Chris Finch impressionné par le style Popovich

Cinquante-six. Soit le nombre de victoires dans la courte carrière de Chris Finch en une saison et demi avec les Wolves. Ce total de victoires, Gregg Popovich l’a atteint… sur 14 saisons différentes avec les Spurs. C’est dire l’écart évidemment abyssal entre les deux entraîneurs. Cette nuit, bien aidé par son joueur vedette Karl-Anthony Towns (60 points), le plus jeune des deux coaches a pourtant eu le dernier mot dans la victoire des Wolves sur les Spurs.

Cette rencontre a toutefois été l’occasion pour Chris Finch de rendre hommage à son légendaire homologue, détenteur depuis peu du record de victoires en carrière.

« C’est incroyable, le niveau d’excellence qu’il a maintenu ici, peu importe l’équipe, peu importe les circonstances, ils se donnent toujours à fond, jouent toujours comme il faut, ils vous défient toujours. Il coache de la même façon, qu’il ait des superstars ou des rookies », énumère le technicien du Minnesota.

Ne pas trop se prendre au sérieux

Un bon moyen de rappeler que, même si les Spurs devraient connaître une troisième année de suite sans playoffs, le coach de 73 ans a maintenu une équipe, certes en reconstruction, compétitive en place. Et avec les multiples jeunes talents en train d’éclore, il semble réclamer la même exigence qu’avec ses grands joueurs d’antan (Tim Duncan, Manu Ginobili, Tony Parker, Kawhi Leonard…).

Chris Finch a sa petite idée sur la manière avec laquelle Gregg Popovich, en poste depuis 1996, a su se maintenir au sommet à travers les décennies.

« Il garde les choses très simples. Je ne pense pas que ce qu’ils font soit trop compliqué. Cela permet de façonner les joueurs au fur et à mesure que les choses évoluent, sans être retranché dans toutes ces subtilités. Il joue avec ses meilleurs joueurs et il l’a toujours fait », juge le coach des Wolves.

Ce dernier ajoute : « Il n’a pas peur de ses joueurs. Il n’a jamais eu peur de les coacher. C’est la plus grande chose que j’ai apprise de lui, ainsi que le fait de ne pas prendre tout cela autant au sérieux. » Une inspiration payante pour lui qui est sur le point de ramener les Wolves en playoffs après trois années de disette.