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Relancer adidas dans le basket féminin, le grand défi de Candace Parker

adidas – Présidente du département basket féminin, Candace Parker a pour mission d’essayer de combler le retard sur un marché déjà investi par d’autres équipementiers ces dernières années.

candace parker

Entre A’ja Wilson et Sabrina Ionescu (et Caitlin Clark) chez Nike, Breanna Stewart chez Puma, ou encore Angel Reese chez Reebok, les stars du basket féminin sont enfin estimées à leur juste valeur sur le marché des chaussures dédiées à la pratique du basket. En 2022, Puma a été le premier équipementier à exprimer ce regain d’intérêt en offrant à Breanna Stewart une chaussure signature, la Stewie 1, succédant ainsi à Candace Parker, la dernière joueuse à avoir bénéficié d’une telle marque de reconnaissance, douze ans plus tôt.

De son côté, adidas a pris du retard dans cette course à l’armement et compte désormais sur son ancienne égérie pour rectifier le tir. La triple championne WNBA a été nommée présidente du département basket féminin de la marque peu après l’annonce de sa retraite il y quatre mois et sa mission est claire : créer une gamme de chaussures performantes et trouver des joueuses capables d’incarner ce nouveau projet.

A la recherche de l’oiseau rare

Pour Candace Parker, il s’agira aussi de replacer adidas sur un segment qui s’est développé de manière assez fulgurante ces dernières années.

« On a crié sur tous les toits que les femmes pouvaient être des modèles, qu’elles pouvaient faire la couverture de jeux vidéo, et maintenant qu’elles peuvent avoir leurs chaussures de basket. Aujourd’hui, je pense que le monde rattrape son retard. On voit le pouvoir et l’influence des sportives, mais aussi à des postes de direction », a-t-elle déclaré à « The Boardroom ». « Adidas a été l’une des premières marques à avoir une chaussure signature pour une femme. Maintenant, c’est quelque chose de populaire, mais à l’époque, ça ne l’était pas. C’était un vrai investissement. Faire partie de cette marque qui a eu cette vision bien avant les autres, c’est enthousiasmant pour le futur ».

Adidas mise sur le long terme pour se refaire progressivement une place, avec les JO 2028 de Los Angeles en ligne de mire, un événement qui tiendra forcément à cœur à la légende des Sparks, qui espère que des athlètes olympiques incarneront alors le nouveau visage de la marque sur ce secteur.

« Je veux des Olympiennes. Notre but est d’en avoir cinq ou six pour les prochains Jeux Olympiques. Je le clame haut et fort et j’en suis fière. Je pense que c’est important. C’est l’échelon au-dessus et c’est un sacré niveau. On veut des MVP, des All-Stars sur la durée. On va se mettre au travail et s’assurer qu’on pourra avoir ça ».

Une question de temps et de moyens

La question reste à ce jour entière, quelles joueuse suffisamment connue du grand public pourrait avoir le profil pour bénéficier à son tour d’une ligne de chaussures signature ? Candace Parker a son idée en tête, même si l’heure n’est pas à la précipitation .

« Une athlète signature doit être une vraie joueuse de basket. Quelqu’un qui doit avoir du ballon, et c’est le strict minimum. C’est ce qu’on recherche. Avoir une chaussure signature, c’est un gros poids, et une collection signature aussi. On ne va pas prendre ça à la légère et se précipiter dans nos décisions. On va prendre notre temps, et faire en sorte de mettre tout ce qu’on a à travers cette marque pour soutenir notre athlète signature », a-t-elle poursuivi. « On doit s’assurer qu’on est capable de mettre les ressources nécessaires derrière cette personne pour qu’elle réussisse. Sans marketing, sans soutien, et sans argent, Justin Bieber et Beyoncé auraient eu du mal à vendre quoi que ce soit. Il faut dans un premier temps prendre la bonne personne, mais aussi nous assurer qu’on soutient le projet et le développement de sa marque ».

Candace Parker et adidas nourrissent de grandes ambitions pour ce nouveau projet. Le réveil n’arrive-t-il pas un peu tard ? Il faudra attendre plusieurs années pour répondre à cette question. Ce qui est sûr, c’est que la marque aux trois bandes va être sur le coup pour dénicher les pépites de demain, sans quoi il faudra essayer d’aller débaucher chez la concurrence.

« Mon impact ne se fera probablement pas ressentir avant l’automne 2025, parce que les chaussures et les campagnes sont planifiées à long terme. Où voulons nous être dans deux-trois ans ? On travaille en coulisses maintenant pour y parvenir ».

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