À -1 après le premier quart, puis -2 à la mi-temps, les Celtics étaient dans les clous. Certes, ils ne jouaient pas aussi bien que pour la première levée, mais au tableau d’affichage, tout était encore possible. Mais, ça, c’était avant le drame, et un troisième quart à sens unique en faveur des Warriors (35-14 !).
Deux fautes de Jaylen Brown et Marcus Smart sur Stephen Curry ont été les gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase pour Ime Udoka, qui est allé hausser le ton auprès des officiels.
À -12, le coach a voulu leur faire comprendre que le combat physique n’était pas sifflé de manière équitable…
« Je leur ai fait savoir tout ce que j’avais ressenti au cours du match, d’une manière démonstrative, volontairement, pour obtenir une faute technique », confirme ainsi Ime Udoka en conférence de presse.
« On a essayé de jouer avec ce même impact physique »
Si un 6-0 va s’ensuivre avec deux bombes coup sur coup de Grant Williams et Jayson Tatum, les Celtics vont encaisser un 19-2 qui les mettra définitivement dans les cordes après ce coup de gueule de leur coach.
« On sait ce que Draymond apporte à son équipe, je le sais bien pour avoir joué avec lui », ajoute Jayson Tatum. « On a essayé de se mettre à niveau, mais j’ai le sentiment qu’on n’a pas eu le bénéfice du doute. On a essayé de jouer avec ce même impact physique. »
Sur la corde raide, et tout proche de l’expulsion après sa prise de bec avec Jaylen Brown, Draymond Green a réussi son numéro d’équilibriste alors que les C’s sont eux tombés de haut, avec un dernier quart sans aucun suspense après l’écart abyssal creusé par les Warriors, et ce shoot ultra lointain de Jordan Poole.
« C’était gros comme une maison », reprend Al Horford. « Toute la première mi-temps, c’était nettement différent [du Game 1]. On savait que ça allait être le cas et on voulait simplement continuer à faire ce qu’on sait faire. Mais c’est comme ça. On passe au Game 3. »
Boston espère que le message d’Ime Udoka sera entendu pour le prochain match, à domicile, alors que Jaylen Brown explique lui que sa deuxième faute, très litigieuse, l’a sorti du match.
« J’étais juste agressif en début de match, je me sentais bien. Il y a eu un coup de sifflet qui m’a mis sur le banc. Je ne pense pas avoir touché Gary Payton, je l’ai dit, mais ils ont quand même sifflé faute. Ça m’a obligé à m’asseoir. Je ne peux pas faire de ça la raison pour laquelle je n’ai pas été efficace en deuxième mi-temps, mais ils ont certainement changé la rencontre avec cette faute fantôme », a-t-il ainsi expliqué.