« À l’heure où nous parlons, il y a une grande chance qu’il joue [la Coupe du monde]. » Ainsi s’exprimait Brian Goorjian, le sélectionneur australien, en mai dernier, au sujet de Ben Simmons. Aucune annonce n’a pourtant été faite dans ce sens depuis.
Les nouvelles le concernant sont rares. À l’exception de la publication d’une série de photos sur Instagram où le joueur des Nets apparaît lors d’une intense séance de musculation. Il semble d’ailleurs avoir pris de la masse.
« Il y en a encore pour des semaines, mais d’après ce que j’ai entendu, il prend soin de son corps et retrouve la forme et la santé que tout le monde veut qu’il ait », informe aujourd’hui Patty Mills, proche du joueur depuis qu’ils sont enfants.
« Pour lui, il s’agit avant tout d’arriver à ce qu’il puisse redevenir Ben. Il est évident qu’il envisage une intersaison complète de rééducation, d’entraînements sains à la fois dans le gymnase et sur le terrain. D’après ce que j’ai entendu, il a l’air d’aller bien, il se sent bien, mais on verra comment on va procéder à partir de là », poursuit le meneur des Nets.
On comprendra à sa déclaration que la présence potentielle de son compatriote, qui soigne son dos, en sélection reste très floue. C’est la raison pour laquelle l’Australie a décidé d’accorder beaucoup de temps à l’ancien joueur des Sixers. Jusqu’au mois d’août même, malgré l’approche du rendez-vous international.
Ben Simmons ou non, la troisième nation basket du monde (au classement FIBA) sera très attendue en Asie. « On a tellement essayé de devenir une puissance internationale. Vous avez toutes les équipes européennes, évidemment les États-Unis, mais l’Australie chez les hommes arrive sur la scène et essaie de réaliser de grandes choses », affiche Patty Mills.