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Draft 2024 | Présentation de Rob Dillingham (Kentucky)

Draft 2024 – Joueur spectaculaire, Rob Dillingham est une étincelle sur les lignes arrières, même si son gabarit laisse perplexe sur son réel plafond en NBA.

Rob Dillingham avec KentuckyIl restera comme l’un des derniers freshmen « star » de l’ère John Calipari à Kentucky. Robert, dit « Rob » Dillingham, est l’un des seuls joueurs à avoir surnagé lors de l’ultime exercice de John Calipari à la tête des Wildcats, conclu en eau de boudin par une élimination dès le premier tour du tournoi NCAA. Rob Dillingham, comme ses coéquipiers, n’avait pas brillé contre Oakland. Mais son style de jeu flamboyant et ses coups de chaud ont suffi à confirmer sa capacité à prendre un match à son compte. De quoi l’abonner aux hauteurs des « Mock Draft » toute la saison durant.

Dans une promotion où les profils de meneurs/arrières plus sécurisants sont nombreux au sommet des projections (Reed Sheppard, Stephon Castle, Devin Carter), Rob Dillingham est une dynamiteur sur les lignes arrières. Joueur de poche mais survitaminé, il est capable de faire sauter n’importe quelle défense tant sa palette est large. Reste à savoir si cela pourra suffire pour exister en NBA, alors que son physique est sujet à des inquiétudes légitimes.

Ses qualités devraient au moins lui assurer un plancher comme joker en sortie de banc sur courtes séquences. Rob Dillingham a aussi en lui de quoi espérer bien mieux, et un potentiel à pouvoir être un jour All-Star, ce que ne promettent que peu de candidats dans cette Draft.

Profil

Poste : meneur
Taille : 1m85
Poids : 74 kg
Equipe : Kentucky Wildcats (NCAA)
Stats 2023/24 : 15,2 points (à 47,5%), 2,9 rebonds, 3,9 passes en 23,3 minutes

Points forts

– Le profil de scoreur. Rob Dillingham est peut-être le « guard » le plus doué offensivement de cette cuvée : 23.5 points de moyenne si l’on ramène son temps de jeu à 36 minutes. Il maîtrise très bien le jeu autour de l’écran de ses intérieurs (50.6% au tir sur « pick-and-roll »), ce qui devrait être un de ses premiers points forts en NBA. Floaters, toucher… Sa finition est de qualité malgré son gabarit limité. Surtout, son excellent tir extérieur et sa variété (en mouvement, après step-back, contesté) le rend dangereux en permanence et à n’importe quelle position sur demi-terrain, avec comme sans ballon.

– Le potentiel de créateur. S’il n’est pas le passeur le plus inventif de sa promotion, Rob Dillingham a progressé au fil de la saison NCAA dans la distribution. Ses passes ont gagné en simplicité, mais aussi en efficacité dans une équipe de Kentucky au collectif loin d’être le mieux huilé pour mettre en avant ses meneurs. Surtout, il se montre plutôt altruiste pour un joueur avant tout porté sur le scoring. Son agilité et sa technique de dribble peuvent aussi lui ouvrir des espaces, ainsi qu’à ses coéquipiers.

Points faibles

– Le physique. S’il posait déjà question à l’université, les mesures officielles du Draft Combine ont permis d’un peu mieux évaluer encore l’écart de gabarit entre Rob Dillingham et la quasi-totalité des autres arrières de cette cuvée. Sous-dimensionné en taille, assez léger, voire frêle, le Wildcat doit rapidement muscler sa carcasse s’il veut tenir le choc, notamment sur les contacts près du cercle au niveau supérieur. Il doit aussi améliorer sa capacité à provoquer des fautes dans ces situations pour atténuer ces limites.

– La défense. Comme évoqué au-dessus, son physique l’empêche quasi mécaniquement de pouvoir être un atout de ce côté du parquet. Cela n’explique pas pour autant sa faible lecture sur les écrans, et parfois son désintérêt défensif, surtout une fois après avoir été déposé par un attaquant. Ses absences ont déjà coûté cher à Kentucky cette saison et pourraient être préjudiciables en NBA.

Comparaison

De sa capacité à s’adapter à la NBA dépendra son plafond. Il y a du Darius Garland chez Rob Dillingham, mais aussi du Tyrese Maxey par sa capacité à tirer avec efficacité en mouvement, ou encore du Trae Young pour… son talent offensif mélangé à ses limites défensives.

Pronostic

Entre la 6e et la 14e place. L’écart est large, en partie dû à la possibilité de voir les Hornets en 6e position choisir un « guard ». Rob Dillingham pourrait aussi intéresser les Spurs en 8, le Jazz en 10, les Bulls en 11, voire les Kings en 13.

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