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Les Pacers ou la nouvelle revanche des sous-estimés

NBA – Vainqueurs 4-1 des Cavaliers, tête de série numéro un de l’Est, les Pacers sont de retour en finale de conférence une deuxième année de rang, là où on ne les attendait pas.

Tyrese Haliburton, Aaron Nesmith, Pascal Siakam (Pacers) contre les Cavaliers au Game 5Si l’adage veut qu’il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion, les Pacers ont prouvé qu’il ne faut pas non plus négliger celui d’un outsider. Indiana est ainsi allé chercher une troisième victoire sur le parquet de Cleveland lundi, pour conclure cette série en cinq petits matchs. La performance est remarquable, contre le meilleur bilan de l’Est cette saison, et pour une deuxième qualification de rang pour les finales de conférence. Un scénario que peu de monde avait vu venir, ce à quoi Indiana a fini par s’habituer.

Les Pacers sont pourtant assurés d’arriver dans le dernier carré avec le plus petit nombre de défaites (le Thunder et les Wolves peuvent eux aussi conclure leurs deux premiers tours avec deux défaites s’ils remportent leur prochain match). Un petit exploit, surtout en terminant le boulot hors de leurs bases comme mardi. « Finir une série à l’extérieur, c’est extrêmement difficile » a confirmé Rick Carlisle, un des coachs les plus expérimentés de la ligue, en conférence de presse. « Cleveland nous a livré un sacré match. »

Les Pacers façon rouleau-compresseur

Ses joueurs étaient pourtant bien mal partis, groggys face à la débauche d’énergie des Cavaliers en début de rencontre et menés de 19 points en début de deuxième quart-temps. Une habitude pour les Pacers, devenus spécialistes des retournements de situations par leur capacité à user leurs adversaires.

« Nous avions beaucoup de joueurs qui ont joué super dur, et nous nous sommes simplement dit : ‘Accrochons-nous dans ce match, essayons de les épuiser et voyons si on peut tenir plus longtemps qu’eux' » a expliqué le technicien d’Indiana. « La salle était dingue, c’était une atmosphère difficile mais nos gars utilisent le bruit, ce vacarme pour se concentrer. Et c’est ce que vous devez faire dans ces grands moments. »

Portés par un super Tyrese Haliburton, incandescent dans le deuxième quart-temps derrière l’arc, les Pacers ont su résister et renverser la rencontre en équipe. L’intégralité du cinq de départ a terminé au-dessus des dix points, et le banc a offert quelques précieuses rotations. « Les événements ont été un peu chaotiques, mais c’est pour cela que nous avons une vraie équipe maintenant. En deuxième période, Thomas Bryant nous a donné les meilleures minutes que vous pouvez espérer d’un pivot remplaçant. Il a couru, participé au rebond, son 3-points dans le coin a été énorme dans une série où on commençait à les épuiser. Cet enthousiasme, cela imprègne toute l’équipe. »

« Nous sommes en feu au bon moment »

Une équipe pas envisagée à pareille fête, une fois de plus, à l’image de son leader Tyrese Haliburton, étiqueté joueur le plus surcoté de la ligue par une (très maigre) partie de ses pairs. Et si le meneur a fait taire quelques critiques, les Pacers dans leur ensemble ont « simplement » répondu présents, même s’ils n’étaient pas attendus.

« Il y a de nombreuses superbes formations mais la lutte pour le titre est très ouverte cette saison, l’une des plus ouvertes que nous n’ayons jamais vu » estime Rick Carlisle. « Et nous devons continuer à y croire. Vous devez voir les choses avec beaucoup d’opportunisme et c’est ce que nous avons fait dans cette série. Nous n’avons pas eu les faveurs des pronostics un seul match. L’écart de points le plus faible qui était donné était de 5,5 points contre nous je crois. C’est quelque chose qui a nourri nos gars. »

Alors qu’importe si ce beau parcours a pour quelques rares critiques un astérisque, après avoir dominé les Bucks avec Damian Lillard diminué, puis les Cavaliers qui ont enchaîné les ennuis.

« Cleveland n’était pas à 100%, tout le monde le sait » a réagi Rick Carlisle. « Mais j’ai entendu cette phrase à Dallas, l’année où nous avons gagné le titre, c’est l’équipe vainqueur qui écrit le scénario. Il faut accorder du mérite à nos joueurs, ils l’ont mérité. Les Cavaliers sont une des meilleures équipes de la ligue, qu’elle soit amoindrie ou pas. Ils ont fait une grande saison. Kenny Atkinson a fait un travail exceptionnel, leurs joueurs ont eu une saison parfaite. Puis nous sommes arrivés, et nous sommes en feu au bon moment. »

La « lottery », puis deux finales de conférence

Après un début de saison difficile, Indiana surfe sur un beau début d’année 2025 en guise de confirmation de ce qui était un parcours presque inespéré l’an passé, pour arriver en finale de conférence avec le 4e bilan de l’Est en saison régulière. Et cette fois, les Pacers n’ont pas eu besoin d’un quelconque effet de surprise.

