Avec trois victoires en quatre matches, les Lakers sont sur une bonne séquence, qui s’explique en grande partie par une défense retrouvée. Depuis le début de la saison, c’est souvent aléatoire, alors que là, les Californiens n’ont encaissé que 101.3 points de moyenne sur ces dix jours.
Le dernier succès face aux Kings a même particulièrement fait plaisir à JJ Redick. « C’est peut-être ma victoire préférée de la saison », avance le coach.
« Parce qu’on n’a pas été efficace offensivement », poursuit-il. « Mais on s’est battu, on a limité les transitions, on a évité de laisser des secondes chances. Toutes ces choses dont on parle, qui nous donnent des chances de gagner soir après soir si on n’est pas très adroit ou si on est en panne offensivement. On a fait tout ça dans cette rencontre. »
Les soirées sans en attaque, les Lakers connaissent, surtout en décembre. Il fallait donc s’en sortir avec la défense. « La priorité en défense, c’est d’être responsable et de soutenir les autres », annonce LeBron James. « On ne peut pas être débordé ou, si c’est le cas, alors il faut être accordé avec les autres joueurs. Et ça commence avec la communication et on le fait bien depuis quatre rencontres. »
La présence d’Anthony Davis près du cercle fait du bien
Si la défense est si efficace dans ces quatre parties (98.5 points encaissés sur 100 possessions), c’est aussi grâce à Anthony Davis, 18 rebonds et 6 contres face à Sacramento. « Il est unique. Il a fait du Anthony Davis », commence LeBron James. « Il a été phénoménal et ça montre son niveau : il peut shooter à 7/20 et tout de même dominer un match », se réjouit JJ Redick.
L’intérieur s’applique particulièrement à rester non loin du cercle, pour le protéger quand les défenseurs extérieurs sont dépassés. C’est essentiel pour les Lakers qui n’ont pas de gros défenseurs dans le périmètre, même si Max Christie fait du bien. Et ce n’est pas un hasard si l’ancien des Pelicans tourne à 3.8 contres de moyenne dans cette séquence.
« Cette présence près du cercle, on en a parlé toute la saison et c’est sans doute là, selon moi, où on a progressé le plus. Elle est constamment présente », juge le coach des Californiens. « On n’était pas bon avant, car un défenseur était battu et personne ne protégeait le panier. On a pu s’entraîner, mettre l’accent là-dessus, et ça se traduit en match », constate Anthony Davis.