La NBA s’interroge sur la promotion de Rick Brunson chez les Knicks

Jalen Brunson a fait un beau cadeau aux Knicks cet été, en prolongeant pour 154 millions de dollars sur quatre ans, alors qu’il aurait pu toucher 269 millions de dollars sur cinq ans s’il avait attendu l’été prochain.

La manœuvre a permis à la franchise de garder de la flexibilité salariale, suite à l’arrivée de Mikal Bridges, afin d’aller chercher Karl-Anthony Towns. Sauf que du côté de la NBA, on s’interroge car, dans le même temps, Rick Brunson a été promu premier assistant de Tom Thibodeau par les Knicks, avec une belle augmentation à la clé.

Visiblement, Adam Silver et les dirigeants de la ligue se demandent si la franchise de « Big Apple », devenue experte dans l’utilisation des zones grises de l’accord collectif, n’a pas compensé le « cadeau » du fils avec le salaire du père. Une question que les Knicks considèrent comme du « harcèlement », et carrément « offensante » !

Un rôle déjà trouble lors de la signature de son fils

« En réponse aux rumeurs sur l’enquête de la NBA sur la promotion de Rick Brunson, ce dernier a simplement pris la place de Johnnie Bryant (ancien entraîneur en chef adjoint, parti aux Cavaliers l’été dernier) et a récupéré le même salaire que Johnnie Bryant. Il est choquant que quelqu’un puisse prétendre que Rick ne méritait pas cette promotion », a répondu MSG Sports dans un communiqué. « Rick a fait un travail formidable et continuera à le faire. Nous considérons qu’il s’agit davantage d’un harcèlement à l’encontre des Knicks, en raison de notre opposition à certaines questions concernant la NBA dans son ensemble. »

S’estimant floué par le système de redistribution en place, le propriétaire James Dolan est ainsi en guerre ouverte avec les autres propriétaires, mais surtout avec Adam Silver.

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les Knicks sont visés par une enquête de la NBA par rapport au rôle de Rick Brunson. Son arrivée à « Big Apple » comme assistant de Tom Thibodeau, quelques mois avant que son fils ne devienne « free agent », avait aussi attiré l’attention de la ligue. New York avait d’ailleurs été sanctionné pour « tampering », ayant acquis les preuves que le club avait négocié la signature du meneur de jeu avant l’ouverture de la « free agency ». Même si la sanction (un second tour de Draft) n’avait rien d’effrayant.