New York se fait peur mais repousse Indiana dans le « money time »

Les Knicks et les Pacers se retrouvaient au Madison Square Garden avec, dans leur viseur, la 6e place de la conférence Est, promise à l’équipe qui remporterait cette rencontre.

À ce jour, elle est ainsi en possession de New York, logiquement victorieux d’Indiana (119-113), en ayant fait la course en tête de bout en bout et en ayant surtout pu compter sur les belles performances de Jalen Brunson (34 points) et de RJ Barrett (27 points, 8 rebonds). En face, Buddy Hield (31 points, 8 rebonds) a tout tenté pour faire gagner les siens dans le money time, en vain.

À noter la sortie sur blessure de Tyrese Haliburton (15 points, 7 passes), alors que Myles Turner —également blessé— avait, lui, dû déclarer forfait avant le coup d’envoi, laissant Julius Randle (14 points, 16 rebonds) faire sa loi dans la raquette.

CE QU’IL FAUT RETENIR

— New York bien lancé par son entame canon. Si les Knicks pointent aujourd’hui à la 6e place de la conférence Est, c’est en grande partie grâce à leur premier quart-temps de feu (37-21), qui les a vus s’installer immédiatement aux commandes, pour ne plus les lâcher ensuite. Dans le sillage d’un excellent Jalen Brunson, insaisissable de loin comme de près et bien soutenu par le revenant RJ Barrett, les hommes de Tom Thibodeau ont ainsi fait exploser la défense des Pacers, privée de Myles Turner, aussi bien dans la peinture que derrière la ligne à 3-pts. Du grand basket, donc, et une avance sur laquelle ils ont capitalisé par la suite.

— Indiana incapable de valider son comeback. Encore derrière de plus d’une vingtaine de points dans le troisième quart-temps (78-53), les Pacers ont pourtant réussi à revenir jusqu’à -3 en début de quatrième quart-temps et même jusqu’à -2 dans le money time. Pour ce faire, ils ont notamment cherché à augmenter le rythme dès que possible, limiter leurs pertes de balle et retrouver de l’adresse à 3-pts, ce qui a rapidement mis les Knicks en difficulté. Problème : malgré Buddy Hield, Bennedict Mathurin ou T.J. McConnell, Indy était trop court sur la fin, car Jalen Brunson était par exemple là pour veiller au grain dans les moments chauds.

— Le retour de RJ Barrett. Absent depuis deux semaines, en raison d’une blessure à un doigt, le Canadien retrouvait enfin les parquets et il a d’ailleurs été plutôt bon en relais de Jalen Brunson. S’il a connu quelques difficultés au shoot (9/23 aux tirs, dont 4/12 à 3-pts), l’ailier new-yorkais a toutefois fait beaucoup de bien à son équipe, avec son agressivité au scoring. Aussi présent au rebond et précieux en défense, il a signé là une reprise encourageante, dans la lignée de ce qu’il produisait avant sa blessure (26 points, 6 rebonds et 4 passes de moyenne, entre le 9 décembre et Noël).

TOPS/FLOPS

✅ Jalen Brunson. Intenable depuis Noël (quasiment 31 points, 5 rebonds et 7 passes de moyenne), le meneur de New York a confirmé qu’il se trouvait dans une forme étincelante. C’est d’abord lui qui, dans le premier acte, a parfaitement lancé son équipe, avec notamment une impressionnante série de 13 points d’affilée pour la mettre à +10. C’est aussi lui qui a repoussé les Pacers en seconde période, à coups de lancers dans le troisième quart-temps, puis surtout avec 7 points de suite dans le money time, quand ils étaient revenus à -2 (105-103). Preuve qu’il est bel et bien l’un des joueurs les plus « clutchs » de la ligue cette saison.

✅ Buddy Hield. Épaulé par le duo Bennedict Mathurin (20 points) — T.J. McConnell (14 points, 8 rebonds, 7 passes) en sortie de banc, le Bahaméen s’est une fois de plus imposé comme le leader d’attaque d’Indiana. Même quand il signe une première mi-temps sans relief (5 points, à 2/7 aux tirs), sa qualité de shoot (7/15 à 3-pts au final) est telle qu’il ne faut jamais baisser sa garde face à lui, sous peine de le voir directement retrouver sa confiance. Illustration en seconde période, quand l’arrière a remis les Pacers dans la partie avec ses différentes réussites primées (qui lui ont aussi valu de s’enflammer sur certaines possessions…).

⛔ Les blessures de Tyrese Haliburton et Myles Turner. Alors que l’on s’attendait initialement à le voir débuter ce match en tant que titulaire, Turner a finalement dû déclarer forfait quelques instants avant le coup d’envoi, en raison de douleurs au dos. Un coup dur pour les Pacers, orphelins de leur meilleur défenseur intérieur, ce qui explique sans doute leur entame affreuse sur le plan défensif. Mais comme cela ne suffisait visiblement pas, les hommes de Rick Carlisle ont également perdu en cours de partie Haliburton, leur maître à jouer, touché au genou en fin de troisième quart-temps et pas revenu en jeu ensuite…

⛔ La fébrilité new-yorkaise. En contrôle dans le troisième quart-temps, les Knicks avaient tout pour se diriger vers un succès facile. D’autant plus quand Tyrese Haliburton, le meilleur joueur des Pacers, est sorti sur blessure quelques instants avant que le quatrième quart-temps ne débute. Oui mais voilà : les coéquipiers de Julius Randle et Jalen Brunson sont connus pour se relâcher quand on ne s’y attend pas et, cette fois-ci, plombés par leurs pertes de balle stupides, leur manque de réussite à 3-pts et leur incapacité à ralentir le rythme, ils ont failli offrir sur un plateau la victoire à Indiana, qui n’en demandait évidemment pas tant.

LA SUITE

New York (23-19) : déplacement à Washington, dans la nuit de vendredi à samedi (01h00).

Indiana (23-19) : réception d’Atlanta, dans la nuit de vendredi à samedi (01h00).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.