C’est très, très rare qu’un rookie joue un rôle important dans une finale NBA. Et pourtant, c’est le sort de Dereck Lively II, sélectionné en 12e position de la Draft 2023. De lottery pick aux Finals NBA, les choses peuvent aller vite en un an, et le jeune intérieur s’est largement imposé dans la rotation des Mavericks et il s’est même révélé capable de produire en playoffs.
Mieux, le rookie a carrément réalisé un sans-faute aux tirs en finale de conférence contre les Wolves et il tourne en 8.6 points, 7.2 rebonds et 1.2 contres de moyenne sur les playoffs.
L’impact de Dereck Lively II n’est pas que statistique, puisqu’il représente une arme de dissuasion en sortie de banc par ses qualités athlétiques et ses longs segments. Difficile à croire en début de saison, mais aussi en février lorsque ses dirigeants lui ont mis Daniel Gafford dans les pattes.
« On en rêve ! Je ne m’attendais pas à participer aussi vite à une finale », confie-t-il. « En y parvenant dès ma première année, je veux juste apprendre au maximum et progresser le plus possible. »
« Apprendre » comme maître-mot
Avec un +/- de +108 en playoffs, Dereck Lively II possède le deuxième meilleur +/- des Mavericks durant ces playoffs, derrière seulement Kyrie Irving (+121). Son impact sur de courtes séquences impressionne, et sa marge de progression est énorme. Avec Tyson Chandler comme mentor, les dirigeants ont visé juste.
« Je ne pense pas qu’il y en ait parmi nous qui s’attendaient à ça », avoue Dereck Lively II. « Je ne m’attendais pas à ça. Ma mère ne s’attendait pas à ça. Tyson (Chandler) ne s’attendait pas à ça. Jason Kidd ne s’y attendait pas non plus. Ils s’attendaient à ce que je vienne aux Mavericks et que je sois là pour apprendre. C’est ce que j’ai fait, mais ils ne s’attendaient pas à ce que j’apprenne autant et aussi rapidement. »
Face aux Celtics, Dereck Lively II va être mis à contribution puisqu’il va défier l’expérimenté Al Horford et sans doute Kristaps Porzingis. Une vraie opposition de style face à des intérieurs qui peuvent jouer au large. Sans oublier un certain Jayson Tatum, sorti comme lui de Duke.
« Je le regardais lorsque j’étais à la fac. Et maintenant je vais jouer contre lui… C’est un joueur incroyable, c’est une équipe incroyable, je suis impatient de pouvoir jouer contre eux, » conclut le pivot remplaçant. « Face à une telle équipe, je vais parfois échouer, mais je devrais m’adapter à ces choses-là. Si je fais une erreur, je dois apprendre et la corriger. »