« Si Julius redevient le joueur qu’il était, on va poser des problèmes ». C’est l’analyse d’Anthony Edwards après la victoire arrachée à Sacramento, marquée par une grosse performance de l’ancien intérieur des Knicks : 33 points à 13 sur 17 aux tirs, dont 5 sur 6 à 3-points ! L’épaule de Julius Randle va bien, et son agressivité, ainsi que sa capacité à faire reculer la défense ont été décisives.
« Coach Finch m’avait lancé un défi ces deux derniers jours : être plus agressif » explique Juliue Randle, auteur de 22 points avant la pause. « J’avais à coeur de le faire, tout en restant dans le rythme du jeu ».
Les Wolves s’adaptent à lui
Proche de Julius Randle depuis leur expérience commune aux Pelicans, Chris Finch a effectivement apprécié ce surplus d’agressivité. « Il a été phénoménal ! Il donne le ton, et nous a permis de rester dans le match au début, quasiment à lui tout seul. Le cinq avait des difficultés à trouver le bon rythme, et il a été décisif. »
Autre compliment, celui lancé par Anthony Edwards : « On lui a dit que ce n’était pas à lui de s’adapter à nous, mais à nous de s’adapter à lui. Et on l’a vu ce soir ».
Ce duo Edwards-Randle a donné un premier aperçu de ce qu’il pouvait donner, et l’agressivité de Julius Randle permet à Anthony Edwards de profiter de davantage de liberté. Les prises-à-deux des adversaires seront gérées différemment cette saison, et l’intérieur apprécie de jouer aux côtés d’un arrière aussi agressif, mais aussi capable de lâcher vite la balle dès qu’il voit un défenseur monter sur lui.
Une meilleure gestion des prises-à-deux
« Il est tellement dynamique et il a toujours fait le bon choix », souligne Julius Randle. « Ils en mettaient deux sur lui quand il avait la balle, et il a fait le bon choix. Quand ils l’ont pris à deux, et qu’il s’est retrouvé en isolation, il a fait la différence en allant au cercle, et en ne restant pas statique. Quand vous avez un joueur comme ça, votre rythme arrive facilement, et on obtient des tirs si naturellement ».
Et sur la dernière action, c’est Anthony Edwards qui est allé au cercle après avoir facilement éliminé une prise à deux sur un redoublement de passes avec Mike Conley. « Donner la balle à Ant » résume Julius Randle à propos de la tactique des Wolves sur le dernier tir. « On lui donne la balle, et on le laisse jouer. S’ils font prise à deux, je suis là. On a des relais autour de lui. Et s’ils ne font pas prise à deux, bonne chance ! »