyable, c’est qu’il s’agit-là des premiers playoffs de sa jeune carrière !
Preuve de son efficacité sur ces 6 matches, les Warriors ont inscrit 52 points de plus que les Nuggets lorsque Curry était sur terrain. A l’inverse, selon ESPN, ils sont à -27 avec leur leader sur le banc. Autres chiffres parlants, « l’offensive efficiency » (c’est-à-dire le nombre de points marqués pour 100 possessions) des Warriors passait de 111.6 avec Curry à 88.1 sans lui.
Etant donné qu’il s’agit de l’un des meilleurs shooteurs de la ligue et que sa seule présence a perturbé la défense des Nuggets, on n’est pas surpris de découvrir que les Warriors étaient aussi bien plus adroits au shoot avec Curry à la baguette (50.7% au tir et 41.7% à 3-pts) que sans lui (respectivement 42.3% et 30%).
Enfin, même si celle-ci peut se ranger dans la catégorie des statistiques « sans intérêt », Stephen Curry est le seul jour de l’histoire à avoir inscrit au moins quatre 3 points et distribué 7 passes lors de quatre matches consécutifs de playoffs. Ça ne veut pas dire grand-chose mais ce qui est beau, c’est que Curry a réussi cela pour ses quatre premiers matches de playoffs en carrière.
Tony Parker, son adversaire direct au prochain tour, sait à quoi s’attendre.