Les Wolves ont été bousculés mais ils ont finalement confirmé, avec la manière au bout du compte, leur position de leaders de la Conférence Ouest. Face à des Mavericks toujours privés de Kyrie Irving, les joueurs de Minnesota ont effectivement construit leur victoire en deux temps (119-101), face à cette équipe de Dallas aux deux visages.
En première mi-temps, les Wolves n’ont pas brillé en défense, alors qu’ils sont pourtant la meilleure équipe de la ligue dans ce domaine. Très vite en retard de 15 points face à une attaque des Mavericks efficace d’entrée de jeu sous l’impulsion d’un Luka Doncic stratosphérique (39 points et 13 passes mais 8 pertes de balle), les joueurs de Chris Finch ont malgré tout petit à petit rattrapé leur retard pour recoller à -1 à la pause.
Sans aucun doute insatisfaits de leur visage affiché dans leur moitié de terrain en première mi-temps, les visiteurs sont ensuite revenus sur les planches de l’American Airlines Center avec de bien meilleures intentions défensives. Et les locaux ont morflé : seulement 41 points marqués à 42% aux tirs, contre 60 points marqués à 51% aux tirs en première période.
En parallèle, l’attaque des Wolves a également bien tourné (50% aux tirs dont 45% à 3-points avec 14 tirs convertis à cette distance), sous l’impulsion d’un duo d’intérieurs Karl-Anthony Towns (21 points et 17 rebonds) – Naz Reid (27 points, 6 rebonds et 3 passes) en grande forme, pendant que la défense de Dallas sombrait. L’écart final, de 18 points, reflète au final parfaitement la physionomie de ce match, déséquilibré.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La domination intérieure des Wolves. Dans des registres différents, Karl-Anthony Towns (21 points et 17 rebonds), Rudy Gobert (8 points, 12 rebonds, 5 passes et 3 contres) et Naz Reid (27 points à 7/11 à 3-points, 6 rebonds et 3 passes) ont fait vivre l’enfer aux Mavericks, dans tous les domaines. Le volume de jeu de “KAT” dans la peinture face au vaillant mais inexpérimenté Dereck Lively II, la protection défensive apportée par le pivot français et les ogives à distance du dynamique pivot ont formé une combinaison fatale pour les locaux. Le plafond collectif de cette équipe des Wolves est par moments très impressionnant.
– Luka Doncic, seul contre la meute. Auteur de 39 des 101 points de son équipe, soit… quasiment 40% des points de sa formation, le meneur slovène de Dallas était effectivement bien esseulé face à la meute de Wolves, qui a volontiers accepté de le laisser tout faire. Sans Kyrie Irving et alors que ses lieutenants principaux se sont troués en attaque (Tim Hardaway Jr. avec 10 points à 4/15 aux tirs, Grant Williams avec 5 points à 2/11 aux tirs), “Luka Magic” a effectivement tout essayé, en vain. La défense des Wolves, avec succès, le forçant même à surjouer par moments, à l’image de ses 8 pertes de balle.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.