« Le boulot n’est pas terminé mais c’est un sentiment spécial » se réjouit Tyrese Haliburton, conscient du chemin parcouru. « Vous savez, je regardais la « lottery » hier soir, et je me suis rappelé que je nous représentais à la « lottery » il y a deux ans, et je n’avais pas envie d’y retourner. Je ne prends pas ce succès pour acquis mais on s’amuse beaucoup. Gagner, c’est du plaisir. »

Et cela pourrait bien continuer en finale de conférence, contre des Knicks qu’ils avaient battus lors des derniers playoffs, ou des Celtics très amoindris entre la grave blessure de Jayson Tatum et le genou convalescent de Jaylen Brown. De quoi les placer cette fois dans la position d’un vrai prétendant au titre ?

« Je me moque de l’attention que les gens nous portent, ce qui compte pour moi, ce sont les joueurs dans ce vestiaire » rétorque Rick Carlisle. « L’attention peut être une malédiction à cet instant de la saison. On ne peut pas commencer à lire ce que la presse dit de nous. Nous l’avons un peu fait après le deuxième match et les deux paniers pour la victoire de Tyrese en huit jours. Nous avions deux victoires d’avance, deux victoires à l’extérieur, et on s’est fait démolir à la maison. »

Le seul impair d’une demi-finale de conférence largement maîtrisée.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Pascal Siakam 78 32.7 51.9 38.9 73.4 1.7 5.2 6.9 3.4 1.4 0.9 0.5 2.4 20.2
Tyrese Haliburton 73 33.6 47.3 38.8 85.1 0.6 3.0 3.5 9.2 1.6 1.4 0.7 1.3 18.6
Bennedict Mathurin 72 29.9 45.8 34.0 83.1 1.2 4.1 5.3 1.9 1.9 0.7 0.3 2.3 16.1
Myles Turner 72 30.2 48.1 39.6 77.3 1.3 5.3 6.5 1.5 1.7 0.8 2.0 2.5 15.6
Aaron Nesmith 45 25.0 50.7 43.1 91.3 0.8 3.1 4.0 1.2 0.8 0.8 0.4 2.5 12.0
Obi Toppin 79 19.6 52.9 36.5 78.1 0.7 3.3 4.0 1.6 0.9 0.6 0.4 1.4 10.5
Andrew Nembhard 65 28.9 45.8 29.1 79.4 0.5 2.8 3.3 5.0 1.7 1.2 0.2 2.3 10.0
T.j. Mcconnell 79 17.9 51.9 30.6 74.0 0.6 1.9 2.4 4.4 1.4 1.1 0.3 1.0 9.1
Isaiah Jackson 5 16.8 60.9 0.0 50.0 2.2 3.4 5.6 1.0 1.0 0.6 1.6 2.8 7.0
Thomas Bryant 56 15.1 51.5 32.1 83.0 1.4 2.5 3.9 0.9 0.5 0.5 0.6 1.2 6.9
Jarace Walker 75 15.8 47.2 40.5 66.7 0.3 2.7 3.1 1.5 1.0 0.7 0.3 1.5 6.1
James Wiseman 1 4.6 50.0 0.0 100.0 0.0 1.0 1.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 6.0
Quenton Jackson 28 13.6 47.5 37.5 77.5 0.5 1.1 1.6 1.9 0.6 0.8 0.2 1.5 5.8
Ben Sheppard 63 19.5 41.8 34.2 88.9 0.7 2.1 2.8 1.3 0.3 0.6 0.2 2.0 5.3
Tony Bradley 14 8.1 64.4 33.3 33.3 1.3 1.7 3.0 0.4 0.4 0.1 0.6 0.8 4.4
Moses Brown 9 5.1 65.0 0.0 60.0 0.4 1.0 1.4 0.0 0.7 0.2 0.1 0.7 3.2
Rayj Dennis 11 6.4 33.3 28.6 100.0 0.2 0.9 1.1 1.3 0.5 0.6 0.2 0.6 2.7
Enrique Freeman 22 8.2 43.2 10.0 68.4 0.5 0.9 1.4 0.4 0.3 0.1 0.1 1.0 2.1
Johnny Furphy 50 7.6 38.0 30.0 81.8 0.5 1.0 1.4 0.4 0.2 0.4 0.2 0.8 2.1
James Johnson 12 3.1 36.4 0.0 0.0 0.0 0.5 0.5 0.3 0.3 0.0 0.2 0.4 0.7
Tristen Newton 5 1.6 16.7 0.0 100.0 0.0 0.0 0.0 0.2 0.2 0.0 0.0 0.4 0.6
Jahlil Okafor 1 3.4 0.0 0.0 0.0 0.0 1.0 1.0 1.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0

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