Frustré, Karl-Anthony Towns s’est tapé dans les mains en voyant Jaylen Brown convertir à 3-points. L’ailier des Celtics venait de bénéficier d’un écran d’Al Horford en tête de raquette. Josh Hart n’a pas été en mesure de suivre Jaylen Brown, tandis que Karl-Anthony Towns, en « drop coverage », n’est pas sorti pour compenser.
Après trois minutes de jeu dans ce Game 3, Boston convertissait son deuxième panier primé de la soirée. Le premier avait déjà impliqué le pivot des Knicks, qui avait tardé à sortir contester Al Horford dans le corner. Alors que leur adresse faisait défaut sur les deux premiers matchs, les Celtics ont signé une première période de feu à New York, avec un royal 12/19 à 3-points pour rentrer au vestiaire avec 71 points.
Si la qualité des tirs était déjà au rendez-vous à l’entame de la série, Joe Mazzulla et son équipe ont fait encore mieux, dans cette manche décisive, pour trouver les duels favorables. Le clan des Celtics ne le dira pas ouvertement, mais viser Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns est clairement l’un de leurs axes d’attaque.
« On a simplement essayé d’être plus réfléchis dans notre espacement. Placer les gars aux bons endroits. On parle toujours du respect de l’espace de chacun et du fait d’être clair sur l’action qu’on veut mettre en place et sur qui on veut attaquer, peu importe la situation. Je pense que notre ‘spacing’ a beaucoup compté », remarque Jayson Tatum, artificier en chef de la soirée avec son 5/9 de loin, pour 22 points inscrits.
25% de réussite après deux matchs
Parmi les 24 paniers de Boston au total en première mi-temps, 14 sont venus d’actions impliquant directement Jalen Brunson et/ou Karl-Anthony Towns. Boston a ainsi terminé avec un très bon 20/40 derrière l’arc, effaçant deux premières soirées de maladresse face aux Knicks, à seulement 25% de réussite.
« On doit simplement continuer à faire les bonnes lectures, à donner de la valeur au ballon. Ça aide beaucoup quand on garde le ballon entre les lignes, on a fait du bon travail en termes d’espacement et de lecture du jeu », constate aussi Joe Mazzulla dont la formation va tenter d’en faire de même lundi.
Avec une chance d’égaliser après une entame de série totalement ratée.
« C’est là que ça devient intéressant. On ne se lance pas dans ce parcours pour que ce soit facile. Ça a été sombre, mais dans le bon sens. Il faut juste puiser dans sa part d’ombre », formule le coach pour finir.