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Comment expliquer l’intensité fluctuante des Celtics et des Warriors ?

NBA – Les Celtics ont donné le ton du Game 3 dès les premières minutes. Les Warriors ont mis une mi-temps à réagir. Pourquoi est-il aussi dur de se mettre au niveau d’intensité de l’équipe qui a perdu le match précédent ?

Force, agressivité, intensité, physicalité… Après chaque défaite, le vocabulaire des deux entraineurs tourne autour de ces quatre mots. Ime Udoka avait expliqué après le Game 2 que ses joueurs n’avaient pas su répondre à l’agressivité des Warriors. De retour à Boston, on savait que les Celtics allaient entrer sur le terrain avec une détermination décuplée, poussés par les 19 580 fans du TD Garden.

« Chaque salle et chaque public sont différents. Ici, on pouvait sentir qu’ils étaient vraiment derrière leur équipe, » nous expliquait Gary Payton II entre les deux matchs. « Hier, ils étaient bruyants, ils étaient méchants, et notre seul objectif doit être de rester soudé pour essayer de les faire taire. »

« Le problème n’est pas forcément de se mettre au même niveau d’intensité mais de pouvoir maintenir ce niveau d’effort pendant tout le match »

On ne peut donc pas mettre le mauvais début de match de Golden State sur le compte de la surprise. Les Warriors, qui ont remporté un match à l’extérieur lors de 26 séries de suite, savent comment climatiser les fans adverses. Ils savaient ce qui les attendaient mercredi, et pourtant ils ont commencé la rencontre au ralenti. Dans la précipitation en attaque, peu rigoureux en défense, ils ont donné le bâton pour se faire battre et les Celtics ne s’en sont pas fait prier, menant de 11 points après le premier quart-temps.

On pourrait penser qu’être en finale NBA suffit à monter son niveau de concentration et d’intensité, mais même les joueurs de Boston s’accordaient à dire que c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.

« Vous savez, les playoffs sont un marathon, et c’est dur de rester mentalement concentré à chaque match et essayer de donner le ton d’entrée de jeu, » soulignait Payton Pritchard après l’entrainement de jeudi.

Grant Williams préférait lui aussi répondre à notre question en pointant du doigt que cette bataille entre les deux équipes est un long duel aux poings.

« Le problème n’est pas forcément de se mettre au même niveau d’intensité mais de pouvoir maintenir ce niveau d’effort pendant tout le match. C’est comme si vous étiez dans un combat de boxe. Si vous prenez un coup en premier, vous avez la tête qui tourne mais vous pouvez vous ressaisir. Par contre, si vous continuez de prendre des coups, au bout d’un moment vous finissez par craquer, » explique l’ailier de Boston.

« Vous devez élever encore plus votre niveau d’intensité pour ne pas être pris par surprise »

Lors du Game 3, les Warriors ont encaissé sans craquer en première mi-temps avant de faire leur effort dans le troisième quart-temps pour passer devant. Ils ont cependant payé ces efforts en fin de match. Mercredi, les Celtics étaient la formation la plus déterminée et la plus intense, mais leur parcours en playoffs nous prouve qu’ils ont aussi du mal à garder le même niveau d’intensité après un succès.

« Le plus important, c’est de prendre conscience de la situation. Évidemment que vous pouvez et que vous devez réagir après une défaite mais comment garder cette même approche si vous avez le vent en poupe ? » s’interroge Grant Williams. « C’est quelque chose qui s’apprend et c’est difficile à maitriser. »

« La difficulté ne vient pas d’avoir ou non la volonté de jouer dur mais bien de comprendre que si votre adversaire a perdu, il va commencer fort, et vous devez élever encore plus votre niveau d’intensité pour ne pas être pris par surprise, » raisonne-t-il. « Le but est devenir une équipe qui se comporte de la même façon quelle que soit l’issue du match précédent. »

Les rôles sont donc de nouveau inversés. Dos au mur, on sait que les Warriors vont aborder la rencontre avec plus de férocité que lors du Game 3. « Force et agressivité, » lançait d’ailleurs Draymond Green pendant sa conférence de presse pour donner les solutions aux maux défensifs des Warriors dans leur dernière défaite.

« Je me pose souvent cette question. Et je n’ai toujours pas trouvé de réponse. »

Stephen Curry allait dans son sens en annonçant que Golden State devait « être l’équipe la plus physique (vendredi), pour faire plusieurs efforts défensifs, et être incisifs en attaque. » Si ses Warriors s’exécutent, le double MVP n’a aucun doute sur le fait que lui et ses coéquipiers reviendront à San Francisco à égalité (2-2) et donc en ayant récupéré l’avantage du terrain, perdu lors du Game 1 de ces Finals.

C’est donc aux Celtics d’anticiper la révolte des Warriors et d’être prêts au combat cette nuit, avec tout leur public derrière eux. On pourrait assister à un combat équilibré d’entrée et il serait donc difficile de trouver une réponse définitive à notre question.

Même Steve Kerr restait perplexe quand il s’agissait de comparer le début de match de son équipe à leurs fameux troisièmes quart-temps. Après tout, si les Warriors peuvent débuter fort en deuxième mi-temps, il devrait être capable d’en faire de même lorsque le score est à 0-0.

« Je me pose souvent cette question, » avouait Steve Kerr. « Et je n’ai toujours pas trouvé de réponse. »

Propos recueillis à Boston

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