Pendant 36 minutes, les Celtics n’ont guère éprouvé de difficultés pour repousser des Bucks privés de Giannis Antetokounmpo. Avec un 13-2, ils prennent les commandes en premier quart-temps (33-28). Malgré la bonne résistance du banc, avec Patrick Beverley et Bobby Portis, les troupes de Doc Rivers cèdent du terrain face aux paniers primés de Jayson Tatum et Payton Pritchard. L’écart est fait à la pause (69-56).
En début de seconde période, les Bucks reviennent des vestiaires avec quelques cartouches, en inscrivant quatre paniers à 3-pts sans en manquer un, dont deux pour Damian Lillard. C’est bien, mais c’est trop peu car les joueurs de Joe Mazzulla accélèrent à nouveau avec un 13-2. Il reste douze minutes à jouer, le match semble plié (101-83).
Ce n’est qu’une sensation car les Bucks passent un 11-0. Bobby Portis enchaîne les paniers et, après un 10-0 et un panier primé, l’intérieur et ses coéquipiers reviennent à trois points.
Malheureusement pour eux, ils manquent deux shoots primés de suite et Jayson Tatum assure ensuite. Sans oublier un panier après un gros rebond offensif de Kristaps Porzingis, qui scelle définitivement la rencontre (122-119) pour des Celtics qui signent une septième victoire d’affilée.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– 36 ou 12 minutes ? Que faut-il retenir de cette rencontre ? La maîtrise de Boston pendant trois quart-temps ou le coup de chaud de Milwaukee ? Sans doute les deux. « Dame » et ses coéquipiers ont semblé si proche et si loin pendant 36 minutes, n’étant jamais largués mais jamais dangereux non plus, face à une formation qui récitait son basket. Damian Lillard et Bobby Portis ont sérieusement bousculé les Celtics en dernier quart-temps, et avec un peu plus d’adresse et moins de fautes commises, le braquage aurait pu être réussi.
– Les montagnes russes de Jayson Tatum. La star de Boston (31 points) a connu une partie très inégale. En première mi-temps, le All-Star est superbe avec 23 points à 4/5 derrière l’arc et trois interceptions. Tout semble facile. Puis, en troisième quart-temps, il disparait avec aucun point au compteur, avant de marquer 8 points dans le dernier, mais avec six lancers. Néanmoins, en assurant sur la ligne, il a évité une grosse désillusion à son équipe.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.