La demi-finale de conférence Ouest entre les Wolves et les Nuggets de 2024 avait marqué les esprits. Entre l’exceptionnelle performance défensive de Minnesota dans le Game 2, la remontée de Denver pour passer de 0-2 à 3-2, et enfin le comeback de 20 points de Rudy Gobert et compagnie dans le Game 7, les deux équipes avaient offert un spectacle mémorable.
Depuis cette série, Anthony Edwards et sa bande adorent croiser la route de Denver. Andrew Munson, assistant des Nuggets, l’a parfaitement remarqué.
« Il le dit après chaque match contre eux… Il nous a expliqué qu’il avait regardé cinq ou sept des derniers matches des Wolves et jamais ils ne jouent aussi dur que contre nous », raconte Michael Malone. « Et on peut le ressentir, le noter. Donc on peut jeter le reste par la fenêtre. »
Une rivalité pour Minnesota, pas pour Denver
Les duels cette saison confirment cette sensation puisque les Nuggets ont perdu les trois premiers, en attendant le dernier ce mardi. Rudy Gobert expliquait récemment que, trop souvent suffisants, lui et ses coéquipiers devaient jouer avec un sentiment « d’urgence, un instinct de survie » pour être à leur meilleur niveau : pas de doute, c’est le cas face aux Nuggets.
Tandis que Nikola Jokic et sa bande, eux, n’ont pas vraiment changé de mentalité dans ces conditions. « C’est facile de dire qu’il faut faire les choses différemment, alors qu’il faut simplement jouer bien plus dur », insiste le coach de Denver. « Ils abordent ces matches comme si c’était une rivalité. Nous, comme si c’était un match comme les autres. »
Et pour le technicien, l’erreur des Nuggets n’est pas de ne pas se mettre ponctuellement au niveau des Wolves. Elle est de ne pas jouer avec intensité n’importe quel match.
« On doit jouer dur, rivalité ou non. Peu importe qui on joue. Ils nous ont battus cinq fois de suite », rappelle-t-il, en comptant les deux dernières défaites en playoffs 2024. « La fierté doit en prendre un coup et ne pas permettre qu’une équipe vienne chez nous et continue de nous botter les fesses. »