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Le pari payant de la défense « small ball » des Warriors

NBA – Alors que les Celtics s’appuient beaucoup sur leur paire Al Horford – Robert Williams III, Steve Kerr a décidé d’intégrer Otto Porter Jr. dans son cinq au détriment de Kevon Looney.

Même Jeff Van Gundy, depuis son siège de commentateur, ne s’attendait pas forcément à une telle rotation. À la fin du premier quart-temps du Game 5, le coach des Warriors a dû renvoyer Otto Porter Jr. sur le parquet en raison de la deuxième faute collectée par Kevon Looney. Puis quelques possessions plus tard, c’était au tour de Draymond Green, seul intérieur encore en jeu, de sortir au profit d’Andre Iguodala.

Également composé de Stephen Curry, Jordan Poole, Gary Payton II et d’Andrew Wiggins, ce cinq tombait dans le « small ball » absolu. Cette séquence illustre bien cette tendance chez Steve Kerr à ne pas hésiter à se passer de centimètres. La meilleure illustration dans cette série a évidemment été de changer son cinq de départ depuis le Game 4 en préférant Otto Porter Jr. à Kevon Looney.

Ime Udoka, lui, est resté fidèle à ses titulaires habituels avec sa paire d’intérieurs Al Horford – Robert Williams III dans la raquette. Cette fameuse taille dans laquelle Danny Ainge voit des similitudes avec les Celtics de 2008. Le choix du « small ball » en face, également lié à un déficit d’intérieurs chez les Californiens (le joueur le plus grand, James Wiseman, est à l’infirmerie), leur a réussi jusqu’ici notamment en défense.

Les Celtics ne passent plus la barre des 100 points

Dans leurs trois premières séries, les Celtics n’avaient été limités sous la barre des 100 points qu’à deux reprises. Dans cette finale ? Trois fois : 88 points au Game 2, 97 au Game 4 et enfin 94 lors du dernier match. Trois occurrences pour trois défaites. « La clé de notre jeu est la défense », notait Steve Kerr, à la sortie du dernier match, en saluant les efforts de Stephen Curry en la matière. « Gary Payton, Wiggs et Draymond ont vraiment contribué à notre effort défensif pour contenir cette équipe à 94 points. C’est ce qu’il faut pour gagner un match en finale. Il faut que cela passe par la défense. »

Plutôt que de s’appuyer principalement sur un intérieur intimidant, pour protéger la raquette, Steve Kerr fait confiance à son armée de joueurs à la taille plus ou moins similaire pour défendre en un-contre-un et changer un maximum en défense.

« Ils ont augmenté leur intensité physique et ils ‘switchent’ un peu plus », a d’ailleurs remarqué Ime Udoka. « Notre ‘spacing’ a été problématique avec cette dimension physique, surtout dans le premier quart-temps. Ils ont fait capoter certains de nos systèmes. On jouait en gros les uns sur les autres. Ce qui a bien fonctionné, surtout dans le troisième match à domicile, l’un de nos meilleurs, est de pénétrer et de ressortir. »

Une variété de défenses

Pas le plus simple à faire face à des défenseurs d’élite sur l’homme comme Draymond Green, Andrew Wiggins ou Gary Payton II dont le retour a amplifié le profil défensif de l’équipe. « Ils ont une bonne défense. Ils sont disciplinés et solides. Ils nous ont forcés à ne pas jouer notre meilleur basket », constatait Jaylen Brown en pensant sans doute à l’enjeu des pertes de balle, qui plombe les Celtics depuis le début de ces playoffs.

Ces performances défensives viennent récompenser la philosophie de l’un des assistants de Steve Kerr, Mike Brown. Celui-ci considère en effet qu’un ailier aux mains actives peut être aussi efficace pour modifier un tir qu’un pivot de grande taille. Le San Francisco Chronicle rappelle que lorsqu’il est devenu coordinateur défensif l’été dernier, il avait estimé auprès de Bob Myers que l’équipe n’avait pas nécessairement besoin d’un protecteur de cercle.

« Je pense qu’on a assez de polyvalence pour varier les cinq tout en gardant une identité forte », jugeait Stephen Curry. « Mike Brown a été incroyable pour réaffirmer l’importance de ce côté du terrain, depuis le camp d’entraînement jusqu’à aujourd’hui, et ne laisse personne ne pas prendre ses responsabilités en défense. Vous savez, on a essayé beaucoup de choses différentes en cours d’année, la défense sur l’homme traditionnelle, toutes les boîtes, les zones (ndlr : utilisée face aux Mavs de Luka Doncic), qu’on peut varier de temps en temps. Mais au final, c’est juste une question d’effort, d’intensité et d’acharnement sur ce front. »

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